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Deus Omnipotens
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Sam 11 Fév - 16:52
Louis XIV de France
Métier/Titre(s) : Roi de France et de Navarre Âge : 27 ans Origines : Françaises - Espagnoles - Italiennes Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent espagnol - Petit Latin - Bon Italien Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié, père d'un garçon Date de naissance : 5 septembre 1638 Religion: Catholique Groupe : Cinna Personnage ayant existé?:Surprise, oui Avatar : Benoît Magimel in Le Roi danse
Eh bien? Qui êtes-vous?
S'il est bien une chose que l'on connaît du Roi Soleil c'est son histoire. Mais l'histoire des grands faits, des coups plus ou moins éclatants qui ont fait trembler l'Europe pendant un demi-siècle. On ignore davantage l'histoire de l'homme qui se trouvait sous la couronne. Sa naissance est un miracle, sa survie est un miracle, sa vie est un miracle. Le souvenir cuisant de l'humiliation l'a porté depuis cette fameuse nuit où le peuple s'est introduit dans sa chambre alors qu'il était tout habillé et faisait semblant de dormir, effrayé qu'un badaud ose soulever sa couverture et découvre la supercherie. La Fronde. Il n'a jamais pardonné à Paris, aux parlementaires, aux Grands. Le Roi n'oublie rien et il travaille à son pouvoir. Du moins jusqu'à la mort de Mazarin. Louis avait vécu de manière relativement insouciante, donnant une impression de frivolité et de légèreté noble, presque égale à celle de son jeune frère. Le Roi n'était Roi que dans les ballets, dans les petits morceaux de guitare qu'il jouait, dans les galanteries qui ponctuaient ses journées. Pourtant le jeune homme observait le monde qui tournait autour de lui, écoutait les conseils de son parrain le cardinal, lui qui le formait à son "métier de roi". La déchirure qu'il éprouva au départ de Marie Mancini fut la mort de son âme d'enfant. Il épousa l'Infante pour le bien du Royaume et pour la Raison d’État. Il n'oubliera jamais. A la mort du serviteur rouge, Louis sut exactement ce qu'il devait faire. Et il le fit. Depuis rien ne se passe dans le royaume sans qu'il n'en ait été informé, rien ne se déclare s'il n'y a pas apposé sa propre signature. Il n'ignore rien, n'oublie rien. Tous pensaient que le Roi se lasserait de jouer au Roi au bout de quelques semaines. Un mois, deux mois, trois, quatre... 3 ans passèrent le Roi jouait toujours au Roi et même plus que jamais, employant cette force dont il avait fait preuve dès son avènement. Fouquet avait été le premier à le réaliser, et douloureusement. Depuis Louis n'a pas changé sa conduite, il s'est affermi, s'est construit davantage, étant devenu le Soleil lors du Carrousel donné en l'honneur de son fils. Rien ne semble résister aux ambitions du jeune roi qui reste victorieux et glorieux. Il souffre pourtant une nouvelle fois, autrement qu'à cause de la mort de ses deux derniers enfants. Anne d'Autriche est morte, cette femme qui a lutté pour son royaume et pour lui. Il en souffre, il en a souffert, il ne souffre plus, ou donne cette impression. Maintenant que sa mère est passée de vie à trépas, sa propre vie de Roi peut se plier à son seul désir et à ses seules ambitions. Il est enfin le Roi.
Ah... Et qui vous recommande?:
Philippe d'Orléans Frère cadet
Ils ont grandi et se sont chamaillés ensemble, mais les années de complicité sont désormais un pur souvenir. Ainsi Louis surveille toujours d'un œil attentif la réputation de son frère pour s'assurer qu'elle ne dépasse pas la sienne et dans le besoin la ramener au niveau qu'il juge bon. Louis joue de son frère, lui tend des pièges aimables, humiliants, pour le conserver à sa place éternelle de second, d'ombre. Il n'en reste pas moins que les deux hommes s'aiment, d'un amour de frère, d'un amour vache dirons-nous, étrange et souvent dissimulé, où se trouve un certain respect et une nostalgie des jours passés.
Marie-Thérèse d'Autriche Epouse
Mariage d'intérêt bien sûr, il a dû abandonner son premier amour pour épouser l'Espagne. Louis s’était résigné, ce fut son premier acte de roi. Il est toujours le plus galant homme du monde avec Marie-Thérèse, presque attentionné, ne manque jamais aucun devoir auprès d'elle. Mais les maladresses et la discrétion de son épouse, ne l'avaient pas poussé à se rapprocher d'elle sincèrement. La naissance de leur fils, la mort des deux enfants suivant les aura néanmoins rapprochés.
Henriette d'Angleterre Soeur par alliance, ex amour platonique
"Les os des Saint-Innocents", voilà le souvenir qu'il en avait. Il fut pourtant charmé par sa grâce et son esprit lorsqu'il la revit. C'était la reine dont il aurait eu besoin à ses côtés, et elle était liée à Philippe. Louis fut jaloux. Leur relation fut houleuse, grâce à Monsieur, grâce à la Reine-Mère. Une relation platonique, mais si douce. Elle se termina aussi discrètement qu'elle avait commencé, au profit d'une autre, d'un paravent. Aujourd'hui Louis apprécie toujours la conversation de sa belle-sœur, et lui dédie une affection toute... fraternelle. Néanmoins Louis laisse souvent traîner dans ses conversations avec son frère de lourdes insinuations, Madame pourrait encore le tromper, sait-on jamais... Après tout, ne l'a-t-elle pas déjà fait une fois?
