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Dernière édition par Deus Ex Machina le Mar 21 Fév - 22:38, édité 1 fois
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| | Mar 21 Fév - 22:38 |
| Molière Métier/Titre(s) : Dramaturge, Comédien, Tapissier valet de chambre du Roi Âge :: 44 ans Origines : Séparé d'Armande Béjart depuis peu, père d'une petite fille Orientation sexuelle : hétérosexuel Langues parlées : Bon Latin - Bon Italien Niveau d'alphabétisation Excellent Situation: Célibataire Date de naissance : 4 mai Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: ouiAvatar : Robert Downey Junior Eh bien? Qui êtes-vous? Il n'aurait jamais dû être comédien, il aurait dû devenir tapissier comme son père, et ses grand-pères avant lui. Jean Poquelin avait tout fait pour que son fils aîné Jean-Baptiste puisse lui succéder à la tête de l'entreprise familiale, à la tête de leur petite famille bourgeoise et aisée. La mort de sa mère à l'âge de 10 ans lui donnera la haine farouche des médecins, et un besoin d'amour inassouvi, malgré la présence de cinq frères et sœurs. Son enfance reste obscure, on dit qu'il aurait étudié au collège de Clermont chez les jésuites, qu'il y fut brillant, turbulent. Il sort de cette école à l'âge de 18 ans, enfin la vie s'ouvre à lui. Il ne veut pas être comme son père, il n'a aucune attirance pour les tapisseries et cette vie insipide de petit marchand. Pendant un an il tentera tant bien que mal de satisfaire son paternel... Il n'y prend pas goût. Et puis un jour, au détour d'une rue, un spectacle. Il est fasciné, captivé par cette vie qui se trouve sur scène et dans le regard des spectateurs. Jeune il allait au théâtre avec son grand-père maternel, il avait adoré. Comment avait-il pu oublier? Il est fasciné par la belle comédienne, et la rencontre même après la pièce, apprend son nom. Madeleine Béjart et son frère Joseph lui font redécouvrir un monde qu'il avait jusque là méprisé. A 21 ans il abandonne tout, la charge de tapissier du roi, son héritage, et crée la troupe de l'Illustre Théâtre avec les deux Béjart et quelques amis. Il prend le nom de Molière, dont il n'a jamais révélé l'origine ou la signification. Il faut bien s'envelopper de mystère pour séduire. Tout va bien au début, les spectateurs viennent, mais ce ne fut qu'éphémère, bientôt ils sont criblés de dettes, Molière est emprisonné, son père paie. Finalement il quitte Paris. En chemin il rencontre Charles Dufresne et la compagnie du Duc d'Epernon. Ils se fondent. Et cette tournée en Province le forgera. Madeleine joue divinement bien. Molière non. La tragédie, il n'y arrive pas, il n'en a désespérément pas le ton. Pourtant il voudrait tant être le plus grand tragédien de son temps. C'est là qu'il comprendra le besoin de la Comédie, le sublime de celle-ci, la beauté de la Comedia dell' Arte. Le retour à Paris est propice, Molière par ses farces et ses pitreries parvient à séduire le Roi qui offre la troupe à son frère, ce dernier leur donne pour terrain de jeu la salle du Palais-Royal. C'est le succès qu'ils n'avaient pas eu 10 ans avant. La gloire presque. Les scandales s'enchaînent. Molière s'est battu d'arrache-pied pour son Tartuffe, il se bat encore, il s'est marié à Armande Béjart et traîne derrière lui les rumeurs d'inceste. Mais le Roi l'aime toujours, alors pour le satisfaire et le faire rire, Molière ne change pas, Molière est et restera toujours Molière. Du moins il l'espère, sans quoi sa petite troupe, sa vraie famille... ne survivrait pas. Molière essaie d'oublier son récent divorce en jouant sur scène, en écrivant ses prochaines pièces. Il ne parlera plus à Armande, mais cela lui brise le cœur. Il faut se plonger dans le théâtre, faire corps avec lui... Mais il avait cru que c'était déjà le cas. IL doit se renouveler, et vite.
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| Louis XIV de France"Ami",commanditaireMolière a gagné le coeur du Roi qui apprécie ses jeux de mots, ses mots impitoyables pour tous, sauf pour lui bien sûr, ou d'une manière si subtile que le monarque peut l’ignorer sans crainte et peut rire à gorge déployée aussi longtemps que cela lui plaît. Mais Molière n'oublie pas que c'est le Roi et qu'il n'est rien de plus incertain que ce genre "d'ami". Il répond aux commandes de son suzerain et tente de le satisfaire, sachant que s'il tombe en disgrâce sa troupe se trouvera dans une situation... impossible. |
| Philippe d'OrléansAmi, mécèneMonsieur observe toujours Molière, guette chacun de ses sourires. Il aime les sourires de Molière, ils se transforment en mots, en comédies, et de quoi rient-ils? D'eux-mêmes et Monsieur le sait parfaitement. C'est pour cela qu'il adore jeter un oeil sur le travail du dramaturge, donner ses avis de temps à autre et surtout inspire et glisse des directives pour que le spectacle soit parfait. Molière quant à lui se moque du frère du Roi comme les autres, apprécie son esprit, plaint secrétement ce Prince, le respecte néanmoins. Ils se livrent souvent à des jeux d'esprits avec un certain plaisir. |
| Madeleine BéjartAmie et plus...C'est elle sa muse, c'est elle qui l'a guidé sur les planches, qui lui a donné la passion du théâtre. C'est une relation fusionnelle qu'il y a entre Madeleine et Molière. Elle veille sur lui, il lui donne du travail, même si sans lui Madeleine se débrouillerait parfaitement. Ils s'aiment, et cela fait longtemps qu'ils ont dépassé le besoin charnel entre eux. Madeleine est une soeur, une mère, une amie, une amante, et jamais il ne pourrait se passer d'elle |
