| | Dim 5 Fév - 18:40 |
| Les domestiques | | | Libre | Pris | Libre | | | | Libre | Libre | Libre |
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| | Mar 21 Fév - 23:00 |
| Alexandre Bontemps Métier/Titre(s) : Premier valet de chambre du roi, Intendant (Gouverneur) des terres, parcs et château de Versailles et de Marly, Secrétaire Général des Suisses et Grisons Âge :: 39 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon latin- bon espagnol - bon italien- bon anglais Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire Date de naissance : 9 juin 1626 Religion: Catholique Groupe : Le Maître valet Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Christoph Waltz Eh bien? Qui êtes-vous? A-t-il eu une vie en dehors de celle qu'il a dévolu à son Roi? Oui, mais elle est si infime qu'elle n'existe presque pas. Né le 9 juin 1626, il est le fils de Jean-Baptiste Bontemps, Premier chirurgien de Feu Louis XIII. A la mort du monarque Jean-Baptiste passe au service du jeune souverain, attribuant de manière définitive à sa famille la transmission de la charge de Premier Valet du Roi. Alexandre grandit à la cour, éduqué dans le seul but de servir le jeune soleil qu'il observe croître et forcir au fur et à mesure que les années passent. Il reste avec son père et sa famille au côté de la famille royale en fuite lors de la Fronde et apprend à forger autour de lui une toile d'indicateurs et de relations, apprend comment mener à bien ses projets, obtenir des informations de manière détournée et va même jusqu'à mettre en application ce qu'il a appris dans ces temps troublés où les amitiés d'hier deviennent les haines d'aujourd'hui. Il est abbé d'Hivernaux, et travaille si bien qu'il rend à cette petite abbaye sa dignité et sa gloire passées. Cette abbaye aura toujours son cœur et son affection. Pendant que Louis Quatorzième du nom apprend à tenir un royaume, caché entre les jambes de sa mère et de son ministre, Alexandre lui, découvre la direction de la domesticité d'une maison mais aussi les femmes et leurs appâts afin de mieux s'en garder et aussi pour être en mesure de satisfaire son maître futur par des choix et des conseils qu'il espérera avisés. Devenu vieux et malade son père se retire de sa charge et la transmet en toute légalité à son fils aîné. En 1652 Alexandre devient donc le Premier Valet de Louis XIV, Roi de France et de Navarre. Il endosse enfin la lourde tâche qu'il ne quittera plus jusqu'à sa mort, du moins c'est comme cela qu'il le voit. La Fronde s'achève, les années passent et Alexandre reste dans l'ombre de son maître qui ne cesse de grandir encore et encore pour finalement rayonner en 1661. La mort de Mazarin était décisive pour le Roi, il le sentait, il le savait. Louis avait confié ses inquiétudes et ses projets à son valet. Pourquoi changer? Déjà Alexandre voyait passer entre ses mains une grande majorité des secrets du monarque, des ordres mystérieux et officieux qu'il exécutait avec zèle, aimant profondément son roi et ayant une foi infinie en lui. Après tant d'années Bontemps est toujours là, toujours fidèle, toujours discret. On craint le suzerain, mais aussi son premier domestique. La chose est simple: Alexandre peut parler au roi en privé, seul avec lui, il peut avoir son oreille et toute son attention dans ces précieux moments où il lui fait un rapport de tout ce qui se passe et se dit dans le château. Et maintenant qu'il est à la tête des Suisses sa surveillance s'est accrue, Alexandre connaît chaque recoin du château, chaque rumeur et n'ignore rien pour pouvoir le rapporter à son Roi.