Louise de La Vallière Maîtresse officielle, amour en déclin
Il est le seul, elle l'aime avec sincérité, désespoir et passion. Mais comme elle aimerait que Louis ne soit que Louis. Ce n'est pas la couronne qu'elle adore, mais l'homme tendre, sensible et affectueux qui est écrasé sous elle. Elle rêve d'une vie simple, et elle le lui a dit, mais elle ne comprend pas que Louis soit roi de nature et se lasse de ne pas être accepté comme tel, se lasse aussi de ses remords qui la rende mélancolique, se lasse d'elle.
Catherine de Monaco Intrigue, éveil des sens
N'est-elle pas charmante? Le roi ne l'a remarqué qu'il y a peu, chez Henriette qui semblait très impatiente de lui faire rencontrer son amie. Louis la trouve intrigante et surtout elle ne ressemble en rien à Louise.... Et il ne faut surtout pas qu'elle lui ressemble! Le charme serait... corrompu.
Athénaïs de Montespan Agacement, indifférence
Comment ose-t-elle critiquer si ouvertement la conduite de son roi? Et avec tant de bigoterie de surcroît. C'est bien connu, le roi n'aime pas les femmes à la piété outrageuse. Et non, il n'aime pas cette demoiselle qui le critique et ne la supporte que parce qu'elle est l'amie de son épouse, de son amante et de son frère. Mais cela ne l'empêche pas de reprocher à tous trois cette liaison agaçante, bien qu'il faille le reconnaître, la jeune femme n'est pas dénuée de charme.
Alexandre Bontemps Confiance, amitié
Il n'est qu'une image discrète dans la chambre du Roi et pourtant le rôle d'Alexandre Bontemps auprès de ce dernier est capital. Le monarque a une totale confiance en son Premier Valet. Bontemps n'est pas un simple domestique et Louis lui porte une affection toute particulière, une amitié au-delà du rang et de la fonction comme seul le Roi peut décider de la donner. S'il est une personne à qui Louis a confié ses craintes dans les premiers temps de son pouvoir c'est Alexandre Bontemps qui les a recueillis et les a gardés en lui à jamais. Le domestique est lui entièrement dévoué au Roi, rien ne se fait dans d'autre objectif que d'accomplir les différentes missions et charges que lui a confié Louis.
Basile Fouquet Haine viscérale
Il n'est qu'une image discrète dans la chambre du Roi et pourtant le rôle d'Alexandre Bontemps auprès de ce dernier est capital. Le monarque a une totale confiance en son Premier Valet. Bontemps n'est pas un simple domestique et Louis lui porte une affection toute particulière, une amitié au-delà du rang et de la fonction comme seul le Roi peut décider de la donner. S'il est une personne à qui Louis a confié ses craintes dans les premiers temps de son pouvoir c'est Alexandre Bontemps qui les a recueillis et les a gardés en lui à jamais. Le domestique est lui entièrement dévoué au Roi, rien ne se fait dans d'autre objectif que d'accomplir les différentes missions et charges que lui a confié Louis.
Charles d'Artagnan Confiance, agacement
Pourrait-on dire que d'Artagnan est pour le Roi la figure la plus proche de ce que serait un père ? La plus proche mais aussi la plus éloignée, jamais Louis ne permettrait au mousquetaire de prendre ce droit sur lui. D'Artagnan aime son Roi, même s'il se désespère de certaines de ses décisions et attitudes et qu'il le lui fait bien sentir, ne craignant pas le déplaisir du Roi. Et Louis sait quand le mousquetaire s'exécute à contre-cœur, mais s'exécute malgré tout et c'est cela qui lui importe. Il arrive pourtant des fois où le regard accusateur que peut lui lancer D'Artagnan dans ces moments arrivent à le mettre dans un certain malaise qu'il ignore royalement, mais cela l'agace de se sentir jugé... Il faut admettre que cela fait du bien de temps à autre...
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Sam 11 Fév - 17:42
Philippe d'Orléans
Métier/Titre(s) : Fils de France, Monsieur Frère Unique du Roi, Duc d'Orléans et d'Anjou Âge : 25 ans Origines : Françaises - Espagnoles - Italiennes Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent espagnol - Excellent Latin - Bon Italien Niveau d'alphabétisation: Bon Orientation sexuelle : Homosexuel Situation: Marié, père de deux enfants Date de naissance : 21 septembre 1640 Religion: Catholique Groupe : Cinna Personnage ayant existé?:Oui Avatar : Miles Mcmillan
Eh bien? Qui êtes-vous?