| Marquise Du ParcAmie, amante, sujet d'inquiétudeElle le lui a dit et redit: elle veut jouer, elle se sent prête. Tout ça parce qu'une fois elle s'est retrouvée muette sur scène, une seule fois! Depuis cet incident Molière l'a toujours délaissée, réservant les plus beaux rôles aux autres comédiennes. Elle a certes dernièrement obtenu d'interpréter Arsinoé, mais il ne s'agit toujours que d'un troisième rôle, donné en plus par dépit car il ne plaisait pas à Catherine de Brie. Marquise admire le dramaturge, sa vivacité et son humour mordant, mais elle supporte de moins en moins sa tête de mule, cette tendance à la considérer uniquement pour ses jolies jambes et jamais pour son talent d'actrice ! Alors elle espère qu'en séduisant Molière un peu plus que de raison il succombera enfin à ses demandes. Malheureusement il faut croire que partager son lit ne le rend pas moins obtus ! |
| Jean-Baptiste LullyCollaborateur, amiCe qui n'était qu'une simple relation professionnelle est devenue une forte amitié. Les deux hommes regorgent d'une créativité débordante qu'ils allient pour le plus grand plaisir de la cour et le bien-être de ses divertissements. Le français et l'Italien ont déjà passé de longue nuit à revoir leurs oeuvres ensemble, à les accorder surtout. Et les éclats qui se sont déjà produits entre eux, violents parfois il est vrai, ne sont jamais que des éclats d'artistes passionnés. Mais Molière est parfois trop audacieux, Jean-Baptiste craint qu'il ne se fasse un jour détruire par la Cabale des dévots. Le dramaturge quant à lui regrette la trop grande courtisanerie de Lully. Mais enfin, cela ne les oppose pas davantage, et Molière aime celui qu'il a malicieusement appelé "Le Paillard". |
| Jean RacineRivalIl a du talent le marmot, c'est certain. D'ailleurs la première pièce La Thébaïde que la troupe de Molière avait dû jouer n'était pas trop mauvaise. Mais Alexandre Le Grand... Comment ce garçonnet a-t-il pu le trahir comme ça ? Donner la pièce aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne. Molière ne lui a jamais pardonné, Racine n'a jamais pardonné qu'on lui massacre ses pièces. Les deux dramaturges se sont brouillés et définitivement après une courte entente et ne se supportent plus l'un et l'autre. Molière supporte difficilement le succès qu'obtient le jeune homme, même s'il doit admettre une beauté du texte, lui qui n'a jamais réussi à écrire ou à simplement jouer une tragédie. |
| Raphaëlle VolnayMéprisComme il ne mérite pas sa place de dramaturge chéri de la cour. Certes ses pièces ne manquent pas d’intelligence, mais quoiqu’il veuille faire croire ses comédies n’atteindront jamais la profondeur et la noblesse d’une tragédie bien interprétée. Et comme si dérober le public ne lui suffisait pas, Molière a de cela quelques mois eut l’audace de tenter de la débaucher à l’hôtel de Bourgogne. Loin de se sentir flattée Raphaëlle fut vexée qu’il la croit capable de vendre son talent pour une simple farce. Et cela elle le lui fit entendre sans détour. Quel dommage que pareils beauté et talent soient gâtés par cette injuste amertume, jugea bien à raison Molière. Mais puisqu’elle s’obstine à vivre dans la troupe adverse, qu’elle ne s’attende plus à un geste bienveillant lorsque la comédie aura définitivement vaincu. |
| Isaac VauchassisJeux dangereuxMolière n'a qu'une bien piètre opinion des médecins, nul ne l'ignore, mais ses attaques contre cette profession se doivent de rester crédibles pour être efficaces! Il fréquente donc assidûment l'échoppe d'Isaac, avec lequel il s'engage parfois dans des débats sans fins qui parfois sont réutilisés pour servir de squelettes à ces dialogues, à la recherche de quelque préparation qu'il juge ridicule, ou bien d'anecdotes qui nourrissent son inspiration, ou encore pour s'imprégner de l'ambiance particulière qui y règne et tenter de la restituer ensuite dans son jeu -lui en est à la fois extrêmement flatté et un peu courroucé, car il n'est pas rare qu'il se sente comme le dindon de la farce. |
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| Madeleine Béjart
Métier/Titre(s) : Comédienne Âge :: 48 ans Origines : Française Niveau d'alphabétisation: Excellent Situation: Célibataire Date de naissance : 8 janvier 1618 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Nicole Kidman Eh bien? Qui êtes-vous? Elle vit et respire la comédie, le théâtre. On dirait une de ces figures qu'elle incarne sur scène et qui déchaîne les passions. Madeleine vit le début de sa vie avec sa très grande fratrie. Ils sont bien 7 enfants dont deux sont morts en bas-âge, mais tout de même, la vie chez la famille Béjart est donc toujours pleine de cris d'enfant et de rires. Madeleine est l'aînée des filles, la deuxième enfant avec Joseph Junior, avec qui elle gardera des liens fraternels indéfectibles. Tous les deux font leurs plus mauvais coups ensemble, le plus mauvais étant de devenir comédiens. Tous les deux vivent maintenant sur les planches. Madeleine maîtrise les masques de la comédie à la perfection, les manies avec une agilité surprenante. Elle charme, elle fascine. Et un jour elle voit un jeune homme en bas de la scène, lui a un regard différent. Il se nomme Jean-Baptiste Poquelin, il va devenir tapissier à son grand dam. Madeleine adore lui parler, il n'a en rien les manières raffinées des bourgeois, la rudesse des petites gens, il lie les deux avec subtilité et elle adore cela, son esprit, son âme. Ils se comprennent parfaitement, et Madeleine le guide sur les planches, il ne les quittera plus. L'Illustre-Théâtre fuit les créanciers en province. Ils vivent 10 années extraordinaires, dures, pas tous les jours faciles, mais... Elle n'oubliera jamais. Maintenant ils sont rentrés sur Paris, ils jouissent de la faveur du Roi, de la protection du Duc d'Orléans. Et elle, Madeleine, malgré son grand âge séduit toujours autant par sa conversation, son esprit, ses nombreux talents. Il y a eu des hauts et des bas avec Molière mais... Ils sont toujours près l'un de l'autre et elle compte bien rester à ses côtés toute sa vie, dans sa gloire comme dans ses échecs.