- Ah... Et qui vous recommande?:
| Louis XIV de FranceMaîtreIl n'est qu'une image discrète dans la chambre du Roi et pourtant le rôle d'Alexandre Bontemps auprès de ce dernier est capital. Le monarque a une totale confiance en son Premier Valet. Bontemps n'est pas un simple domestique et Louis lui porte une affection toute particulière, une amitié au-delà du rang et de la fonction comme seul le Roi peut décider de la donner. S'il est une personne à qui Louis a confié ses craintes dans les premiers temps de son pouvoir c'est Alexandre Bontemps qui les a recueillies et les a gardées en lui à jamais. Le domestique est lui entièrement dévoué au Roi, rien ne se fait dans d'autres objectifs que d'accomplir les différentes missions et charges que lui a confié Louis. |
| Louise de PrieMéfiance réciproqueChose rare, le premier valet de chambre, pourtant toujours si courtois, n'apprécie guère la gouvernante. La chose est d'autant plus étrange qu'on ne peut rien lui reprocher sur son travail. Mais certains caractères ne sont pas faits pour s'harmoniser et si les deux travaillent convenablement ensemble, ils ne parviennent pas à se défaire de leurs réserves. Louise n'aime pas les regards inquisiteurs du premier valet qui n'apprécie guère plus la morgue de cette femme pieuse. Une guerre larvée qui risque fort de se complexifier. |
| Thomas VonlanthenSubalterneC'est à lui que Thomas, comme Ferdinand de Guéret avant lui, doit tout rapporter. Bontemps est l'intermédiaire inévitable entre le Roi et les Suisses, qui ont pour mission de surveiller la Cour. Cependant, à l'inverse de Guéret, Voulanthen apprécie l'autorité rassurante de Bontemps, qui lui donne l'assurance dont son manque d’expérience et de confiance en lui tendaient à le priver. Quant au premier valet de chambre du Roi, il n'a pas perdu au change: le caractère hésitant et ingénieux du Suisse le garantit à la fois des trahisons et des maladresses. |
| SuisseInformateursIl ne pouvait pas surveiller la Cour à lui tout seul, il lui fallait de l'aide. C'est ainsi que les Suisses lui ont été attribués, une petite branche de ces suisses plus particulièrement se trouve sous son commandement direct, les autres prennent leurs ordres des officiers habituels, guidés par Alexandre. Ce sont ses yeux, ses oreilles, parfois sa main et pour s'assurer de leur fidélité, Bontemps veille sur chacun d'eux, les met à l'épreuve différemment selon les cas mais certainement. De fait il connaît chacun des Suisses qui travaille pour lui, et fait tout son possible pour les apprécier à leur juste valeur. |
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| | Dim 30 Déc - 14:46 |
| Vincent Mondor
Métier/Titre(s) : valet d'Auguste de Villiers Âge : 40 ans Origines : françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise: petit latin (tellement petit qu'il l'invente la plupart du temps) Niveau d'alphabétisation: Petit Orientation sexuelle : hétérosexuel Situation: Célibataire, comment voulez-vous vous marier avec un tel maître ? Date de naissance : à votre convenance en 1626 Religion: Catholique Groupe : Le Maître valet Personnage ayant existé?: non Avatar : Martin Freeman Et bien? Qui êtes-vous? Pauvre pauvre Vincent. Quel maître est-il obligé de servir ? Il le faut bien pourtant, sinon il sera forcé de retourner dans la tannerie de son père. Et il déteste cette odeur de pisse et de cuir, il ne veut pas y retourner. Alors Vincent souffre en silence et supporte tous les blasphèmes de son maître. Bien entendu qu'il est Sganarelle, mais il ne veut pas le reconnaître, d'ailleurs pour le coup, Molière n'a jamais représenté un aussi mauvais valet. Ce Sganarelle ne sait pas vraiment de quoi il parle, et il est balourd. Lui sait qu'il a vraiment le plus mauvais des maîtres, mais... Il ne peut s'empêcher de le suivre. Ses gages, ses gages vous comprenez... Son histoire se calque sur celle de son maître, après tout ils vivent ensemble pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire. Mondor a bien essayé de se mettre aux mœurs de son maître, parce qu'il faut bien reconnaître qu'attraper une ou deux donzelles de temps à autres ce n'est pas franchement désagréable mais il doit bien se rendre à l'évidence qu'il n'a pas le talent d'Auguste...