Gaston d'Orléans en avait mangé ses élégantes moustaches, Philippe était le deuxième miracle de France. Inattendu, fils incontestable de Louis XIII, le jeune garçon n'en fut que plus aimé. Le Palais-Royal fut son berceau, et il y grandit avec Louis à qui était dévolu des épées, des petits tambours, des chevaux de bois; Philippe avait des robes, des rubans, des brosses. Il avait beau s'amuser avec les jouets de son frère, on finissait toujours par le ramener aux siens. Il finit par s'y plaire, par y montrer même du goût et de l'enthousiasme. Très vite le jeune garçon avait pris de l'assurance dans la compagnie des femmes, et semblait y être parfaitement à son aise, coiffant et complimentant les Dames de compagnie de sa mère qu'il ne quittait presque pas. Mazarin et Anne veillaient, il ne fallait pas que le jeune Philippe détrône son frère, il ne fallait pas qu'un nouveau frère comploteur émerge, il ne fallait pas un nouveau Gaston. Il était l'enfant d'une place qui n'existait pas, la place de l'ombre réservée au second fils d'un Roi, Philippe devait rester ce second par tous les moyens. Alors qu'il continue à se farder, à se poudrer, qu'il soit châtié au moindre manque de respect envers son frère, qu'il grandisse en femme. Le jeune garçon voit tout de cette Fronde terrifiante: les inquiétudes de sa mère, l'humiliation de son frère. Lui aussi connait les couchers sur la paille, les peurs d'un peuple parisien grondant, les trahisons des plus Grands. Il ne saura jamais qu'il devra expier ce crime qu'il n'avait jamais commis, obtenir le pardon d'une humiliation qu'il avait aussi subie. Il découvre un autre monde, il comprend soudainement. Le beau Mancini le guide là d'où il ne reviendra jamais. Un monde d'hommes, uniquement d'hommes. Menaçant le trône par sa seule existence, Philippe avait donc été condamné le jour même de sa naissance. A sa manière l’Éminence avait empoisonné le dangereux enfant, le livrant à une corruption systématique des plaisirs, faisant du Frère unique du Roi un enfant sacrifié sur l'autel de la Raison d'Etat. Louis ne changera pas cela, il l'a gardé à ses côtés comme un ornement, parfois comme un outil comme le montre son mariage avec Henriette. Mais Monsieur est là fidèle, se complaisant dans sa cour de mignons à la langue acérée et sucrée, oubliant les douleurs, tremblant pour la vie de Louis lorsque celui-ci touche la mort. Maintenant il pleure avec amertume la disparition de sa mère adorée et tente de recomposer son visage de Prince frivole et prodigue avec difficulté. Monsieur ne le réalise pas encore mais... Le devoir qu'il avait d'être cette figure légère et moquée venu de sa mère, ne tient plus. Peut-être parviendra-t-il à changer l'image et l'idée que l'on s'est déjà faite du Duc d'Orléans.
Ah... Et qui vous recommande?:
Louis XIV Frère aîné
Ils ont grandi et se sont chamaillés ensemble, mais les années de complicité sont désormais un pur souvenir. Ainsi Louis surveille toujours d'un œil attentif la réputation de son frère pour s'assurer qu'elle ne dépasse pas la sienne et dans le besoin la ramener au niveau qu'il juge bon. Louis joue de son frère, lui tend des pièges aimables, humiliants, pour le conserver à sa place éternelle de second, d'ombre. Il n'en reste pas moins que les deux hommes s'aiment, d'un amour de frère, d'un amour vache dirons-nous, étrange et souvent dissimulé, où se trouve un certain respect et une nostalgie des jours passés.
Henriette d'Angleterre Epouse
Il l'avait moquée dans sa jeunesse, il l'avait admirée en la retrouvant. Désormais il la déteste profondément. Elle lui vole tout, ses amants, sa gloire, sa parade. Il pouvait lui pardonner Louis, pas Guiche. En réalité Henriette et Philippe se ressemblent tant... Trop. Ils se repoussent naturellement. Poussé par feue sa mère, par ses mignons, le Frère du Roi mène une vie impossible à la jeune femme, pour se venger de tous ses sarcasmes, de ses infidélités... Vraies ou fausses, qu'importe, il doit lui faire comprendre sa souffrance et aller au-delà.
Philippe de Lorraine Amant indispensable, confident
"Combien de personnes sont-elles capables de comprendre l'amour presque inconditionnel que Philippe ressent pour son tendre chevalier? Philippe de Lorraine est devenu un besoin pour le frère du roi et il ne se passe pas un jour sans qu'il ne le voit ou ne le cherche à le voir. C'est un amour combat, les deux hommes ne cessent de se taquiner. Si Philippe d'Orléans donne le sentiment de dominer son amant, c'est bien le chevalier qui est le maître de son protecteur, qui le sait parfaitement et qui joue de la confiance totale que lui voue le frère du roi.
Antoine d'Effiat Ami, amant
Monsieur a eu un charme fracassant sur Antoine. Séduit par la charge tout d'abord, il l'a été ensuite par l'esprit de son protecteur, devenu amant, devenu ami. Effiat le cache, le dissimule derrière un semblant de mépris qui amuse Philippe d'Orléans, mais il en est amoureux. Un amour étrange il faut l'avouer, que seul Effiat, et Monsieur peut-être, semble comprendre. Dévoué au frère du roi, il est paradoxalement celui qui lui fera du mal en lui réclamant presque par chantage des faveurs. C'est sa manière de payer sa docilité, de payer sa passivité face à Lorraine.
