Métier/Titre(s) : Officiellement, il aide son vieux père menuisier. Officieusement, il a des tendances cleptomane. (bon, peut-être plus que des tendances...) Âge : 24 ans. Origines : Françaises. Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise (uniquement dans le cas de personnage parlant d'autre langue que le français): Parfaitement français & bon anglais. Orientation sexuelle : Bisexuel. Situation: Célibataire. Date de naissance : 16 août. Religion: Catholique. Groupe : Truand. Personnage ayant existé?: Nop. Avatar : Craig Horner.
Le Miroir ...
« Gabriel ?» Une touffe de cheveux bruns bougea légèrement. Un grognement légèrement bestial retentit dans la petite chambre, arrachant un sourire désabusé à la jeune fille se tenant sur le pas de la porte. « Il est déjà six heures...» Un second grognement, beaucoup plus dangereux, sortit de sous la couverture élimée. Si elle n'y était pas habituée, elle aurait presque eu peur. Presque. Elle attendit quelques minutes. Une main abîmée par le travail manuel se glissa hors du lit, poussant le tissu. La jeune fille rougit légèrement en s'apercevant que son grand frère ne portait rien. Il l'avait fait exprès, elle en était sûre. Les muscles de l'endormi se mirent en mouvement, roulant sous la peau dorée par de nombreuses heures au soleil. Gabriel s'assied sur sa paillasse, lançant un regard peu avenant à sa soeur. Durant quelques secondes, elle soutint les yeux noirs pour la forme et sa fierté, avant de se détourner et de partir la tête haute. Il était chiant. Un sourire amusé étira les traits indéniablement masculins, dévoilant une rangée de dents blanches. Le jeune homme glissa une main dans ses cheveux, les ébouriffant comme à son habitude tout en baillant à s'en décrocher la mâchoire. Six heures. Avec peu d'entrain, il se leva, étirant les muscles de ses jambes. Il avisa ses vêtements de la veille posés à même le sol. D'un pas lourd, il se dirigea vers eux et les enfila rapidement. Il avait toujours cet air négligé mais diablement attirant. Il était le pauvre fils du menuisier, celui qui se levait tous les matins pour aider son vieux père. Les mains abîmées à force de couper et poncer, la peau dorée par le soleil, la barbe de quelques jours...il était l'artisan typique. Mais il était aussi le type au sourire charmeur et mystérieux qui faisait fondre les jeunes demoiselles. Gabriel plongea ses mains dans l'eau et s'aspergea le visage. Plus frais qu'au réveil, il quitta son cocon et sortit dans la petite cuisine. « Oh Gabriel ! Tu pourrais faire des efforts !» Sa mère s'avança vers lui, une moue contrariée sur le visage. D'un geste brusque, elle arrangea la chemise de son fils, la boutonnant convenablement. Le jeune homme roula des yeux. Lorsqu'il mettrait un pas dehors, il la déboutonnerait à nouveau.
... n'est pas le reflet de l'âme
On dit beaucoup de choses sur Gabriel. Par exemple, la voisine le trouve charmant et serviable. Il sourit sans cesse et vient l'aider lorsqu'elle en a besoin. Il ne rechigne pas à plus de travail. On a toujours l'impression de ne pas le déranger, comme si finalement, il ne vivait que pour aider les autres. Pourtant, on sait très bien qu'il doit avoir une vie. Mais on le voit rarement aller aux bals ou dans les bordels. À croire qu'il préfère seulement attirer les jeunes filles dans ses filets en souriant. On ne lui connait aucune réelle conquête. On aime le voir sourire et l'entendre rire. Il fait partie de cette catégorie de gens qui ont le sourire communicatif. On ne peut s'empêcher de l'apprécier, on a l'impression que c'est inné chez lui. Et pourtant. Ses sourires, ses beaux gestes, tout est calculé. Il n'est pas faux, mais derrière chacun de ses actes se cache une fin. Et vous, vous n'êtes qu'un moyen pour qu'il l'atteigne. Malgré son statut d'artisan et malgré le peu d'éducation qu'il a reçu, c'est quelqu'un d'instruit qui apprend très vite. Il aime enrichir son vocabulaire et manipuler avec de jolis mots les esprits. Cela lui est extrêmement bénéfique notamment pour faire tourner en rond les gardes le soupçonnant d'avoir volé. Et ça marche. Avec ses belles paroles, il instaure le doute et s'échappe avant de se faire épingler. C'est de l'art, selon lui. Mais il ne faut pas non plus se leurrer. On sait très bien que le fils du menuisier a de nombreux défauts, sa soeur pourrait aisément vous en faire une liste. Il est d'une jalousie maladive qui est renforcée par une vilaine possessivité. Vous imaginez le mélange ? Impossible de lui piquer sa tartine de beurre et son bol de soupe. Ah non ! Jamais. Ou vous verrez deux billes noires se braquer sur vous avec rage. Et il est rancunier le garçon. Il est difficile de s'excuser auprès de lui et il ne fera rien pour faciliter la chose. Et il est difficile de lui arracher des excuses, bien trop fier pour avouer ses torts. Si vous vous brouillez avec lui, c'est à vos risques et périls. Mais sinon, on aime son sourire.