- Ah... Et qui vous recommande?:
| Auguste de VilliersMaîtreAdmiration, répugnance, bienveillance, désespoir... Sincèrement Vincent ne sait pas comment il peut qualifier les sentiments qu'il éprouve pour son maître. Une chose est certaine, il le craint et donc est parfaitement complaisant avec lui, lui passe ses caprices, fait ce qu'il n'aurait jamais fait pour quelqu'un d'autre. Il le suit, bon gré mal gré, se plaint souvent. Mais... Vincent a l'impression d'être quelqu'un lorsque son maître lui permet de disputer avec lui, le laisse argumenter pour le ramener dans le droit chemin. Un espoir de rédemption ou un amusement malin de la part du noble ? La position est ambiguë, et malgré tout ce qu'il lui fait, Vincent est celui qui est toujours aux côtés d'Auguste. Un frère un père, un ami, un valet... la frontière est floue, incertaine, même les deux hommes ignore ce qu'il en est véritablement et de toute manière ne le reconnaîtrait jamais l'un en fasse de l'autre. |
| Richard MorelAgacement profond, méfiance, crainteRichard accomplit ce que la morale de Vincent ne pourrait jamais accepter. Et Vincent n'aime pas ce "Trois-lames", rien que le nom donne à frisonner, et il n'a aucune confiance en lui, convaincu qu'un jour Richard abandonnera son maître pour une plus grosse bourse. Ce qui est vrai, bien sûr. Mais en attendant, "Trois-lames" aime beaucoup titiller ce petit valet superstitieux et pédant. Il s'amuse aux dépends du valet qui n'apprécie pas du tout cet homme et essaye toujours de convaincre son maître de se débarrasser de lui et de ne pas frayer avec cette racaille. Pauvre pauvre Mondor, que doit-il supporter un infâme en plus de son maître. |
| François DesgrezAmis d'enfanceIls se connaissent depuis l’enfance. Ils étaient tout simplement voisins, et par extension amis. Quoiqu’il soit à présent loin ce temps des simples jeux et que par la force des choses ils ont pris deux chemins de vie bien différents, quelques décennies plus tard ils n’ont pas totalement perdu contact et s’entendent même toujours plutôt bien. Et il est plutôt bon de savoir qu’en dépit de leurs vies chaotiques il leur reste quelqu’un sur qui compter. Par ailleurs, François n’est pas sans savoir que Vincent est à présent au service d’un maître aux moeurs chaotiques. Et à force d’écumer avec lui les tavernes parisiennes, il pourrait bien détenir malgré lui quelques informations intéressantes. Alors si à l’amitié pouvait à présent se lier l’intérêt… |
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| | Mar 8 Avr - 15:44 |
| Assia Senhaji Métier/Titre(s) : Femme de chambre Âge : 21 ans Origines : Marocaines Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait arabe, bon français Niveau d'alphabétisation: Inexistant Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Célibataire Date de naissance : 1645 Religion: Catholique Groupe : Le Maître valet Personnage ayant existé?: Non Avatar : Leila Bekhti Eh bien? Qui êtes-vous? Née au sein d’un foyer très modeste du Tafilalet, elle grandit au milieu de nombreux frères et sœurs, avant d’être plongée dans un monde luxueux et parfumé. Belle jeune femme, quoiqu’elle soit musulmane et que la tradition le prohibe, ses parents, qui parvenaient difficilement à nourrir tous leurs enfants, la poussèrent en effet à l’aube de ses quinze ans vers le palais de Moulay Rachid, maître de Rif, prince du Tafilalet, et futur sultan du Maroc. Elle devint ainsi odalisque. Les années passaient et sa situation restait la même : elle servait les concubines, apprenait la danse, la musique, la poésie, vivait dans un harem aux mille et une couleurs et senteurs. Son monde lui paraissait doux et paisible mais alors qu’elle restait éternelle odalisque et que l’espoir que le sultan la gratifie un jour d’un regard lui semblait s’amincir et la perspective d’être mariée à un vieil officier se rapprocher, le désir de passer la tête par-dessus les murs des jardins clos se faisait plus présent. Sa vie prit un tournant décisif lorsque début 1665, elle fut de celles qui dansèrent en l’honneur d’un envoyé du roi soleil. L’émissaire, attirait par la douceur qu’il dégageait, chercha à la revoir et ce fut en secret que trois semaines durant il lui conta ses souvenirs de voyage qu’elle ne se lassait pas d’écouter. Quand vint pour lui le temps de partir, il lui proposa de l’accompagner. Ce qu’elle accepta, persuadée qu’au dehors de l’enceinte du palais un monde plein de merveilles l’attendait, et également certaine que sa disparition passerait inaperçue. En effet, au milieu des centaines de femmes qui peuplaient la demeure du sultan sa fuite n’ameuta personne et ce fut donc sans mal qu’elle arriva en France. Elle qui n’avait connu que les rues de sa ville natale et les couloirs d’un palais fut complètement déboussolée en arrivant dans ce pays où les gens s’étonnaient de sa peau tannée autant qu’elle était émerveillée par la diversité de ce pays inconnu. Après un voyage sur les routes elle arriva, en compagnie de son cher négociant, à Paris. Il l’hébergea quelques semaines chez lui afin de lui laisser le temps de s’acclimater et d’apprendre les premiers rudiments de français. Mais ne pouvant décemment pas la loger plus longtemps au nez et aux yeux de son épouse, il lui trouva sans mal une place de domestique. Après tout, les nobles étaient friands d’exotisme et une jolie servante capable de distraire des invités par une danse venue d’ailleurs ne pouvait que plaire. Les débuts furent difficiles, la barrière de la langue était problématique et la vie au sein d’une maison parisienne bien différente de celle d’un palais marocain. Mais à force de persévérance la jeune femme atteint un niveau de français tout à fait convenable et sut se faire apprécier de ses maîtres.