Athénaïs de Montespan Amie d'enfance
Ils ont partagé nombre de robes, d'essayages, de jeux, bien trop fardés et maquillés pour leur âge. Avec François Timoléon de Choisy, Athénaïs était la dernière amie du petit Monsieur avant que celui-ci ne fasse son entrée dans l'âge d'homme, plus tard que les autres bien sûr mais bon. Ils se sont retrouvés il y a peu et ont plus ou moins repris leurs habitude de coiffage, d'essayage et de babillage. Ensemble ils se moquent de tout le monde, et tant pis si Athénaïs est l'amie d'Henriette, Monsieur la connaissait bien avant elle!
Diane Mantel Gêne
Si elle ne lui doit pas sa position, Diane sait qu'elle ne peut rester en poste que si le frère du roi le lui permet. Or ce dernier a des exigences bien particulières pour la jeune femme, qui tiennent plus de l'espionnage que d'autre chose. Au début peu de chose, mais de plus en plus les demandes se font précises et dangereuses pour la jeune femme. Coincée entre sa loyauté pour sa maitresse et la crainte qu'elle a des réactions du duc d'Orléans si elle refuse, elle craint qu'un faux pas ne la fasse tomber.
Molière Ami, protégé
Monsieur observe toujours Molière, guette chacun de ses sourires. Il aime les sourires de Molière, ils se transforment en mots, en comédies, et de quoi rient-ils? D'eux-mêmes et Monsieur le sait parfaitement. C'est pour cela qu'il adore jeter un œil sur le travail du dramaturge, donner ses avis de temps à autres et surtout inspire et glisse des directives pour que le spectacle soit parfait. Molière quant à lui se moque du frère du Roi comme les autres, apprécie son esprit, plaint secrètement ce Prince, le respecte néanmoins. Ils se livrent souvent à des jeux d'esprit avec un certain plaisir.
Daniel de Cosnac Serviteur, conseiller
On ne peut pas dire que la relation de Daniel avec le frère du Roi soit d'un accord parfait et d'une entente harmonieuse. Monsieur trouve ce Cosnac ennuyeux, bien qu'il soit parmi les moins barbants des hommes de son état, ce qui lui permet de trouver certaines de ses conversations agréables. Et Philippe le reconnaît c'est un homme zélé, qui l'a toujours servi comme le demandait sa fonction. Daniel lui, voit dans le frère du Roi un potentiel immense, gâché par des années d'humiliation et de soumission. Philippe d'Orléans a en lui l'âme des vrais Princes, mais il ne sait pas l'exprimer car jamais on ne l'a laissé faire, jamais même lui a-t-on dit qu'il en était capable. Daniel compte bien changer la donne et ainsi en donnant plus de gloire à son maître espère en récolter un peu... Beaucoup pour lui.
Dernière édition par Deus ex Machina le Ven 13 Avr - 13:56, édité 4 fois
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Sam 11 Fév - 17:54
Marie-Thérèse d'Autriche
Métier/Titre(s) : Reine de France Âge : 27 ans Origines : Espagnoles Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait espagnol - Excellent Latin - parle encore un petit Français Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Marié, mère d'un garçon Date de naissance : 10 septembre 1638 Religion: Catholique Groupe : Cinna Personnage ayant existé?:Oui Avatar : Clémence Poésy
Eh bien? Qui êtes-vous?
L'Espagne, elle n'a jamais oublié l'Espagne. Ses odeurs d'orangers, de chocolat, de sable chaud... L'Espagne était pourtant un lieu malheureux. Depuis sa naissance elle avait perdu successivement sa mère, son frère. L'éducation y était dure, rigoureuse, extrême. Mais elle était l'héritière de cet empire sur lequel "le soleil ne se couche jamais", elle ne pouvait pas se dérober. L'Espagne c'est aussi les superstitions, la peur de l'obscurité et des fantômes qui la poursuivront toute sa vie. Elle se tourne alors vers Dieu désespérément, aveuglément. Elle est convaincue qu'un jour elle sera mariée au Roi de France, le jeune et beau Louis XIV. N'est-il pas déjà si attentionné avec elle, lui envoyant des lettres et des cadeaux? Elle l'aimera, en réalité elle l'aime déjà ce Roi d'un pays ennemi depuis si longtemps qu'on en a oublié les origines du conflit. Marie-Thérèse prie, prie... Elle est exaucée. Elle se marie au beau roi. C'est le début de l'amertume. Marie-Thérèse ne comprend pas cette cour où on ne parle pas espagnol, mais une langue qu'on lui a toujours interdite, une langue de l'ennemi: le Français. Heureusement que le Roi parle espagnol, heureusement que sa belle-mère la prend sous son aile, que cette tante aux si belles mains veille sur elle et tente tant bien que mal de lui apprendre son métier de Reine. Elle n'y est pas très douée, elle y est maladroite. Heureusement que c'est un garçon. Le petit Dauphin est si adorable dans ses bras, son mari est si heureux de tenir cet enfant dans ses mains. Elle ne comprend toujours pas ce qui se dit autour d'elle, ces commérages sur l'infidélité du Roi, pourtant elle comprend mieux le français maintenant. Elle n'y croit pas, c'est impossible il l'aime, il ne la trahirait pas. La mort de leurs deux filles avait été une épreuve pour les deux mariés, il avait été plus... proche qu'à son habitude. La mort du Roi d'Espagne la plonge dans un profond désespoir alors qu'elle regarde la Reine-mère, sa tante, son seul soutien, mourir pitoyablement. Elle est désemparée et bientôt pleure la mort de son père et de sa tante. Et là, soudainement... Oui il la trompe et le déclare publiquement. Le monde s'effondre, elle préfère rester avec ses dames, ses chiens et ses nains, elle préfère le chocolat.