Dernière édition par Gabriel Mayet le Dim 2 Sep - 21:46, édité 5 fois
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Mar 7 Aoû - 20:39
On naît tous un jour ...
Pas de vase en porcelaine. Pas de cuillère en or. Ni de couches en soie. Ou d'affreuses perruques. Juste une petite maison en centre-ville. Une échoppe de menuisier. Et une cuillère en bois.
Je suis né comme la plupart des gens normaux chez moi. C'était un seize août et il faisait relativement chaud selon les dires de ma mère. Pour mon plus grand malheur, je ne suis pas l'aîné de la famille. J'avais déjà un frère, de cinq ans plus vieux que moi. Et il me détestait. Pourquoi ? J'ignorais la réponse et je l'ignore encore. J'ai eu une petite soeur. Chiante. Criarde. Collante. Mais mignonne. Comme tout bon fils, j'aidais mes parents. Certes avec une certaine réticence mais je le faisais de bon coeur. Couper du bois, faire des meubles n'avaient jamais été ma vocation. Je préférais délester certains de leurs biens. Ou bien m'approprier sans autorisation certains objets. Voler était mon passe-temps favori.
Huit ans.
Il courait comme un malade, jetant parfois quelques coups d'oeuil anxieux par dessus son épaule. Les gardes se rapprochaient à vive allure, leurs armes claquant contre leurs flancs. Gabriel s'engouffra dans une petite rue, se glissant entre les différents passants. Mais les pas lourds et précipités des hommes continuaient de retentir non loin de lui. Il serrait avec force le bijou dans sa main, ne souhaitant pas le perdre en courant. C'était pour sa mère. La dame à qui il venait de le prendre disait que c'était magique. Alors, si ça pouvait soigner le mal qui rongeait sa jolie maman, il s'était senti obligé de le prendre. Parce qu'il ne voulait pas qu'elle disparaisse comme sa grand-mère. Ça faisait trop mal. Et il ne voulait pas pleurer. Il avait besoin d'elle. D'un bond, il sauta sur une petite caisse et grimpa sur le rebord d'une fenêtre. Il se saisit d'une corde qui pendait - sûrement pour faire monter des objets- et se hissa sur le toit d'une petite maison. Il était habitué à toutes ces acrobaties, passant la plupart de son temps à s'amuser avec ses amis sur les toits. Pour certains, cela pouvait s'apparenter à de la folie mais Gabriel était particulièrement doué dans ce qu'il faisait. Il n'était tombé qu'une seule fois, de pas très haut, et s'était relevé immédiatement après. Parce que c'était en tombant qu'on se forgeait. Ainsi, rien ne l'arrêtait, enfant. Ni la garde, ni les marchands, ni un mur. Il était monté sur ressorts, sans arrêt en train de bouger et sortir. Il s'accrocha à un lierre et descendit souplement le long du mur. Il vérifia bien qu'aucun garde n'était dans le coin et s'engagea dans la rue. En quelques minutes il regagna sa petite maison. Il poussa la porte avec un sourire immense et se mit à courir vers la chambre de ses parents. « Maman ! Maman !» Il déboula dans la pièce comme un malade et se jeta sur le lit. Sa mère sourit et ne fit aucun commentaire. De toute façon, son petit Gaby ne changerait jamais. Et elle ne voulait pas qu'il perde son joli sourire qu'il arborait en ce moment même. « J'ai un cadeau magique pour toi. - Ah ? Montre-le moi.» Gabriel ouvrit sa petite main. Un collier en or, serti de pierres précieuses y reposait sagement. Madame Mayet fit les gros yeux devant la "trouvaille" de son fils. Elle le lui prit précipitamment des mains, l'air affolé. « Où as-tu pris ça ?! Gabriel ! - Bah...au marché... - Comment l'as-tu acheté ? fit-elle avec inquiétude. - Je l'ai pas acheté. Je l'ai pris.» Elle devint livide tout en contemplant le bijou avec des gros yeux. Elle l'avait toujours su. Gabriel avait un sérieux problème avec la notion de propriété.