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| MolièrePatron, Ami et plus...C'est elle sa muse, c'est elle qui l'a guidé sur les planches, qui lui a donné la passion du théâtre. C'est une relation fusionnelle qu'il y a entre Madeleine et Molière. Elle veille sur lui, il lui donne du travail, même si sans lui Madeleine se débrouillerait parfaitement. Ils s'aiment, et cela fait longtemps qu'ils ont dépassé le besoin charnel entre eux. Madeleine est une soeur, une mère, une amie, une amante, et jamais il ne pourrait se passer d'elle. A côté d'elle on dirait parfois un enfant, ou encore un vieux couple. Leur amour a atteint d'autres sphères. |
| Marquise Du Parc"Rivale"Madeleine tente de rester tolérante envers la petite Marquise, qu'elle ne déteste au fond pas totalement. C'est une enfant intelligente, mais orgueilleuse et vaniteuse, et Madeleine commence à en avoir plus qu'assez de l'entendre geindre, d'entendre Molière se plaindre d'elle et de se questionner. Les autres femmes de la troupe sont parfois particulièrement véhémentes envers Marquise, Madeleine essaye encore de tempérer. Mais si seulement la jeune femme pouvait calmer ses ardeurs et son ambition, toute la troupe ne s'en porterait que mieux. |
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| | Mar 21 Fév - 22:38 |
| Marquise Du Parc Métier/Titre(s) : Comédienne, danseuse Âge :: 33 ans Origines : Italiennes Niveau d'alphabétisation: Bon Situation: Mariée à René Du Parc, mère d'un garçon Orientation sexuelle : hétérosexuelle Date de naissance : 1633 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Keira Knightley Eh bien? Qui êtes-vous? Elle ne se souvient pas de grand chose de son enfance, simplement qu'elle était pauvre, humide, que sa mère n'était pas là, jamais, que son père Giacomo de Gorla la battait déjà et la regardait avec une lueur étrange dans les yeux. Marguerite Jaquel était morte en mettant sa fille au monde, au moins ne verrait-elle pas sa déchéance. Son père voyant sa beauté grandissante trouve le moyen de lui apprendre la danse entre deux bouteilles. Et la beauté de la jeune fille ne cesse de grandir de jour en jour, et la lueur qui habite les yeux de son père et des autres hommes aussi. Elle est adolescente, elle subira son premier homme. Papa n'a plus d'argent, la danse ne suffit pas. Marquise a un beau visage, de belles jambes. Il vend le pucelage de sa fille cher, enfin le pense-t-il. Ce n'est qu'une bouchée de pain, ce n'est qu'un... homme aviné et grossier. Pendant encore quelques années la vie de Marquise se partage entre les ivrogneries de son père, la danse dans laquelle elle excelle, les badauds qui payent pour voir ses jambes et plus. Et puis un jour de pluie, alors que tous se sont réfugiés sous les toits pour regarder Marquise qui danse seule sur l'estrade, mais pas seule sous la pluie. Deux hommes la regardent, fascinés. Oh ce n'est pas la première fois. Ce qui sera la première fois ce sera qu'on la paye non pas pour ouvrir ses cuisses, mais pour partir, pour se marier et vivre sur les routes. Molière l'a engagé, et elle s'est mariée à René Berthelot dit du Parc, elle a abandonné son père sans remords. C'est la vie de bohème, la vie de comédien de province. Pas toujours facile, mais elle, ça la change, elle n'a plus besoin de danser pense-t-elle, elle va jouer ! La troupe après plusieurs années de routes rentre finalement à Paris, Molière en a plus qu'assez des provinciaux. Elle le comprend, la gloire n'est pas en province, mais à Paris avec le roi. Mais elle et Gros-René en ont plus qu'assez des rôles de bouffons qu'a ce dernier et les rôles de figurantes qu'elle doit se coltiner. Alors ils vont à l'Hôtel du Marais, mais sont déçus. Molière les accueille à bras ouvert, ravi de leur retour. Toujours reléguée à la troisième place, Marquise joue tout de même, sauf à la naissance de son fils Jean-Baptiste-René. Mais maintenant elle en a plus qu'assez, assez de n'être la vedette que pour les danses et les ballets. Elle veut jouer, elle s'en sent capable mais elle se sent oppressée. Si Molière ne le comprend pas, elle ira voir ailleurs!
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| MolièrePatron, AmantElle le lui a dit et redit: elle veut jouer, elle se sent prête. Tout ça parce qu'une fois elle s'est retrouvée muette sur scène, une seule fois! Depuis cet incident Molière l'a toujours délaissée, réservant les plus beaux rôles aux autres comédiennes. Elle a certes dernièrement obtenu d'interpréter Arsinoé, mais il ne s'agit toujours que d'un troisième rôle, donné en plus par dépit car il ne plaisait pas à Catherine de Brie. Marquise admire le dramaturge, sa vivacité et son humour mordant, mais elle supporte de moins en moins sa tête de mule, cette tendance à la considérer uniquement pour ses jolies jambes et jamais pour son talent d'actrice ! Alors elle espère qu'en séduisant Molière un peu plus que de raison il succombera enfin à ses demandes. Malheureusement il faut croire que partager son lit ne le rend pas moins obtus ! |
| Jean RacineAmi... et plusIl est beau, jeune, charmant, doux avec les femmes. Pas d'odeurs de mauvais vin ou de foin, non seulement un goût léger de ce qui devait être du bon vin et une odeur de parfum. Elle se sent bien sale dans les bras d'un homme si propre et si "noble" d'esprit. Car oui il y a quelques petites choses qui se passent entre Marquise et le jeune Racine. Elle aime Molière, mais comme à sa façon elle aime Gros-René, comme elle aime Racine. Qui sait peut-être que lui, il lui donnera le rôle dont elle rêve depuis si longtemps... |
| Thomas CorneilleAmusementSon grand frère avait écrit à l'adresse de cette sublime jeune femme une stance adorable... Marquise s'en est moqué, gentiment dit-on mais tout de même. Aussi Thomas est-il partagé entre sa propre admiration pour la jeune femme, dont la beauté le stupéfie, et une certaine irritabilité quant à son attitude vis-à-vis de son frère. Marquise quant à elle trouve ce Corneille bien plus charmant et bien plus agréable que son antique grand frère. C'est vrai non? Le vieux Corneille est trop... vieux quand même. Le plus jeune en revanche... |
| Madeleine BéjartRivaleMadeleine tente de rester tolérante envers la petite Marquise, qu'elle ne déteste au fond pas totalement. C'est une enfant intelligente, mais orgueilleuse et vaniteuse, et Madeleine commence à en avoir plus qu'assez de l'entendre geindre, d'entendre Molière se plaindre d'elle et de se questionner. Les autres femmes de la troupe sont parfois particulièrement véhémentes envers Marquise, Madeleine essaye encore de tempérer. Mais si seulement la jeune femme pouvait calmer ses ardeurs et son ambition, toute la troupe ne s'en porterait que mieux. |
| Raphäelle VolnayRivaleMarquise a définitivement le chic pour se faire des ennemies partout où elle passe. Peu appréciée par les femmes de la troupe de Molière, elle l’est encore moins par Raphaëlle. Cette dernière ne manque en effet pas de rappeler qu’en plus d’être une détestable girouette -naviguer entre les deux troupes, voilà bien un opportunisme détestable-, Marquise ne doit ses rôles qu’à sa capacité à faire tomber tout autour dans son lit. Mais on ne remplace pas le talent par une belle paire de jambes, et tôt au tard Raphaëlle sait que la faveur des dramaturges et du public tournera de nouveau. Et si cela ne se fait pas grâce à la simple intelligence humaine, elle trouvera bien une solution pour éclipser cette rivale de la scène. |