Ah... Et qui vous recommande?:
Louis XIV Epoux
Déception... Est-ce un mot assez fort? Elle qui était amoureuse, et qui l'est encore, elle souffre de voir le roi s'afficher avec sa "putana". Elle fait tout pour satisfaire le roi, mais elle se sent soudainement abattue. Elle se résigne et s'enferme. Une seule idée la garde dignement près de cet homme adoré, l'empêche de fondre en larmes aux yeux de tous. Elle restera toujours près de lui et jusqu'à la fin de sa vie. Elle est l'épouse du roi de France! Elle est sa seule véritable et légitime reine!
Louise de La Vallière Victime, la "putana"
Louise se sent coupable vis-à-vis de l'épouse de son amant. Aussi pour se faire pardonner, Louise veut être la plus gentille et conciliante possible, satisfaire la reine autant qu'elle le peut et surtout autant que la reine le lui permet car Marie-Thèrese ne pardonne pas à cette "putana" d'avoir détourné le cœur de son mari, ignorant l'existence d'autres femmes elle porte toute sa rancœur sur la jeune Louise qui trouve cela légitime et une bien piètre punition en comparaison de son péché.
Louise de Prie Respect et stratégie
La reine est exigeante sur très peu de points. Mais il y en a un sur lequel elle n'a pas cédé, c'est pour la gouvernante de ses enfants. Elle se doit de partager ses valeurs et plus encore de ne pas être une maitresse du roi. Le choix finit par se porter sur Louise. Marie-Thérèse en est heureuse surtout lorsque son français s'améliore assez pour qu'elle comprenne les subtilités des discours de Louise. Des paroles qui s'accordent parfaitement avec les actes de sa gouvernante. Cette dernière ne fait pas l'unanimité à la cour mais la reine est sa plus grande alliée et quoi qu'on en dise ce n'est pas rien.
Achille de Montaron Amusement candide
Elle s'est évanouie, grosse de sa deuxième fille. Il était de garde, il l'a rattrapée et ranimée, puis lui a parlé avec gentillesse jusqu'à l'arrivée du roi, en français oui, mais à son ton Marie-Thérèse avait compris la douceur du jeune homme. Depuis Marie-Thérèse aime sourire de temps à autres à ce petit mousquetaire, lui souhaiter le bonjour. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'un jour Achille lui répondit en espagnol. Et même s'il parle encore avec maladresse sa langue douce et fleurie lui plaît. C'est d'autant plus aisé que la reine parle maintenant un petit peu français. Il semble la regarder aussi avec une certaine admiration et elle qui n'a jamais été courtisée elle ne voit pas le jeu du jeune homme, mais surtout son véritable objectif qui, en séduisant la reine espère atteindre d'autres sphères que celle des mousquetaires.
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Sam 11 Fév - 18:03
Henriette d'Angleterre
Métier/Titre(s) : Madame, Duchesse d'Orléans Âge : 24 ans Origines : Anglaises- Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Latin Médiocre - Bon Anglais Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle (quoiqu'avec des déviances) Situation: Marié, mère de deux enfants Date de naissance : 16 juin 1644 Religion: Catholique Groupe : Cinna Personnage ayant existé ? :Oui Avatar : Rose Byrne
Eh bien? Qui êtes-vous?