Douze ans.
« Attends, non...Gabriel...on n'a pas le droit ! - Mais tais-toi.» Le jeune intrépide fit les gros yeux à sa petite soeur et grimpa avec agilité, se retrouvant en haut de la clôture. Il tendit une main à la petite fille et la hissa à ses côtés. Silencieusement, les deux enfants se laissèrent glisser de l'autre côté, atterrissant lestement dans un petit jardin. Le décor était magnifique. Ils n'avaient jamais vu de parc aussi beau et féerique. Gabriel avait l'impression de se retrouver au beau milieu de l'un de ces contes que sa mère leur lisait parfois le soir. Avec des fleurs aux parfums exquis et aux couleurs vives. Des papillons voletant et captant les rayons du soleil. Une pelouse si verte qu'elle donnait mal aux yeux. Il ne manquait plus que la princesse aux longs cheveux blonds et le prince et son cheval. C'était idyllique et totalement injuste. Il y avait littéralement un mur qui séparait les pauvres gens comme lui et ceux qui vivaient dans les grandes demeures. Pourquoi eux n'avaient-ils pas le droit à des jardins aussi beaux ? Pourquoi devaient-ils travailler comme des malades pour ne serait-ce que manger un bout de pain aux repas ? Tout en grimaçant, il attira sa soeur un peu plus loin, près d'un magnifique jardin de roses. Il sortit d'une de ses poches une paire de cisailles et s'attela à découper les plantes. Avec méticulosité, sa soeur choisissait les plus jolies fleurs et lui les ramassaient. Ils avaient dans l'idée de faire un beau bouquet pour l'anniversaire de leur mère qui survenait le lendemain. Cette année Gabriel avait décidé d'éviter de la rendre furieuse en lui ramenant un objet "pris sans autorisation" dans les poches des passants. Il se souvenait encore - et la sentait - de la claque magistrale de l'année passée ainsi que du savon de son père. Depuis, il continuait de vider les poches des autres sans en informer ses parents. Il cachait son petit butin dans une vieille grange abandonnée un peu plus haut dans la ville. Il affectionnait énormément tout ce qui brillait telle une pie. Bracelets, colliers, pierres, montres... ce qui attirait son regard finissait toujours entre ses mains. « On en a assez. On rentre ? - Oui. Mais tu m'aides à grimper, hein Gaby ?»
Dix-sept ans.