Une année passée à Paris lui a appris à ne plus tant s'étonner des habitudes et des pratiques -parfois barbares, particulièrement dans le corps médical!- des Français. Et malgré quelques accès de nostalgie, elle ne regrette pas son choix de départ. Désormais elle s'est familiarisée avec la capitale, a rencontré des personnes auxquelles elle s'est attachée, tel ce mystérieux et taciturne "Ours" qui lui a sauvé la vie... Et dont la fréquentation pourrait bien, du fait des récents bouleversements de la Cour des Miracles, la mettre dans une situation délicate, sans qu'elle paraisse le mesurer.
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| Thomas Corneille Professeur Curieuse de tout, Assia, tout juste arrivée à Parirs, s’est pour la première fois rendue au théâtre alors qu’on y jouait une comédie de Thomas Corneille. Elle ne comprenait pas grand-chose à ce qui se disait, mais n’a sans doute jamais autant rit. C’est d’ailleurs ce qu’elle lui dit lorsque le dramaturge, après avoir épié son public durant toute la représentation, aborda cette spectatrice si enjouée pour lui demander son avis. Amusé, touché mais aussi intrigué par cette jolie jeune femme qui n’alignait pas deux mots correctement, il eut vite fait de lui proposer son aide dans l’apprentissage du français. Ce qu’elle s’empressa d’accepter. Au fur et à mesure de leurs rencontres, ils se rapprochent, s’apprivoisent, en arrivent à se faire confiance et à se confier l’un à l’autre.
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| L’OursTendresse Leur rencontre fut peu conventionnelle. Alors qu’Assia venait d’arriver à Paris et qu’elle flânait sans se douter qu’elle se trouvait dans un quartier où il ne faisait pas bon traîner, elle manqua de se faire agresser. Heureusement, l’Ours intervient, avant de disparaître aussi rapidement qu’il était apparu. Mais Assia voulait revoir ce sauveur à qui elle devait la vie. Alors elle revint trainer dans les parages, espérant le croiser de nouveau, ce qui finit par arriver. Il tenta au début de se débarrasser d’elle et de ses remerciements incessants, mais devant son insistance, il baissa les bras. A présent, elle vient régulièrement le trouver à la taverne, cet Ours dont elle ne sait rien, qui ne montre rien, mais dans lequel elle aime à deviner un grand cœur. Et peu à peu, au fil des discussions plus gestuelles que parlées, il se laisse attendrir par cette étrangère douce et enjouée. A force, sa présence lui paraît apaisante, presque… indispensable. Lui qui pourtant est si taciturne et semble n’avoir besoin de rien ni de personne.