L'Angleterre, terre promise, terre de tristesse. Henriette ne s'en rappelle pas, mais le souvenir de la guerre civile sera inscrite profondément dans son esprit, elle ne parviendra plus jamais à dormir une nuit entière. L’Angleterre c'est le dû de son frère, c'est leur droit à tous, le retour de la richesse loin de la pauvreté dont ils sont victimes au Louvre, dans leurs appartements donnés par la Reine-mère, par pitié. Il fait froid, on ne mange pas toujours à sa faim. Et personne ne s'en occupe, on a ses propres problèmes: la Fronde. De toute manière qui se soucie d'une lignée déchue, maudite? Et Charles son cher grand-frère, le vrai Roi d'Angleterre qui se bat au loin pour retrouver ce qui lui revient de droit, ce qui a été payé par le sang.. Henriette et sa mère se sentent seules, abandonnées, moquées. Et puis soudainement le miracle. Charles est victorieux, Charles est de nouveau roi! C'est la surprise, la joie. Enfin on regarde cette fillette que le jeune Louis XIV n'avait pas même voulu pour cavalière, trop maigrichonne disait-il. Enfin on regarde Henriette et on ne prend plus pitié, Monsieur ne se moque plus de ses vieilles tenues, elle se pare avec le goût le plus sûr et le frère du roi ne peut le lui contester. Soudainement l'Angleterre retrouve sa place au cœur de l'Europe. Il faut réunir les deux pays, ne sont-ils pas cousins? Aussi bien par leur proximité que par le sang? Le vieux Mazarin est mort, Louis prend déjà ses premières décisions de monarque. Son frère épousera le cimetière anglais. Elle est impatiente, elle va enfin paraître véritablement à cette cour si brillante, montante, jeune et surtout... Elle en sera la Reine, la véritable Reine. Marie-Thérèse n'a pas le panache, la force. Elle, la Stuart, elle sait qu'elle mettra sa cour à ses pieds. Son charme opère elle séduit la France. Et la jalousie se cristallise autour de la ravissante anglaise. La Reine-mère craint que Madame ne prenne sa place dans le cœur de son fils. Pas la poupée, pas Philippe non, mais le roi, le beau et fier Louis qui a succombé. Alors elle excite Monsieur qui ne se souciait pas réellement de tout cela jusqu'à présent. Ce sera éternel. Le règne s'acheva en trois mois. Et puis apparaît Guiche... Si seulement son époux n'avait jamais entendu parler de cette liaison, peut-être seraient-ils toujours amis, et Monsieur ne serait pas aussi insupportable... Mais il fallait avouer qu'ils n'avaient pas été très discrets, Henriette et Armand s'étaient laissé griser par leur bonheur. Henriette alors délaissée par le roi avait besoin d'être aimée, lui était absolument subjugué. Ils s'en mordirent les doigts, Monsieur pardonne avec beaucoup de difficulté l'infidélité de l'un et de l'autre. Henriette s'est aujourd'hui détournée du jeune homme qui nourrit toujours un fol espoir de pouvoir revenir en grâce auprès de sa princesse anglaise. Elle se sert de son dévouement pour tenter de faire tomber le paravent: Louise de la Vallière. Echec lamentable, Guiche est éxilé. Maintenant Henriette minaude, espère toujours reconquérir ce qu'elle avait entrevu lors de ces trois mois. Elle essaye de vivre entre chacune de ses grossesses, entre les jalousies effroyables de son mari et son dépit de voir les enfants qu'elle lui offre mort-nés. L'année précédente c'était une fille... La Reine-mère est morte, c'est le moment parfait pour récupérer ce qu'elle s'était alors promis: le cœur du roi.
Ah... Et qui vous recommande?:
Philippe d'Orléans Epoux
Ils s'étaient bien entendus aux premiers jours, et puis peu à peu, tout s'est délité. Monsieur est profondément jaloux de sa femme, et quelle jalousie! Henriette trouve cela risible au possible. Tout le monde sait que Philippe ne s'intéresse réellement qu'aux hommes! Enfin... Madame craint et est fatiguée des jalousies enfantines mais redoutables de Monsieur, des grossesses successives qu'il lui fait subir. Pourtant, encouragée par Daniel de Cosnac, Henriette est plus douce avec lui et tente de donner à son mari davantage d'importance et espère que celui-ci se dressera davantage et osera être enfin un prince à l'image de son frère.
Louis XIV de France Frère par alliance, ex amour platonique
Comment ne pas succomber à la tentation de séduire le roi? Elle n'eut pas grand chose à faire, Louis était déjà charmé. Ce fut une douce amourette, elle dura trois mois. Trois mois, la période la plus heureuse de sa vie, quand Philippe ignorait tout ou faisait comme si, quand Louis brûlait d'amour pour elle. Il n'y eut rien entre eux, Louis supportait le double adultère, il était hors de question qu'il se souilla par inceste. Aussi aimait-il sa soeur bien plus qu'il ne le fallait, jamais ils n'allèrent plus loin que des caresses. Mais tout le monde connaît l'histoire, il fallut se dissimuler. La Reine-mère ne voulait pas de cela, elle excita Monsieur qui inspira l'idée du paravent. Oh comme elle s'était faite avoir à son propre jeu. Maintenant ce n'est plus qu'un amour fraternel, alors qu'elle souhaiterait tellement plus.
Athénaïs de Montespan Amie
Les deux demoiselles s'entendent à merveille. Elles se ressemblent et se comprennent, se racontent leurs petits secrets. Bien qu'Henriette soit légèrement agacée par le visage de prude que présente Athénaïs à la cour, elle en reste néanmoins amusée. Lorsqu'elles se retrouvent la Montespan et Madame s'en donnent à cœur joie et crachent sur la reine, sur les amantes du roi, sur Monsieur... Sur tout le monde. Mais dernièrement certains mots déplurent fortement à Madame et sans l'intervention de Monsieur, Athénaïs aurait été bonne pour un exil pur et simple. Athénaïs fait désormais attention à ses paroles en la présence de la duchesse d'Orléans.
Catherine de Monaco Amie, confidente
C'est une relation assez curieuse qu'il y a entre les deux princesses, par moment particulièrement ambiguë. On prétend que Monsieur aurait une fois surpris son épouse et Catherine dans une situation... inhabituelle, gênante. Henriette retrouve ses attitudes d'enfant avec Catherine, son aînée de 2 ans. C'est généralement dans les bras de la princesse de Monaco qu'Henriette vient répandre ses larmes, lorsqu'elle ne supporte plus, lorsqu'elle ne tient plus son sourire. C'est le soutien, la force qu'elle pouvait auparavant trouver en sa mère, mais qui, aigrie par les difficultés de la vie, n'est plus qu'amertume.