La hache fendit le bois sans pitié dans un crac retentissant. À quelques pas de lui, un oiseau s'envola en poussant un petit cri apeuré. Le tronc qui se tenait quelques secondes auparavant debout avec fierté, s'affala sur le sol mou de la forêt, le faisant trembler quelque peu. Son père se retourna vers lui, et roula des yeux. « Tu pourrais prévenir mon fils quand tu abats un arbre. Un jour, tu vas écraser quelqu'un. - Mis à part toi et des fourmis, il n'y a personne ici.» Peut-être un ou deux animaux intrépides. Mais cette petite clairière était aussi calme qu'une église. Et aussi ennuyeuse aux yeux de Gabriel. Toutes les deux semaines, il accompagnait son père couper du bois et l'aider à le ramener en ville. C'était long. C'était dur. C'était d'un ennui mortel pour lui. « Que fais-tu la nuit lorsque tu sors ?» Sa hache manqua de peu son pied. Gabriel darda un regard faussement interrogatif sur son paternel. Il savait parfaitement que l'homme savait pour ses sorties nocturnes. Mais il n'avait jamais imaginé qu'il oserait lui demander... « Ne me regarde pas avec cette tête d'ahuri. Je sais que tu sors en douce lorsque tout le monde est censé dormir. Où vas-tu ?» Dire la vérité ? Mentir ? Ou modifier la vérité ? La franchise n'avait jamais été son fort. Puis que pouvait-il bien dire à son père ? Oh tu sais, je traîne dans les rues, je passe voir le Rat qui me file des bonnes adresses. Je fouille ces dites adresses, vide les coffres et range mon butin dans ma cachette. Ensuite, si je ne suis pas trop fatigué, je trouve un ou une noble pas très frais et le raccompagne chez lui. Je passe un moment agréable puis j'attends qu'il ou elle s'endorme avant de m'éclipser avec quelques unes de ses affaires comme "rémunération". Non. Il ne pouvait décemment pas dire ce genre de choses à son père. « Rien d'intéressant... - Gaby... je ne dirais rien tu sais ? Tu as le droit d'avoir une vie en dehors de la maison. Mais ta mère s'inquiète...» Le jeune homme déposa sa hache contre un arbre et s'épongea le front avec un coin de sa chemise. Il fit mine de réfléchir puis opta pour un mensonge passe-partout et probable. « Je crois que...je suis amoureux d'une fille.» Son père ouvrit puis ferma la bouche ne sachant quoi dire. Gabriel, lui, jubilait. Ça marchait à tous les coups. Mais la fille qui le ferait chavirer n'était pas encore née.
Vingt ans.
Il se glissa par la fenêtre, faisant attention à ne rien faire tomber. Avec grâce, il retomba sur ses pieds, guettant le moindre bruit ou mouvement. La Lune éclairait faiblement la pièce, lui donnant assez de lumière pour se repérer et terminer sa petite besogne. C'était l'affaire de quelques minutes. Silencieusement, il se déplaça dans la petite pièce, fouillant avec dextérité les meubles. Ses gestes étaient presque mécaniques, son cerveau n'ayant même plus besoin de réfléchir aux possibles cachettes. Les gens n'avaient pas vraiment d'imagination. C'était soit le tiroir à sous-vêtements, derrière un tableau ou sous le matelas. Il était habitué désormais. Mais cette fois-ci, les meubles ne lui offrirent pas grand chose. Quelques missives, des livres. Pas de valeurs. Pourtant, selon le Rat, on cachait un joli petit butin ici. Il retourna chaque tableau, inspectant minutieusement les murs à la recherche d'un petit recoin pouvant cacher n'importe quoi. « Bonsoir bel étranger...» Gabriel sursauta et se cogna à la table de chevet qu'il inspectait pour la seconde fois. Il se tourna vivement, une main frottant son front le faisant souffrir. Devant lui, un sourire moqueur sur les lèvres, secouant une petite bourse entre ses mains, elle. Il la détestait. Il la haïssait. Si elle pouvait mourir dans un fossé et se faire manger par une bande de chiens sauvages il en serait heureux ! « Oh. Tu n'as pas l'air heureux de me voir ? Mais se pourrait-il que...tu cherchais ceci ? - Qu'est-ce que tu fais ici ? - Je suis chez moi mon Gaby. Je trouve ça agréable que tu viennes me rendre visité au beau milieu de la nuit. Ça me rend toute chose.» Il était chez elle ? Gabriel maudit le Rat pour son information. La prochaine fois il ne se gênerait pas pour leur hurler dessus avec hargne. L'envoyer chez elle...cette nymphomane complètement cinglée...Tous ceux qui faisaient le même "métier" que lui savaient qu'il fallait l'éviter comme la peste. Sans un mot, ni un regard, il se déplaça vers la fenêtre dans l'intention de quitter cette chambre trop dangereuse. « Si tu fais ça, je hurle. Et si je hurle, mon père envoie ses hommes. Et adieu mignon Gaby.» Valait mieux se faire attraper par une bande de molosses sans cervelle. Il sauta par la fenêtre et s'élança dans la rue. Alors qu'il tournait dans une ruelle adjacente, il entendit distinctement le hurlement de crécelles. Il sourit, serrant une enveloppe dans son poing. Ce n'était pas grand chose mais il pouvait faire chanter un noble avec ça. Et qui sait ? Peut-être entrer dans la Cour s'il négociait bien les choses...