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| | Mar 21 Fév - 22:38 |
| Jean-Baptiste Lully Métier/Titre(s) : Compositeur de la chambre, Surintendant de la musique royale Âge :: 34 ans Origines : Italiennes Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait italien - Excellent français - latin médiocre Niveau d'alphabétisation: Bon Situation: Marié, père de 3 enfants, presque 4 Orientation sexuelle: bisexuel Date de naissance : 28 novembre 1632 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Boris Terral Eh bien? Qui êtes-vous? "Le florentin", il ne l'a pas volé son surnom, à son grand dam. Lui voudrait être français de bout en bout. Enfin... Il ne peut pas totalement effacer son passé, ses origines. Mais il faut oublier Lorenzo di Maldo Lulli meunier et Catarina del Sera fille de meunier. Oublier l'Italie. Il est remarqué par Roger de Lorraine, Duc de guise, embarqué jusqu'en France, et entre au service de la Grande Mademoiselle qui voulait apprendre un peu plus l'Italien. Il apprend le français bien sûr, mais aussi le violon, le clavecin, la composition et surtout se découvre des talents de danseur qu'il ne soupçonnait pas. Il voit de nouvelles possibilités, et réunit autour de lui les meilleurs violons, les présente à Mademoiselle, ravie d'avoir des violons bien plus talentueux que les célèbres 24 violons du Roi. Lully est intransigeant avec ses musiciens et les tient d'une main de fer, tout doit être parfait! La Fronde passe, Lully s'est méfié des ambitions de la Grande Mademoiselle, il l'a quitté et tant mieux ainsi il ne partage pas sa disgrâce et le jeune Roi le sait, le récompense, l'engage dans cette celèbre compagnie de violons. Mais le plus beau moment de sa vie est sans doute ce jour de février 1653, ce Ballet de la Nuit. Il l'a écrit, il l'a dansé avec son souverain qu'il admire toujours plus. Et de fil en aiguille les commandes se multiplient, il est enfin naturalisé français à la mort du vieux Mazarin, comme l'avait promis le Roi. Il n'a plus qu'à maîtriser son accent qui ne le quitte pas. Il doit élever son roi dans la musique, lui ouvrir les portes de l'Olympe, en faire un Dieu. Alors il maîtrise tout dans le théâtre, il organise tout. Ces collaborations avec Molière lui donne toujours plus de réputation, augmente l'admiration qu'on lui voue, lui offre toujours plus d'ennemis. Il est marié bien sûr, à Madeleine Lambert, il en a 3 enfants, bientôt 4; mais il reste italien, un sale florentin, un homme aux moeurs de son pays ! Il s'en contrefout, il reste passionnément fidèle à son Roi, et fait tout pour obtenir de lui un sourire, un rire, un compliment. La Reine-mère est morte, et comme à la mort de Mazarin c'est une nouvelle ère qui s'ouvre, Lully sait que son souverain est désormais le seul véritable maître, et comme lui Lully est devenu le seul maître de son domaine, mettant la musique au pied du Grand, du Sublime Louis.
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| Louis XIV de FranceSeigneur, idoleSon modèle, son idole, l'objet de sa dévotion. Lully n'a d'yeux que pour ce Roi, ne veut sacrifier sa vie qu'à cet homme-là. Il l'a vu grandir et forcir et lui était à ses côtés et ne le quittera pas, sous aucun prétexte. On prétend même que le compositeur serait amoureux, passionné et fou. Il le sert par sa musique, le sert bien et fait tout pour que ce souverain mette en scène sa puissance grâce et par sa musique et les ballets qu'il lui fait réaliser. Oui, car c'est lui Lully qui dirige le Roi lors des ballets, et devient pendant l'instant d'un cours de danse le maître du plus grand Roi du monde. |
| MolièreCollaborateur, amiCe qui n'était qu'une simple relation professionnelle est devenue une forte amitié. Les deux hommes regorgent d'une créativité débordante qu'ils allient pour le plus grand plaisir de la cour et le bien-être de ses divertissements. Le français et l'Italien ont déjà passé de longues nuits à revoir leurs oeuvres ensemble, à les accorder surtout. Et les éclats qui se sont déjà produits entre eux, violents parfois il est vrai, ne sont jamais que des éclats d'artistes passionnés. Mais Molière est parfois trop audacieux, Jean-Baptiste craint qu'il ne se fasse un jour détruire par la Cabale des dévots. Le dramaturge quant à lui regrette la trop grande courtisanerie de Lully. Mais enfin, cela ne les oppose pas davantage. |
| Anne Marie Louise d'OrléansConnaissance taquineSoyons clairs, pour une raison qu'elle ne s'explique pas, Anne Marie Louise a toujours été excessivement exigeante avec le musicien. C'est elle qui l'a eu la première sous son toit, en tant que garçon de chambre et elle considère que sans elle jamais le florentin n'aurait pu devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. La Grande Mademoiselle aime rappeler ce lointain passé à Lully ce qui ne lui plaît pas vraiment. Mais il en sourit et relance à la cousine du Roi des piques qu'elle a le plus souvent mérité et qu'elle savoure derrière un semblant de regard offusqué. |
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| | Mar 21 Fév - 22:39 |
| Thomas Corneille Métier/Titre(s) : Dramaturge Âge : 41 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Petit latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié Date de naissance : 20 août 1625 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Guillaume Canet Eh bien? Qui êtes-vous? Corneille? Oui, définitivement oui, mais pas LE Corneille, pas le Grand Corneille. Oh Thomas n'est pas moins grand, juste un peu moins connu que son frère aîné, avec qui il partage une vingtaine d'années de différence, il partage tant de choses avec lui, Pierre est presque un père pour Thomas. Comme lui il est juriste après avoir fait des études brillantes, comme lui il s'est marié, comme lui il aime le théâtre et l'écriture. Et lorsque les pièces de Pierre se gorgent de succès, c'est ensemble que les deux frères quittent Rouen et partent s'installer à Paris. Thomas se met alors à écrire, il est plus audacieux que son frère aîné il tâte de tous les terrains, aucun genre dramatique ne doit lui échapper, il veut tous les maîtriser: la tragédie, la farce, la comédie, tout. Pierre est son exemple, son modèle, son envie, son ambition. Le jeune Corneille est connu à Paris, il est célèbre même, comme son frère. Mais pas de la même manière... Il est fier de leur célébrité commune, il est aussi écrasé par elle et par l'ambition qu'il s'est donné de rester dans les mémoires. Il aime Pierre, vit presque toujours avec lui, ils s'aiment et le "Grand Corneille" veille chaleureusement sur le plus petit. En réalité son esprit fin, subtil et charmant passe pour être le produit de Pierre, ou pire encore on dit qu'il ne doit son esprit qu'à son seul nom, et que sans celui-ci il ne serait pas si connu dans la capitale ou ailleurs. D'autres, au contraire, le portent aux nues, disent qu'il est le seul avec peut-être le jeune Racine à pouvoir égaler son aîné qui n'écrit plus comme il le faisait dix ans auparavant.