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| Judith of BuckleyMaîtresse Judith l’a engagée comme femme de chambre. Et si au début il s’agissait seulement d’apporter un peu d’exotisme dans sa demeure, il lui faut reconnaître qu’elle pourrait à présent difficilement se passer d’Assia. Entre sa discrétion tout à fait appréciable et surtout ses massages et soin délicieux, on ne pourrait rêver meilleure domestique. Mais à être l’employée la mieux traitée de la maison, Assia s’attire quelques jalousies qui lui rendent parfois le quotidien difficile. Cependant, que les histoires de domestiques restent aux cuisines : ce qui se passe sous ses pieds, Judith s’en moque bien. |
| Bianca AlbinInquiétudeAyant entendu parler d’Assia par l’intermédiaire de l’Ours et finalement intriguée par cette étrangère pour qui il semblait s’être pris d’amitié, Bianca a un jour fini par la trouver. Bien sympathique, cette jeune femme au drôle de prénom. Et plutôt mignonne, il fallait bien le reconnaitre. Ce qui poussa d’autant plus Bianca à tenter de la mettre en garde ! Si elle ne veut pas finir par être prendre à partie, Assia ferait mieux de s’abstenir de côtoyer le truand. Qu’elle lui tourne donc le dos pendant qu’il est encore temps. Mais si elle venait à prendre la mauvaise décision et un jour les choses venait à mal tourner, la servante aurait au moins une alliée au sein de la cour des Miracles. |
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| | Mar 8 Avr - 15:57 |
| Épictète "Patte-Folle" Métier/Titre(s) : Il soigne et s'occupe des animaux de la Ménagerie de Vincennes Âge : autour de 35-40 ans (eh oui il n'a pas eu le luxe d'une date de naissance) Origines : Éthiopiennes Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent turc ottoman, Français - bon Arabe Niveau d'alphabétisation: Inexistant Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire Date de naissance : Comme dit, inconnue Religion: Musulman, converti au catholicisme à son arrivée en France Groupe : Le Maître valet Personnage ayant existé?: Non Avatar : Idris Elba Eh bien? Qui êtes-vous? Il ne se souvient pas du visage de ses parents et ne sait même pas s'il en a jamais eu. Sa vie commence et continue à Constantinople, où on l'avait appelé Bilal par ironie, il ne serait jamais libre comme le compagnon du prophète. Quelque part il n'était pas trop à plaindre, d'autres jeunes esclaves comme lui sont devenus les eunuques d'un harem. Il est vrai qu'il a envié leur position parfumé et les sucreries qu'ils peuvent manger. Mais d'un autre côté il est bien content de pouvoir s'affirmer encore entier. Il sert donc dans la maison d'un grand seigneur de Constantinople et qui l'a chargé de s'occuper de sa petite ménagerie. Au début ce n'était que ordure et excrément. Rien de très joyeux mais il restait en vie en faisant ce qu'on lui demandait. Il a d'abord détesté ces bêtes qui étaient mieux traitées que lui mais s'était résigné. Dieu l'avait voulu ainsi. Si on ne fait pas de lui un guerrier c'est à cause de la blessure que lui a un jour causé un lion. Il en est resté boiteux pour le restant de ses jours. Peu à peu il finit par voir que les bêtes sont aussi malheureuses que lui. Au lieu de s'enfoncer dans sa haine, il l'abandonne et tente de les comprendre, d'alléger leur peine. Peut-être que la sienne s'en verra diminuée. Plusieurs années sont passées, étonnamment il survit parmi les bêtes et les hommes. Il peut saisir un lion à main nue et le maîtriser s'il menace son maître, à défaut de pouvoir courir c'est mieux que rien. Un jour, son seigneur décide de bien se faire voir du Sultan. Et il est difficile de convaincre Mehmed IV qu'on est un homme riche et généreux. Aussi décide-t-il d'offrir son plus beau guépard et avec lui l'esclave qui s'en était occupé. De toute façon cet esclave l'agace, il a un regard qui le dérange. Une fierté tiré d'il ne savait où. De toute façon ces chiens d'hérétiques ne savent pas s'occuper de leurs beaux animaux, alors il vaut mieux que Bilal parte avec, le Royaume de France gagne un connaisseur des animaux et une magnifique bête et lui gagne un peu d'affection de la part du Sultan. Il gagne au change. Bilal part donc pour la France avec ce guépard dont il doit répondre de sa vie. L'animal arrive sain et sauf, on le trouve magnifique et on trouve l'homme qui l'accompagne tout aussi étrange que l'animal. Pour récompenser Bilal, on lui offre la liberté et un salaire minable mais qui le surprend. Il n'avait jamais rien possédé jusque là. Il ne comprend pas leur langue et il ne comprend pas non plus qu'il change de religion et de nom trouvé en hâte et au coin d'un rire : Épictète lui ira bien. Il se fera battre une ou deux fois avant de comprendre qu'il doit prier en cachette, il aura comprit avant qu'on ne l'appelle plus Bilal et que comme à Constantinople il doit prendre soin des animaux qu'on envoie dans l'arène de combat. Sa routine ne change pas beaucoup, à la différence qu'il est dans un pays bien plus capricieux que ce qu'il avait connu jusque là, les hivers lui sont durs et que des combats de bêtes se font régulièrement. Mais il est curieux, il apprends assez rapidement à communiquer de manière maladroite certes mais qui s'affirme de plus en plus. Il est zélé et contrairement à ce qu'aurait pu croire les occidentaux, il est travailleur. Au bout de 10 ans il n'a plus aucun problème pour se faire comprendre à part quelques maladresses qui persistent mais il n'est pas pire qu'un autre. Les vrais Français parlent comme des ordures de toute manière.