Dernière édition par Gabriel Mayet le Dim 14 Oct - 14:03, édité 15 fois
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Mar 7 Aoû - 20:39
Ôtez le masque !
Prénom (Pseudo) : Donkey † Âge : 18 ans. † Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? Je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui a une tante qui connait un type qui connait la fille du boulanger qui... //SBAFF// † comment trouvez-vous le forum ? † Le code du règlement : OK by Léanna† Un dernier mot ? Like a boss.
test rp, un minimum de 300 mots est demandé:
J'avais la flemme d'en faire un. Donc c'est un vieux. Il date de deux semaines je crois.
Isaac consulta à nouveau son portable. Pas de nouveau message. Il souffla d'ennui et s'appuya contre le mur, fixant l'arrêt de bus de l'autre côté de la rue. Il se sentait un peu...oppressé. Peut-être à cause de la nuit sans Lune ? Ou bien de ce réverbère clignotant ? Ou des ombres se dressant contre les murs ? Quoiqu'il en soit, il avait l'impression d'être dans l'un de ces films d'horreurs à petits budgets. Il surveillait du coin de l'oeil la petite rue adjacente d'où pouvait surgir n'importe qui et...n'importe quoi. Un rire nerveux s'échappa de sa gorge. Il avait peur. Tout ça à cause de ses amis et leurs histoires à dormir debout. Comme si une communauté de monstres vivait à la Nouvelle-Orléans. Il était là depuis cinq ans et il n'avait pas vu l'ombre d'un Edward Cullen ou d'un Jacob. Ce n'était que des rumeurs de bonnes femmes. Il sursauta lorsqu'une poubelle tomba dans la petite rue si inquiétante. Il retint son souffle, les yeux fixés sur le bout de la ruelle, sa main crispée sur son portable. Un chat en sortit et traversa la route. Il était décidément dans un film d'horreur à petit budget. Où était le psychopathe sanguinaire ? Fébrilement, il sortit de la poche de son blouson son portable et composa un sms à l'adresse de son ami censé venir le chercher. -Putain mec t'es où ? Il fait froid. Dépêche.- Un second bruit attira son regard. Il chercha sa provenance mais rien d'inhabituel ne lui sauta aux yeux. Il glissa une main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu pour se redonner une certaine contenance. Puis il plongea ses mains dans les poches de son jean et s'appuya à nouveau contre le mur, non sans continuer sa surveillance. À New-York, il n'avait pas souvenir d'avoir autant flippé. C'était sûrement à cause des rumeurs et des mythes. Inconsciemment ça devait le travailler un peu. Juste un tout petit peu. Parce que c'était connu, Isaac était du genre ultra-rationnel. Pour lui, le surnaturel n'était qu'une invention de l'humain destinée à le rassurer sur des choses inexplicables par la science. Ensuite, les vampires et les bestiaux en tous genres n'étaient que des monstres inventés par la religion afin d'apeurer leurs disciples. Il n'y avait rien de vrai dans tout cela, c'était les habitants eux-mêmes qui entretenaient la peur. Rien d'autre. Et les meurtres bizarres étaient juste l'oeuvre d'un type dérangé. Il n'y avait qu'à se référer à des cas antérieurs pour savoir que des humains étaient capables du pire. Jeffrey Dahmer, bel exemple. Son smartphone vibra et émit un petit son. -J'arrive. Désolé. Je finissais mon devoir pour Banner. Je suppose que toi tu l'as déjà fini depuis un bail "Monsieur je me tape des A".