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| Marie de SévignéMépris incomprisPour une raison qu'il ne comprend pas, Thomas fait partie de ces rares personnes que Marie de Sévigné ne supporte pas. Elle le trouve pédant, imitateur et pire que tout parasite. Il profite de l'ombre de son frère pour se faire un nom et il ne lui est rien de plus agaçant qu'une récompense qui selon elle n'est pas méritée. Ce qu'ignore Thomas c'est que Marie a entendu de certaines sources que le jeune homme aurait des vues sur sa fille. Il est hors de question que cet homme pose une main sur son enfant et elle la défendra bec et ongle! |
| Marquise Du ParcAdmiration refroidieSon grand frère avait écrit à l'adresse de cette sublime jeune femme un éloge adorable... Marquise s'en est moquée, gentiment dit-on mais tout de même. Aussi Thomas est-il partagé entre sa propre admiration pour la jeune femme, dont la beauté le stupéfie, et une certaine irritabilité quant à son attitude vis-à-vis de son frère. Marquise quant à elle trouve ce Corneille bien plus charmant et bien plus agréable que son antique grand frère. C'est vrai non? Le vieux Corneille est trop... vieux quand même. Le plus jeune en revanche... |
| Hippolyte DufortAmitié et entraideIls se sont pour la première fois rencontrés à Rouen, lorsque la troupe de Molière, dont faisait encore partie Hippolyte, s’y arrêta quelque temps. Alors qu’à l’époque tout le monde n’avait d’yeux que pour le Grand Pierre, Hippolyte fut de ces curieux qui prirent la peine de se pencher sur le travail de Thomas, et de le trouver loin d’être dénué d’intérêt. Rapidement les deux hommes en vinrent à s’apprécier, se reconnaissant mutuellement talent d’écriture et de jeu. A présent tous deux à Paris, il semblerait qu’ils soient même devenus amis en dépit de leur différence d’âge. D’ailleurs, c’est très souvent vers Hippolyte que Thomas se tourne lorsqu’il a besoin d’un avis sur un nouveau texte. Et bien évidemment le comédien se fait toujours un plaisir de tenter une première interprétation solo des oeuvres du dramaturge. |
| Assia SenhajiÉlève Curieuse de tout, Assia, tout juste arrivée à Paris, s’est pour la première fois rendue au théâtre alors qu’on y jouait une comédie de Thomas Corneille. Elle ne comprenait pas grand-chose à ce qui se disait, mais n’a sans doute jamais autant rit. C’est d’ailleurs ce qu’elle lui dit lorsque le dramaturge, après avoir épié son public durant toute la représentation, aborda cette spectatrice si enjouée pour lui demander son avis. Amusé, touché mais aussi intrigué par cette jolie jeune femme qui n’alignait pas deux mots correctement, il eut vite fait de lui proposer son aide dans l’apprentissage du français. Ce qu’elle s’empressa d’accepter. Au fur et à mesure de leurs rencontres, ils se rapprochent, s’apprivoisent, en arrivent à se faire confiance et à se confier l’un à l’autre.
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Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 8 Avr - 15:20, édité 1 fois |
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| | Mar 21 Fév - 22:39 |
| Jean Racine Métier/Titre(s) : Dramaturge Âge : 25 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Grec ancien - Excellent Latin - Bon Italien - Petit Espagnol Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire Date de naissance : 22 décembre 1639 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Ruppert Friend Eh bien? Qui êtes-vous? Naître dans une famille de notables ça ne vous protège pas de la misère, des malheurs. Et dès l'âge de trois ans Jean est orphelin de père et de mère. Ses grand-parents paternels le mettent très tôt aux "Petites Ecoles" de l'abbaye de Port-Royal. C'est une vie assez insouciante mais dure par les croyances jansénistes que subit le petit Racine. Fermée par décret royal, l'abbaye n'a presque que pour seul élève le jeune gamin. Les meilleurs maîtres pour un élève curieux et intelligent. Jeune homme, il n'a aucun bien même si son grand-père maternel le soutient financièrement et le garde hors de tout besoin, mais il possède un savoir que peu ont en leur possession, et qui donne à Jean une "civilité" recherchée par les honnêtes gens. Son cousin Nicolas Vitart l'initie aux mondanités, Racine s'y sent parfaitement bien et commence ses écrits, ses poèmes galants et ses louanges. A l'occasion du mariage du Roi, poussé par son cousin, un long poème sort de sous sa plume et il écrit sa première pièce, puis encore une. Mais tombé malade il part en province et étudie la théologie, ce qui lui donne son habit de simple noir et un collet. Il s'ennuie de Paris, se désespère de la douce chaleur des salons. L'esprit de Racine a charmé, on le regrette aussi. Aussi lorsque deux ans plus tard le jeune galant revient, il est accueilli avec enthousiasme par ses amis. Un deuxième éloge attire les regards du roi sur lui, il en retire une collaboration avec le sieur Molière qui se relève difficilement de l'interdiction de son Tartuffe. C'est mauvais, mauvais. Racine est agacé de voir ses pièces jouées ainsi. Aussi lorsqu'il constate le succès d'Alexandre le Grand au Palais-Royal, il n'hésite pas à se tourner vers l'Hôtel de Bourgogne. Molière est furieux, Racine s'en moque, ils se brouillent. Le jeune homme n'en a que faire, protégé par Madame qui apprécie son esprit, il continue d'arpenter les salons, et d'apprécier la compagnie des dames dont il a goûté les attraits depuis longtemps et surtout qu'il apprécie exagérément. Une idée de pièce lui tourne dans la tête maintenant. Il faut qu'il l'écrive, qu'il fasse vivre ces héros de Troie, cette veuve éplorée. Détaché à jamais de Port-Royal, il peut bien faire une telle chose, la vie est belle et lui sourit. Il compte bien en profiter.