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| L'OursGrognement amical, et amicale protection.Un jour par curiosité, l'Ours vînt traîner près de la ménagerie. Il avait voulu voir ces fauves énormes... Mais finalement pas aussi gros qu'un ours. Il revînt une deuxième fois, un peu fasciné par ces animaux et se demandant s'il pourrait les libérer. Épictète, arrivé en France depuis 1 an maintenant, entend un bruit va voir et le surprend. Ils se battent comme des sauvages mais c'est un beau combat. L'Ours bat en retraite, revient le lendemain. Le même manège se reproduit ainsi plusieurs nuits de suite, sans qu’Épictète ne comprenne pourquoi ou ce que veux l'homme. Au fil de leurs affrontements une amitié se créer dans le silence et les regards, Bilal sent qu'il l'apprivoise peu à peu et qu'il l'accepte... Comme e ferait un animal. Et un soir au lieu de se battre, l'Ours l'emmène avec lui, dans son monde. Épictète découvre la Cour des Miracles qui apprend bien vite que l'Ours a un protégé et qu'il peut se promener dans les rues de paris sans peur. |
| Gaston FaureIntérêt communOn avait envoyé Gaston pour qu'il puisse voir comment faisait le Maure pour prendre soin de ses bêtes, il pourrait peut-être en tirer quelques enseignements. Franchement sceptique -pourquoi il avait la peau noir comme l'enfer le bougre ?- Il s'y rend à contre cœur mais s'y rend puisque la recommandation était devenu un ordre. Il regarde faire Épictète en silence, sans troubler son travail. Il reconnaît que pour entrer dans la cage d'un fauve il faut en avoir des belles. Et Gaston se prend de passion pour les énormes animaux qui sont là. Un jour Épictète le voit regarder la cage du guépard qui l'a accompagné en France (encore vivant alors). Il commence à lui raconter son histoire, son nom... Et peu à peu les deux hommes sans devenir amis s'apprivoisent et s'apprécient. |
| François DesgrezPatron occasionnelA force de traîner aux alentours de la Cour des Miracles, François a fini par se faire une idée de qui pouvait lui être utile, et toujours en quête de sources, l’exempt a rapidement jeté son dévolu sur Épictète. Il le sait proche de l’Ours, surtout il a compris que la confiance régnait entre les deux hommes, une confiance suffisamment rare pour qu’elle l’intéresse au plus haut point. L’exempt a donc monté toute une stratégie pour approcher l’Éthiopien : sous le prétexte de mener une enquête scientifique, à la demande de tel ministre dont le nom heureusement avancé a agi comme le plus efficace des sésames, il a abordé Épictète et l’a suffisamment fait parler, en montrant suffisamment d’intérêt pour ses récits, pour que ce dernier le croie de bonne foi, et un pur savant. Surtout, il a eu l’intuition de l’interroger à propos de sa religion et de ses croyances en montrant une tolérance suffisante pour créer un début de confiance entre eux, dont il compte bien à présent, récolter les premiers fruits. |
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| | Ven 4 Sep - 13:03 |
| Diane Mantel Métier/Titre(s) : Première femme de chambre d’Henriette d’Angleterre Âge : 26 ans Origines : Française Niveau d'alphabétiqsation: Excellent Situation: Mariage platonique à André Mantel, Date de naissance : au choix en 1640 Religion: Catholique Groupe : Le Maître valet Personnage ayant existé?: Non Avatar : Holliday Grainger Eh bien? Qui êtes-vous? Diane fait partie de cette domesticité s’estimant supérieure au peuple mais regardée de haut par la noblesse. Elle était la fille d’un secrétaire et interprète auprès des nonces apostoliques. Déçu de ne pas avoir de fils, il ne néglige pas son éducation pour autant et lui apprend autant le maintien que la lecture et l'écriture du français, ainsi que la religion. Grâce à la dévotion et l’influence de son père, la jeune femme est d’abord nommée lectrice d’Anne d’Autriche. C’est sa première rencontre avec la Cour. Mais une cour austère et vieillissante. Ces vieilles espagnoles l’ennuient mortellement et leurs sermons manquent de lui