- C'était faux ça ! Il avait déjà eu des B et même des C. Puis, il bossait énormément pour réussir son année. Et il aimait ce qu'il faisait, cela jouait énormément sur les notes. Il était passionné par la médecine et ne rêvait que d'une chose : devenir enfin interne. Il avait conscience que sa vie sociale serait encore plus réduite mais cela en valait le coup. Il voulait soigner des gens. Les sauver. Leur redonner le sourire. Bien sûr, il serait aussi obligé d'annoncer des décès mais il s'y ferait. Ce n'était qu'une question d'habitude et il allait se forger sur place. « Excuse-moi ? » Isaac sursauta violemment, son coeur rata un battement. Devant lui, emmitouflé dans un manteau noir, se dressait un homme. Il ne l'avait pas vu arriver, ni même entendu. Un psychopathe ? Il le savait ! L'ambiance lugubre, le lampadaire, le retard de James...Il allait se faire violer dans cette petite ruelle ! Puis dépecer ! Puis...« T'as pas une cigarette ?» « Ah. Euh...non. Je ne fume pas.» C'était mauvais pour la santé. « Ah dommage. T'attends quelqu'un ?» Étrangement, le cerveau d'Isaac se déconnecta, comme si quelqu'un venait d'appuyer sur le bouton pause. Ses yeux étaient plongés dans ceux de l'étranger, il s'y noyait. Ils avaient une jolie couleur noire. Deux puits sans fond. Comme si le monde autour de lui avait arrêté de tourner. Plus rien ne comptait mis à part cet homme « Oui, un ami. Mais il est en retard.» « Ah, c'est bête. Tu veux venir boire un truc chez moi ?» « Ouais.» Mais qu'est-ce qu'il faisait ? Ses jambes se mirent en mouvement mues par quelque chose qui le dépassait. Docilement, il emboîta le pas à l'étranger. Il n'avait pas peur. Il ne ressentait pas grand chose à part l'envie de suivre l'autre. Mais au bout de quelques mètres à peine, une voiture passa près d'eux. « Tu montes ?» Isaac cligna des yeux. Devant lui, installé au volant de sa vieille Ford, James. « Bah, t'as vu un fantôme ?» Il secoua négativement la tête et grimpa aux côtés de son ami le visage blême. « Y avait pas un type avec moi ? Grand, manteau noir, tête de psychopathe ?»« Ouais bien sûr. T'étais accompagné de Néo mais bon, j'ai pas osé l'inviter...» Néo ? De quoi...Isaac roula des yeux. « Ahah. Je suis mort de rire là.» « Écoute c'était Néo ou Dracula. Comme t'aimes pas spécialement les histoires de vampires, j'ai préféré faire référence à ce film culte que tout...» Dracula ?
Dernière édition par Gabriel Mayet le Dim 2 Sep - 21:58, édité 4 fois
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Mar 7 Aoû - 20:41
Je te les laisse t'inquiètes ! ^^
Ahah un Gaby !! ^^
^^
J'ai hate de lire ta fiche !! Bienvenue !! xDDD ^^
Deus
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Mar 7 Aoû - 20:47
Un nouveau membre qui a l'air assez possessif :3 C'est vrai que Léanna à tendance à chiper les affaires des autres o:3 faut se méfier 8D
La bienvienduuu et le bon courage pour ta ficheuh
Si tu as des questions, je pourrai éventuellement y répondre
Monsieur
Titre/Métier : Fils de France, Frère unique du Roi, Duc d'Orléans Billets envoyés : 4140 Situation : Marié à Henriette d'Angleterre
Mar 7 Aoû - 20:54
Moi ? Jamais Monsieur :3
Avec Lisabelle je dis pas mais moi...
Deus
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Mar 7 Aoû - 20:54
Ahah merci. En fait je marque mon territoire et si on touche, je mords.
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Mar 7 Aoû - 21:12
Tu fais bien xDD
Méfies toi aussi du territoire de Gaby *sifflote sous les traits de Lisabelle*
Deus
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Mar 7 Aoû - 21:16
J'la bouffe Gabrielle. Son territoire aussi.