Philippe de Lorraine Ennemi juré
Elle le hait. Il lui offre des sourires doucereux. Henriette n'a jamais pu le supporter et elle est convaincue que c'est lui qui l'a dénoncé auprès de Monsieur. C'est vrai, il faut le reconnaître, mais pour une fois Philippe n'avait lancé cette rumeur qu'au hasard... Et il avait touché juste. Il en rit encore. Le chevalier fait tout auprès de Monsieur pour discréditer son épouse, lui glisse quelques commentaires par-ci par-là qui excite sa jalousie, et rend une possible réconciliation avec sa femme tout à fait impossible. Une accalmie dans le couple Orléans? Impossible, Philippe veille.
Louise de La Vallière Rivale
Louise ne devait être qu'un paravent, un paravent et pas davantage! Le Roi s'est détourné d'Henriette au profit de cette petite boiteuse qu'elle avait aimé et dénigré en son temps, cette petite qui, sans Madame ne serait rien. Henriette a sous-estimé Louise, et c'est avec amertume qu'elle supporte la demoiselle dans sa maison, bien que sa véhémence soit moins forte qu'aux premiers jours. Henriette sourit de voir son cousin se détourner de la jeune femme et espère que ce sera définitif. Elle sait que le Roi lui a retiré sa confiance après avoir comploté avec Guiche contre Louise, alors elle se fera douce et attendra un signe.
Marie-Madeleine de La Fayette Amie,confidente
Elles partagent toutes les deux une mélancolie qu'elles ne comprennent que trop bien l'une chez l'autre. Henriette et Marie-Madeleine s'apprécient sincèrement et se lièrent d'une profonde amitié. Dernièrement le passe-temps de la princesse et la jeune comtesse est d'écrire les mémoires d'Henriette, celle-ci trouvant que son amie écrit parfaitement. Elle lui raconte sa vie pendant de longues heures, et oublie les jalousies terribles de son mari dans les sourires doux de Marie-Madeleine.
Diane Mantel Maitresse
Travailler pour Henriette d'Angleterre est un honneur difficile à assumer. La précieuse est d'une exigence incomparable autant en ce qui concerne le soin de ses tenues que le comportement à avoir quand on a l'honneur de travailler dans sa domesticité. Mais finalement Madame avec son humeur et son esprit sait faire pardonner ses caprices et ses demandes irréalisables.
Jean Racine Protégé
Quel esprit que celui de ce jeune homme, charmant, cultivé, raffiné. Henriette apprécie Racine pour sa galanterie, ses sourires doucereux et cette répartie qui peut être d'une acidité mortelle. Elle aime aussi ses écrits, aussi décide-t-elle d'étendre sa gracieuse protection autour de cet homme prometteur et dont la compagnie l'amuse. Racine est le plus parfait des courtisans auprès de Madame et il sait parfaitement qu'il a là toutes les cartes en main pour assurer ses arrières.
Daniel de Cosnac Collaborateur, ami
Henriette est une grande et digne jeune femme, une belle jeune femme, mais surtout une femme intelligente. Daniel est parvenu à faire entendre raison à Madame. Philippe doit obtenir plus d'assurance, et Daniel et Henriette tentent de pousser le Duc d'Orléans vers des sommets qui lui ont été fermés. Henriette apprécie Daniel et surtout le fait qu'il se tourne vers elle et non pas vers les mignons pour servir son mari. Elle voit aussi que son seul intérêt se trouve en elle et en Philippe, elle ne refuse pas une amitié en ces temps où elle se fait si rare.
Dernière édition par Deus Ex Machina le Sam 11 Fév - 18:19, édité 1 fois
Deus Omnipotens
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Sam 11 Fév - 18:13
La Grande Mademoiselle
Métier/Titre(s) : La Grande Mademoiselle, Petite Fille de France, Princesse de Montpensier et une foultitude de titres aussi divers que variés Âge : 39 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon latin - Bon grec -Excellent italien Niveau d'alphabétisation: Excellent Situation: Célibataire Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Date de naissance : 29 mai 1627 Religion: Catholique Groupe : Cinna Personnage ayant existé :Oui Avatar : Glenn Close
Eh bien? Qui êtes-vous?