arracher des bâillements alors qu’elle regarde à travers les fenêtres les fastes de la vraie Cour qui se lève avec Louis XIV et son frère. Son père arrange son mariage avec André Mantel, maitre fauconnier du vieux Louvois. Un mariage prestigieux mais qui ne sera jamais consommé son mari n’ayant aucun intérêt pour les joies de la chair. Ennuyée à mourir par sa vie conjugale et sa charge à la cour, elle voit survenir la mort d’Anne d’Autriche comme une délivrance. Jusqu’à ce qu’on agite sous son nez la menace de la mettre au service de Marie-Thérèse. La bigoterie de la vieillesse était tolérable, celle d’une jeunesse prude ne le sera pas. Elle supplie son père. Ce dernier fait jouer au maximum son influence. Par un heureux hasard, Monsieur a renvoyé la première dame de chambre de sa femme. Louis XIV lassé des disputes du couple et des vas-et-viens dans la domesticité de son frère suit les conseils de Bontemps et impose Diane à sa belle-soeur. Voici donc la domestique au coeur du monde de faste et de fête qu’elle a toujours désirée. Mais elle demeure dans l’ombre et prise en étau entre ses royaux employeurs. Une situation dont elle peut sans doute tirer quelque chose.
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| Henriette d'Angleterre Maitresse Travailler pour Henriette d'Angleterre est un honneur difficile à assumer. La précieuse est d'une exigence incomparable autant en ce qui concerne le soin de ses tenues que le comportement à avoir quand on a l'honneur de travailler dans sa domesticité. Mais finalement Madame avec son humeur et son esprit sait faire pardonner ses caprices et ses demandes irréalisables. |
| MonsieurGêneSi elle ne lui doit pas sa position, Diane sait qu'elle ne peut rester en poste que si le frère du roi le lui permet. Or ce dernier a des exigences bien particulières pour la jeune femme, qui tiennent plus de l'espionnage que d'autre chose. Au début peu de chose, mais de plus en plus les demandes se font précises et dangereuses pour la jeune femme. Coincée entre sa loyauté pour sa maitresse et la crainte qu'elle a des réactions du duc d'Orléans si elle refuse, elle craint qu'un faux pas ne la fasse tomber. |
| François SalviatPrude attirance Quand on est dévot, on se désintéresse des choses de la terre. On fronce les sourcils face aux tenues précieuses et provocantes de l'entourage orléanais. François le fait à merveille. Mais alors qu'il s'offusque de ces tenues, une belle robe et un joli minois le marquent. La première femme de chambre de madame est tout à fait à son goût. Mais doit-il céder, discrètement à ses envies et comment, ou doit-il continuer le jeu de la dévotion et de l'abstinence? |
| Hippolyte DufortJeux dangereuxLors de sa première représentation à la cour, Hippolyte, curieux mais aussi bien maladroit, s’en était parti explorer le château et finit par échouer dans le quartier des domestiques où Diane se trouvait. Amusée par ce drôle de personnage, elle le ramena volontiers vers les royaux appartements où il devait jouer. Ils se sont depuis recroisés quelques fois à la cour, par hasard d’abord, car ils avaient envie de se voir ensuite. Hippolyte, qui se moque assez du protocole de la cour, est une parenthèse d’air frais dans le quotidien si protocolaire de la jeune femme. Et il lui apporte cette pointe d’interdit qui fait se sentir si vivante. Il est en effet du genre à la traîner à Paris à la moindre occasion, quitte même à la convaincre de temps en temps de se faire porter pâle afin de s’éclipser en douce du château. Un jeu tout de même un peu dangereux. . |
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| | Ven 4 Sep - 18:40 |