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Mar 7 Aoû - 21:18
et bien et bien... que de virulence (je préfère pas imaginer la manière dont tu marques ton territoire o:3)
Gabriel Mayet a écrit:
Officiellement, il aide son vieux père menuisier. Officieusement, il a des tendances cleptomane. (bon, peut-être plus que des tendances...)
je me suis marré tout seul xD
Dernière édition par Monsieur le Mar 7 Aoû - 21:22, édité 2 fois
Monsieur
Titre/Métier : Fils de France, Frère unique du Roi, Duc d'Orléans Billets envoyés : 4140 Situation : Marié à Henriette d'Angleterre
Mar 7 Aoû - 21:21
Gabriel Mayet a écrit:
J'la bouffe Gabrielle. Son territoire aussi.
Il n'est pas permis de traumatiseer les modos xDD ou disons pas sans masque xD
Ravie de voir un nouveau truand :3
Deus
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Mar 7 Aoû - 21:29
Monsieur a écrit:
et bien et bien... que de virulence (je préfère pas imaginer la manière dont tu marques ton territoire o:3)
Je fais pipi sur les gens. C'était trop tentant là. Désolée
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Mar 7 Aoû - 21:44
Ne le sois pas
On est une bande de fous donc bon :3 ça va pas changer demain ^^
Deus
Compte Fonda
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Ven 10 Aoû - 15:34
Hello, j'adore ta fiche Et j'ai hate de voir la suite
Bon courage et à tout bientot pour un lien j'espère
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Sam 11 Aoû - 16:11
Un homme qui ne sait pas s'excuser est un idiot et un homme sans coeur Et je n'aime pas que l'on ne prenne pas soin de ses mains Un sale voleur, voilà ce que vous êtes Qu'avez-vous à me répondre Mayet ?
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Sam 11 Aoû - 16:13
Effiat combien de fois je devrais te dire qu'il ne faut pas traumatiser ni insulter les nouveaux ?
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Sam 11 Aoû - 16:20
Désolé, je sens que notre petit lien ne sera pas positif et cette idée me plait Je ne l'ai pas insulté Monsieur, il se range lui-même parmi les truands Bon je retire idiot (pour le moment ) et je m'en vais
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Sam 11 Aoû - 16:24
*lève les yeux au ciel*
Allez, files... xDD
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Sam 11 Aoû - 18:29
Antoine d'Effiat a écrit:
Un homme qui ne sait pas s'excuser est un idiot et un homme sans coeur Et je n'aime pas que l'on ne prenne pas soin de ses mains Un sale voleur, voilà ce que vous êtes Qu'avez-vous à me répondre Mayet ?
Que d'accusations. Ai-je dit que j'étais un voleur ? J'ai juste des tendances cleptomanes. De plus, certains doivent travailler pour se nourrir. Nous ne naissons pas tous avec des titres pompeux nous octroyant une vie aisée, darling. Donc, je viendrai vous rendre visite un de ces jours. Planquez vos bijoux.
Liam je t'aime.
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Sam 11 Aoû - 19:00
Ne m'appelez pas Darling je ne suis pas le vôtre. Dieu m'en préserve Vous pouvez venir me voir mais vous y trouverez autre chose que des bijoux. Bien autre chose
Mon titre de Marquis est un héritage de famille , ma famille ce qui ne m'a jamais empêché de travailler dur puisque je suis le Grand Ecuyer de Monsieur Je respecte le travail et les hommes qui aiment leur famille par une vie de sacrifices et de travail :sforzasauvemoi Mais les hommes qui volent, qui mentent et qui trichent, je les méprise car ils font trop de mal aux autres
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Sam 11 Aoû - 19:02
Ce lien entre mon BB et ce cher Mr Mayet risque d'être intéressant
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Sam 11 Aoû - 19:10
Oui; je le déteste déjà mon Pourtant, je ne déteste pas grand-monde, vous le savez bien, juste Esteban et lui :kill:
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Sam 11 Aoû - 19:16
Je ne voudrais pas être à sa place
Oui je le sais mon coeur , mais il en faut bien
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Sam 11 Aoû - 20:05
Gabriel Mayet a écrit:
Liam je t'aime.
Ne pensez pas si fort cela vous pourriez le regretter mais je pense que notre lien risque d'être intéressant :3
Effiat j'espere ne pas avoir à me répéter... On laisse les nouveaux tranquilles...
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Sam 11 Aoû - 20:24
Pardon, je ne suis plus moi-même, pardon, Monsieur Mayet