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| MolièreRivalMauvais, mauvais! Molière ne sait définitivement pas jouer la Tragédie. pourtant le comédien ne manque pas d'esprit, mais... un esprit rustre, à qui manque le polissage de la bonne société. Jean n'a eu aucun scrupule, enfin presque aucun scrupule à donner à l'Hôtel de Bourgogne sa pièce d'Alexandre le Grand. Racine n'a jamais pardonné qu'on lui massacre ses pièces. Les deux dramaturges se sont brouillés et définitivement après une courte entente et ne se supportent plus l'un et l'autre. |
| Marquise Du ParcAmie et plus...Marquise, quel caractère, quelle splendeur. Il déplore qu'elle soit chez ce rougeot de Molière. Marquise a quelque chose de digne, de noble, et il n'est pas le seul à le sentir, mais il est le seul à voir son potentiel. Aussi même lorsqu'il la tient dans ses bras lorsqu'il l'embrasse il maudit son attachement à Molière. Si seulement elle pouvait être sienne. |
| Henriette d'AngleterreProtectriceQuel esprit que celui de ce jeune homme, charmant, cultivé, raffiné. Henriette apprécie Racine pour sa galanterie, ses sourires doucereux et cette répartie qui peut être d'une acidité mortelle. Elle aime aussi ses écrits, aussi décide-t-elle d'étendre sa gracieuse protection autour de cet homme prometteur et dont la compagnie l'amuse. Racine est le plus parfait des courtisans auprès de Madame et il sait parfaitement qu'il a là toutes les cartes en main pour assurer ses arrières. |
| Raphaëlle VolnayPatron à influenceDu talent, Racine en a très évidemment. Et ce sera sans doute grâce à lui qui l’hôtel de Bourgogne brillera de nouveau. Dommage qu’il manque tant de lucidité. C’est avec exaspération que Raphaëlle voit le dramaturge perdre la tête pour une comédienne de troupe adverse, lui promettre monts et merveilles et surtout les plus beaux rôles. Maudits soient les auteurs, à perdre leur pragmatisme face aux beaux sourires de vénales jeunes femmes. Mais si pour retrouver le devant des planches il lui faut papillonner, Raphaëlle se résoudra à le faire. Quelques doux regards et elle espère bien que les rôles de reines lui reviendront. Au fond elle ne mérite rien de moins prestigieux. |
| Jean de La FontaineCousin, amiIls ont le même esprit, ce sont deux rêveurs. Cousins de surcroît (bien qu'éloignés) ils s'entendent donc en toute amitié et se voient régulièrement à Paris. Ils possèdent tous les deux cet amour de la vie et les deux cousins s'écrivent lorsqu'ils ne peuvent se voir. Néanmoins La Fontaine est parfois rebuté par l'opportunisme de Racine, mais... N'est-il pas le plus mal placé pour lui reprocher cela après l'affaire Fouquet? |
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Mar 21 Fév - 22:39 |
| Jean de la Fontaine Métier/Titre(s) : Homme de plume, Gentilhomme servant d'Anne-Marie Louise d'Orléans Âge : 45 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent Latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié, père d'un garçon Date de naissance : 8 juillet 1621 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Christian Bale Eh bien? Qui êtes-vous? La vie de ce grand rêveur débute dans une petite ville de Picardie. C'est calme, c'est doux et proche de la nature, et son père Charles de la Fontaine, Maître des Eaux et Forêts du Duché de Château-Thierry met son fils aux études. Et puis un jour Jean tente la voie de Dieu. Cela durera un an, il n'y reviendra plus. Alors il se rend à Paris, y étudie le droit, y fait des rencontres déterminantes. Enfin il peut exprimer sa plume au milieu d'amis, au milieu de poètes, son esprit rêveur se sent bien parmi eux. Il est lié devant Dieu avec Marie Héricart, ils ont un fils ensemble, et même si au début ils s'aiment, Jean se lasse de sa femme, de son fils. Il y a même certains jours où il oublie qu'il est marié, la vie de son épouse lui est devenue indifférente. Pauvre femme. Lui, préfère les salons, là où il peut montrer et parler de ses écrits et de ceux des autres. Il entre au service de Fouquet, le beau, le scintillant, le généreux et noble Fouquet. Il y a tant de beaux esprits autour de lui, tant de corps charmants. Jean aime ce digne mécène. Quelle tristesse qu'il fût foudroyé tel Phaéton, Jean encore aujourd'hui fait tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de soulager ce pauvre homme, tant que cela ne le met pas, lui, en danger. Ayant perdu son protecteur, il doit en trouver un autre. C'est une femme qui le guide. Gabrielle de Thianges apprécie ses vers qui le rendent déjà célèbre, elle l'emmène chez sa plus grande amie, Anne-Marie Louise d'Orléans. C'est là qu'il s'épanouit, qu'il écrit, qu'il est inspiré. Ses contes licencieux resteront appréciés et discrets sous le manteau mais... L'idée de fable qu'il a eu depuis peu l'obsède et se construit à petit pas. Il se doit de poursuivre, d'imiter les Anciens soit mais de les renouveler! De les mettre au goût de son époque, de vivre et de rêver, même si la mort menace les plus grands comme les plus petits.