| Eduard Ortega Métier/Titre(s) : Homme de main de la marquise de Brinvilliers Âge : 30 ans Origines : Franco-espagnoles Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait français, bon espagnol Niveau d'alphabétisation: bon Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire Date de naissance : 1636 Religion: Catholique Groupe : Le Maître valet Personnage ayant existé?: Non Avatar : Howard Charles Eh bien? Qui êtes-vous? Surtout, ne pas se fier aux histoires d’Eduard. Beau parleur, presque conteur, il avait le don de s’inventer les plus grandes escapades, les aventures les plus extraordinaires. Un jour fils de marchand, le lendemain orphelin, la veille il s’était dit l’enfant d’un aventurier et d’une belle indigène. Tant de rocambolesque alors qu’il n’était né que bâtard d’un noble normand et d’une domestique d’origine espagnole. Quoiqu’il ne reconnut pas l’enfant, son père toléra cependant que le gamin bénéficie d’une maigre éducation. Lire et compter, un peu de géographie et des bases d’escrime. Avec cela Eduard trouverait bien une place dans l’armée. Mais il n’en fit rien. Les champs de bataille ne l’attiraient guère. A 17 ans il quitta donc sa région natale afin de s’installer à Paris, où il espèrait bien trouver un travail correct. Par un concours de circonstances et surtout une belle gueule qui le fit se présenter sous son meilleur jour, Eduard parvint à se faire engager comme l’assistant d’un maître d’armes. La belle aubaine ! Une paie correcte et l’opportunité de perfectionner son maniement de l’épée pour impressionner ces dames, voilà qui lui allait bien.
Mais au bout de presque dix ans ans à répéter chaque jour le même rituel, il commença à se lasser. Heureusement le destin joua en sa faveur et lui fit rencontrer la marquise de Brinvilliers qui au détour d’une balade dans Paris s’était arrêtée observer les escrimeurs. Trouvant qu’Eduard avait bien du talent -ou plus exactement de l’allure- et car elle venait de perdre l’un de ses domestiques dans des circonstances qu’elle ne préféra pas préciser, elle proposa au jeune homme de venir travailler pour elle. Rien d’avilissant, il ne s’agirait de l’accompagner lors de sorties dans ce Paris qu’elle disait craindre. Immédiatement subjugué par les beaux yeux de la noble, Eduard ne put refuser. Évidemment il n’avait pas vu venir les besognes plus sombres qu’elle exigea bientôt de lui. Ramener discrètement à l’hôtel un apothicaire louche. Aller chercher fioles et ingrédients. Et finalement faire croire à l’accident lorsque la marquise lui indiqua le corps sans vie d’une servante qui avait trépassé de ses poisons. Mais comment refuser quoi que ce soit à cette femme sulfureuse ? Elle avait sur lui toute emprise, alors c’est bien volontiers qu’il se ferait son âme damnée.
- Ah... Et qui vous recommande?:
| Marie Madeleine de BrinvilliersÂme damnéeL’employeuse plaît et le sait. C’est au fond grâce à quelques sourires et regards longs qu’elle s’assure de la fidélité d’Eduard. Pour la marquise il s’occuperait des plus basses affaires, exécuterait sans ciller et tremperait dans n’importe quelle affaire louche. Il a en somme vendu son âme au diable, qui a trouvé là son plus fidèle atout. Ne reste qu’à espérer que ce dernier ne se lasse pas d’avoir pour seule rétribution d’aimables paroles, quand au fond il aimerait bien plus. |
| Gauthier CarrierAmitié intéresséeCompagnons d'un soir autour d'une table d'auberge, les deux se trouvèrent très vite des points communs: Eduard l'affabulateur et Gauthier le tricheur étaient faits pour s'entendre.. D'autant plus que pour Gauthier, l'amitié d'un homme d'épée est une valeur bien trop sûre pour être négligée... On ne sait jamais, et en cas de problèmes il sait que la loyauté d'Ortega pourra lui être de quelque secours, aussi l'entretient-il prudemment. |
| Enrique CampuzanoAncien employeurCampuzano, c'est l'homme providentiel des jeunes années. Le maître d'armes tout fraîchement consacré s'est laissé séduire par ses boniments, sa figure et par ses origines espagnoles qui les rapprochent, et en a fait son assistant. En dix ans de bons et loyaux services Eduard a noué des relations étroites avec le maître d'armes, bien trop pour que son brusque départ les efface complètement... D'autant qu'Ortega n'oublie pas qu'il doit beaucoup au maître d'armes. |
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