Avoir pour père le plus grand comploteur de son époque n'est pas aisé, heureusement que celui-ci est frère et oncle de roi, on ne touche pas à la vie d'un Fils de France, même si on le voudrait. Gaston d'Orléans n'a jamais aimé sa fille, issue d'un mariage dont il ne voulait pas avec Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, une des plus grandes fortunes du Royaume. Argent qu'il ne fallait pas perdre, qu'il fallait absolument rattacher à la couronne. Et il n'y aura pas d'autre héritier que Mademoiselle, sa mère meurt en la mettant au monde, elle est la plus grande fortune d'Europe. Son père n'en a toujours jamais fait qu'à sa tête, il s'est remarié, par amour... Comme si Gaston pouvait aimer autrement que par la trahison. Enfin quoi qu'il en soit, la jeune enfant est envoyée en exil à Bruxelles, aux côtés de la Reine-mère, sa grand-mère: Marie de Médicis exilée par son roitelet de fils. Une vieille acariâtre, amère, nostalgique du pouvoir qu'elle a possédé et une enfant de cinq ans, déjà orgueilleuse et consciente de son rang. Les dix années d'exil seront longues. Elle revient à la cour à temps pour rencontrer son oncle, le roi Louis, roi qui meurt et laisse place à un nouveau Louis, un poupon... Mais un poupon célibataire. Anne-Marie Louise a refusé tous ses prétendants jusque là, à cause de feu son oncle, de son père et de son propre caractère. Pourtant elle ne serait pas contre le titre de Reine de France, elle en serait même satisfaite. Mais ce damné cardinal, cet italien rouge fait tout pour briser ses plans et il y parvient. Elle le déteste. Alors la jeune femme rejoint son père, rejoint son cousin Condé, elle rejoint la Fronde contre Mazarin. Elle ne craint pas, son caractère est plus que fort, elle est Petite fille de France rien ne l'atteindra et ils se battent pour une juste cause. Bouter l'Italien hors de France, se marier au roi. Elle est exilée en Bourgogne pendant trois ans, où elle doit faire pénitence de son erreur et de ces boulets de canon qu'elle a fait tirer depuis la Bastille sur les troupes royales, et donc sur son cousin, sur Louis. Revenue à la cour, elle mène une vie de princesse, de faste, s'épanouit dans les salons qu'elle chérit, et aime bien ce petit roi devenu grand auquel elle ne peut plus se lier par les liens du mariage, puisque déjà pris par une autre. Tant pis pour lui, peut-être trouvera-t-elle un autre homme... Anne d'Autriche trépassée, et sa rancune avec, elle peut bien faire ce qu'elle veut, du moins dans une certaine mesure. Louis s'en mordra les doigts, ou en rira avec elle c'est selon.
Ah... Et qui vous recommande?:
Louis XIV de France Cousin
Tous deux se respectent profondément. Louis apprécie cette grande dégingandée qui un jour a eu l'audace de tirer au boulet sur lui et qui aime le lui rappeler dans un rire de temps à autre. Le roi aime cette fougue chez sa cousine, et sa cousine apprécie la force du souverain, sa dignité et sa noblesse. Elle rit encore d'avoir voulu se marier avec lui, et taquine Louis en lui rappelant sa grande fortune et son haut lignage égal au sien. Aussi, sans jamais dépasser les limites et la place qui est la sienne, Anne Marie Louise s'amuse et amuse tout à la fois son cousin le roi.
Antonin de Lauzun Ami, amour naissant
La première fois qu'elle l'a vu c'était au Grand Caroussel, sublime dans son armure de romain. A ses côtés elle se sent jeune de 20 ans. Il est fantasque, elle l'est aussi. Et puis n'est-il pas charmant lorsque son sourire renforce le trait mortel qui vient d'achever sa dernière victime? Anne-Marie Louise trouve ce petit marquis vraiment amusant. Elle ne réalise pas encore qu'elle tombe peu à peu sous son charme et continue de s'étonner que ses pensées semblent être si souvent dirigées sur Antonin. Bah... Elle passera bientôt à autre chose assurément.
Soyons clairs, pour une raison qu'elle ne s'explique pas Anne Marie Louise a toujours été excessivement exigeante avec le musicien. C'est elle qui l'a eu la première sous son toit, en tant que garçon de chambre et elle considère que sans elle jamais le florentin n'aurait pu devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. La Grande Mademoiselle aime rappeler ce lointain passé à Lully ce qui ne lui plaît pas vraiment. Mais il en sourit et relance à la cousine du Roi des piques qu'elle a le plus souvent mérité et qu'elle savoure derrière un semblant de regard offusqué.
François Desgrez Gêne trop haut placée
On apprit récemment à la princesse de Montpensier que deux de ses plus proches servantes avaient été soupçonnées à tort et interrogée de la plus rustre façon par le dénommé Desgrez. Outrée qu’on puisse ainsi soupçonner des gens en qui lui sont si proche, Marie-Louise exigea de rencontrer l’exempt de police afin de lui expliquer sa façon de penser. Les choses furent mises au clair : qu’un nouveau dérapage lui arrive aux oreilles et elle userait de son pouvoir d’influence pour mettre François sur le touche. Il lui en faudrait cependant plus pour abandonner ses méthodes radicales. A l’avenir il se contenterait de plus de discrétion, voilà tout.
Jean de La Fontaine Protégé
Après la disgrâce de Fouquet, la situation de Jean était... peu enviable. Criblé de dette par la mort de son père il était dans la nécessité absolue d'une protection, qui était de toute manière nécessaire à tout artiste voulant vivre de son art. Lorsque Gabrielle de Thianges comprit la détresse de La Fontaine elle l'emmena chez la Grande Mademoiselle qui fut bien trop ravie de pouvoir offrir sa protection à cet esprit si singulier et charmant. Les rêves de La Fontaine plaisent à Anne-Marie, et cette dernière compte bien garder à son service cet homme si doux, cet ami si plaisant.