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| Marie de SévignéAmie et plus...Fouquet est à l'origine de tout, c'est chez lui qu'ils se sont rencontrés et qu'ils se sont appréciés. C'est l'ami commun duquel ils ne se sont jamais véritablement détournés. Marie ne manque jamais une occasion de parler avec Jean et ce dernier ne perd jamais une occasion de louer sa beauté et ses talents d'un air taquin et rêveur. C'est peut-être le seul homme qui fait un rien chavirer le cœur de Marie, qui lui laisse entrevoir cette passion dont elle n'a jamais été l'objet. Mais Jean n'en est pas conscient, perdu dans son monde peuplé d'animaux parlants et de caresses antiques. |
| Anne-Marie Louise d'OrléansAmie, admiratriceAprès la disgrâce de Fouquet, la situation de Jean était... peu enviable. Criblé de dettes par la mort de son père, il était dans la nécessité absolue d'une protection, qui était de toute manière nécessaire à tout artiste voulant vivre de son art. Lorsque Gabrielle de Thianges comprit la détresse de La Fontaine, elle l'emmena chez la Grande Mademoiselle qui fut bien trop ravie de pouvoir offrir sa protection à cet esprit si singulier et charmant. Les rêves de La Fontaine plaisent à Anne-Marie, et cette dernière compte bien garder à son service cet homme si doux, cet ami si plaisant. |
| Jean RacineCousin, amiIls ont le même esprit, ce sont deux rêveurs. Cousins de surcroît, ils s'entendent donc en toute amitié et se voient régulièrement à Paris. Ils possèdent tous les deux cet amour de la vie et les deux cousins s'écrivent lorsqu'ils ne peuvent se voir. Néanmoins La Fontaine est parfois rebuté par l'opportunisme de Racine, mais... N'est-il pas le plus mal placé pour lui reprocher cela après l'affaire Fouquet? |
| Jean-Baptiste ColbertObstacleNe peut-il se taire ce rimailleur ? Voilà 5 ans maintenant que Colbert est parvenu à se débarrasser de son rival, l'encombrant Fouquet. Et le nouveau surintendant avait tout fait pour écraser les voix qui auraient pu se dresser pour défendre son prédécesseur.Toutes ? Non. Il y a cet irréductible qui ne se tait jamais, malgré tout ses efforts, ses menaces discrètes, ses bâtons dans les roues. Si le poète continue comme cela... Il faudra prendre des mesures plus drastiques. De toute manière jamais La Fontaine ne laissera de trace dans l'histoire, Colbert y veillera. De son côté, Jean ne se préoccupe pas du ministre, il compte sur ses grands amis pour le sortir d'un mauvais pas au besoin, et aime bien trop la justice et la liberté pour accepter comme ses confrères de se soumettre totalement. |
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Ven 4 Sep - 16:05 |
| Hippolyte Dufort Métier/Titre(s) : Comédien à l'hôtel de Bourgogne Âge : 28 ans Origines : Françaises (lyonnaises) Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait français, petit latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Au choix Situation: Célibataire Date de naissance : 1638 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: Non Avatar : Eddie Redmayne Eh bien? Qui êtes-vous? Le moins que l’on puisse dire est qu’Hippolyte n’a pas grandi dans un milieu propice au théâtre. Benjamin d’une famille bourgeoise nombreuse, Hippolyte est assez tôt envoyé dans un collège tenu par les chartreux. Une manière comme une autre de l’oublier tout lui offrant une éducation qui donne bonne conscience à ses parents. Mais si le garçon trouve un intérêt certain dans les études, la vie enfermé entre quatre murs devient bien vite un calvaire. Si bien qu’il est toujours le premier partant pour faire le mur et aller se passer la soirée à se promener dans les rues de son Lyon natal. C’est au cours de ces promenades interdites qu’il se découvre une véritable fascination pour le théâtre ! Alors il se met à copier, à se concentrer pour retenir les textes qu’il entend et ensuite les réciter à ses camarades. L’intérêt pour les mathématiques et autre rhétorique s’envole, à présent il ne rêve plus que d’être sur les planches.
Si bien qu’il décide un jour, à une quinzaine d’années, de quitter définitivement l’institution. Une fugue en belle et due forme, baluchon sur le dos et sans même une lettre laissée. Et la chance lui sourit bien vite, car voilà qu’arrive en ville la déjà connue en province troupe de Molière, à qui il fait belle impression. Et peut-être un peu pitié, il faut bien l’avouer. Toujours est-il qu’il est embarqué dans l’aventure, se forme aux côtés de comédiens expérimentés, et débarque avec eux à Paris cinq ans plus tard, en 1658. La capitale, c’est un peu un rêve qui se concrétise. Assez rapidement il devient plutôt connu, excellent dans les rôles comiques. Cependant le jeune homme se lasse peu à peu. Ou plutôt aimerait s’essayer à autre chose. En effet, la troupe ne joue que peu de tragédies et on lui refuse toujours les rôles, qu’on préfère donner à des comédiens plus expérimentés. Il prend donc un jour la décision de quitter le Palais Royal pour aller tenter sa chance du côté de l’hôtel de Bourgogne. Chez Molière on ne lui en veut pas, car il a au moins le mérite d’être honnête, et on se contente de regretter rapidement cette personnalité joviale.
Sans trop de mal il parvient à intégrer ce temple de la tragédie qu’il a rêvé. Il incarne des personnages de moindre importance d’abord, mais à force de travail parvient à se faire une vraie place. Mais alors que la rivalité entre Palais-Royal et Hôtel de Bourgogne se fait de plus en plus palpable, Hippolyte se sent tiraillé. Entre ceux qui l’ont formé et sa nouvelle famille d’adoption, il préférerait ne pas avoir à prendre partie. N’y aurait-il pas de place pour deux registres sur la scène parisienne ?
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| Diane MantelJeux dangereuxLors de sa première représentation à la cour, Hippolyte, curieux mais aussi bien maladroit, s’en était parti explorer le château et finit par échouer dans le quartier des domestiques où Diane se trouvait. Amusée par ce drôle de personnage, elle le ramena volontiers vers les royaux appartements où il devait jouer. Ils se sont depuis recroisés quelques fois à la cour, par hasard d’abord, car ils avaient envie de se voir ensuite. Hippolyte, qui se moque assez du protocole de la cour, est une parenthèse d’air frais dans le quotidien si protocolaire de la jeune femme. Et il lui apporte cette pointe d’interdit qui fait se sentir si vivante. Il est en effet du genre à la traîner à Paris à la moindre occasion, quitte même à la convaincre de temps en temps de se faire porter pâle afin de s’éclipser en douce du château. Un jeu tout de même un peu dangereux.
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| Thomas CorneilleAmitié et entraideIls se sont pour la première fois rencontrés à Rouen, lorsque la troupe de Molière, dont faisait encore partie Hippolyte, s’y arrêta quelque temps. Alors qu’à l’époque tout le monde n’avait d’yeux que pour le Grand Pierre, Hippolyte fut de ces curieux qui prirent la peine de se pencher sur le travail de Thomas, et de le trouver loin d’être dénué d’intérêt. Rapidement les deux hommes en vinrent à s’apprécier, se reconnaissant mutuellement talent d’écriture et de jeu. A présent tous deux à Paris, il semblerait qu’ils soient même devenus amis en dépit de leur différence d’âge. D’ailleurs, c’est très souvent vers Hippolyte que Thomas se tourne lorsqu’il a besoin d’un avis sur un nouveau texte. Et bien évidemment le comédien se fait toujours un plaisir de tenter une première interprétation solo des oeuvres du dramaturge. |
| Hélène de DorimontInspiration épistolièreHélène la sensible était une amoureuse des Lettres, et des Arts… Hélène la désabusée continue de les apprécier, et en a fait, après la religion, son second soutien, son deuxième pilier. Elle avait rencontré le comédien quelques années avant son mariage, et sa gentillesse l’avait touchée. Ils avaient parlé théâtre et littérature, étaient, en quelques sortes, devenus amis. A présent, derrière la clôture de son couvent, elle reçoit encore de ses lettres, et parfois même sa visite ; chaque fois, il lui ramène de nouveaux textes, qui sont autant d’exemples pour celle qui cherche maintenant à se rendre plus forte, plus dure, plus digne, et qui, tout au fond d’elle-même, ne serait peut-être pas si hostile à une vengeance à l’Antique… |
| Enrique CampuzanoMauvais tourAu cours d’une de ses habituelles flâneries, Hippolyte entra un jour par hasard dans cette cour intérieure où Enrique prodiguait ses leçons d’escrime. Amusé par tout ce rituel facétieux qui se jouait devant lui, le comédien ne put résister à la tentation d’y prendre part. Il fila donc au théâtre, revêtu un costume grandiloquent, et revient à la hâte chez le maître d’armes, se faisant passer pour un duc germanique. Prétendant qu’on avait vanté les talents d’Enrique jusqu’au Saint-Empire, il exigea une leçon immédiatement, ce que l’Espagnol, abasourdi devant tant d’honneur qu’on lui faisait, ne put refuser. Bien sûr, il ne fallut pas plus d’une demi heure à jouer de l’épée avec ridicule pour qu’Hippolyte finisse pas éclater de rire et se démasquer. Et évidemment, la farce ne plut pas à Enrique, qui jura de faire payer son humour au comédien qui déjà s’enfuyait à grandes enjambées.
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Ven 4 Sep - 16:09 |
| Raphaëlle Volnay Métier/Titre(s) : Comédienne tragédienne Âge : 35 ans Origines : Françaises Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Mariée Date de naissance : 1631 Religion: Catholique Groupe : Les Visionnaires Personnage ayant existé?: Non Avatar : Rosamunde Pike Eh bien? Qui êtes-vous?
Certains nobles ont des lignées remontant jusqu’à Charlemagne, certains acteurs font de même pour le théâtre. La famille de Raphaëlle est de celles-là. Fille, petite-fille, arrière petite-fille d’acteur, elle connait les classiques avant de les apprendre. La tragédie, elle avait ça non pas dans le sang mais dans les tripes. Peu connaissaient son vrai nom, peu pouvaient parler de son mari (médiocre comédien mais fort riche) mais tous connaissaient ses interprétations de reines antiques.
Et par une curieuse moquerie du destin, sa vie semble bien creuse comparée à celles qu’elle interprète. Un mari sans consistance, deux enfants sans talent, un âge qui commence à se voir. Qu’importe, elle a les planches et les tirades qui ramènent un peu de vie sur ce visage sculpté dans le marbre. Sauf que… sauf que son jeu ne plait peut-être pas autant qu’avant. Sauf que le roi se détourne de la tragédie pour favoriser la comédie. Des farces sans talents, sans subtilité et sans grandiose écrites par un tragédien raté et un bouffon sans envergure. Elle ne se laissera pas faire ! Elle rétablira la primauté de l’hôtel de Bourgogne ! Par n’importe quel moyen, elle anéantira la troupe de ce petit tapissier ! La guerre est déclarée, elle n’a plus qu’à se trouver des alliés.
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| Jean RacinePatron à influencerDu talent, Racine en a très évidemment. Et ce sera sans doute grâce à lui qui l’hôtel de Bourgogne brillera de nouveau. Dommage qu’il manque tant de lucidité. C’est avec exaspération que Raphaëlle voit le dramaturge perdre la tête pour une comédienne de troupe adverse, lui promettre monts et merveilles et surtout les plus beaux rôles. Maudits soient les auteurs, à perdre leur pragmatisme face aux beaux sourires de vénales jeunes femmes. Mais si pour retrouver le devant des planches il lui faut papillonner, Raphaëlle se résoudra à le faire. Quelques doux regards et elle espère bien que les rôles de reines lui reviendront. Au fond elle ne mérite rien de moins prestigieux.
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| MolièreMéprisComme il ne mérite pas sa place de dramaturge chéri de la cour. Certes ses pièces ne manquent pas d’intelligence, mais quoiqu’il veuille faire croire ses comédies n’atteindront jamais la profondeur et la noblesse d’une tragédie bien interprétée. Et comme si dérober le public ne lui suffisait pas, Molière a de cela quelques mois eut l’audace de tenter de la débaucher à l’hôtel de Bourgogne. Loin de se sentir flattée Raphaëlle fut vexée qu’il la croit capable de vendre son talent pour une simple farce. Et cela elle le lui fit entendre sans détour. Quel dommage que pareils beauté et talent soient gâtés par cette injuste amertume, jugea bien à raison Molière. Mais puisqu’elle s’obstine à vivre dans la troupe adverse, qu’elle ne s’attende plus à un geste bienveillant lorsque la comédie aura définitivement vaincu. |
| Marquise du ParcRivaleMarquise a définitivement le chic pour se faire des ennemies partout où elle passe. Peu appréciée par les femmes de la troupe de Molière, elle l’est encore moins par Raphaëlle. Cette dernière ne manque en effet pas de rappeler qu’en plus d’être une détestable girouette -naviguer entre les deux troupes, voilà bien un opportunisme détestable-, Marquise ne doit ses rôles qu’à sa capacité à faire tomber tout autour dans son lit. Mais on ne remplace pas le talent par une belle paire de jambes, et tôt au tard Raphaëlle sait que la faveur des dramaturges et du public tournera de nouveau. Et si cela ne se fait pas grâce à la simple intelligence humaine, elle trouvera bien une solution pour éclipser cette rivale de la scène. |
| Gabriel de la ReynieAide indirectePuisqu’il est de notoriété publique que La Reynie et Molière se détestent, il parait évident à Raphaëlle qu’il pourrait se révéler un allié. Evidemment elle sait l’homme bien trop occupé pour se lancer dans une vraie bataille contre l’homme de théâtre, mais pour autant il devrait bien avoir le temps de glisser çà et là quelques remarques à la cour et en salons concernant les problèmes juridiques dernièrement expérimentés du côté du Palais Royal. Rien de très méchant, dirait Raphaëlle, il est simplement de bon ton que le tout Paris n’oublie pas que la troupe comique n’est au fond pas des plus fréquentables. |
| Charles de DorimontProieIl est veuf, loin d’être pauvre, et en prime pas désagréable à regarder. Le trio gagnant ! Ce qui, quoiqu’elle se prétende tout à fait vertueuse et fidèle à son sans talent de mari, donnerait presque des idées à Raphaëlle. Rien de bien méchant, assurerait-elle. Tout au plus quelques aimables discussions et peut-être trop longs regards lorsque occasionnellement ils se croisent en salon. Mais si cela pouvait éventuellement inspirer quelques sentiments et présents qui iraient avec, la comédienne ne dirait pas non. Après tout, se trouver un noble protecteur fait presque partie du métier. Mais de son côté, Charles est pour le moment complètement aveugle et prend les tentatives d’approche de Raphaëlle comme de simple marque d’une amitié qu’il n’a aucune raison de refuser.
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