Dernière édition par Deus Omnipotens le Sam 5 Sep - 14:52, édité 5 fois
Deus Omnipotens
Billets envoyés : 255
Mar 21 Fév - 22:56
Daniel de Cosnac
Titre(s) : Evêque de Valence et de Die, Premier Aumônier de Monsieur Âge : 38 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent latin - Bon grec ancien Niveau d'alphabétisation Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Date de naissance : 18 janvier 1628 Groupe : Le Tartuffe Avatar : Colin Firth Personnage ayant existé :oui, notre brave homme à même écrit ses mémoires
Eh bien? Qui êtes-vous?
Un certain Saint-Simon dira plus tard que la famille Cosnac donnait des évêques "de père en fils". Ce n'était pas tout à fait faux. Dès sa naissance Daniel est destiné à la carrière ecclésiastique, cadet de deux frères qu'ont déjà eus François de Cosnac et Eléonor de Talleyrand de Chalais, la succession était assurée. Il fait ses études dès qu'il le peut, et part étudier la philosophie jusqu'à l'âge de ses 18 ans où il se rend à Paris. Il y étudie les arts, et autres jusqu'à 22 ans. Lui aurait préféré continuer ses études, on ne lui laissa pas le choix, il fut rattaché à la maison du Prince de Conti, dût le suivre dans son exil. C'est là qu'il comprend que la vie se doit de s'élever, et de s'élever par soi-même. Il conseille le Prince, il le ramène auprès du Roi, il lui permet une paix et une certaine grâce. Le Prince et le Roi ne l'oublient pas. Daniel ne suit pas son maître en Catalogne, il reste à la cour, et en apprécie ses salons, ses mondanités. Il est fait pour les intrigues, c'est une matière qui ne lui est pas inconnue étrangement. Il fait un sermon devant le Roi et la Reine-mère. Quelle est sa surprise en sortant de la chaire de recevoir un brevet? Il est maréchal de France, puis conseiller d'Etat privé et des finances. Mais ses faveurs éveillent les jalousies et les convoitises. Et bientôt les oreilles du Prince de Conti sifflent de calomnies, de diffamations contre son fidèle serviteur. On murmure qu'il aurait plus d'intérêt pour Mazarin son pire ennemi que pour lui. C'est la disgrâce, c'est l'injustice, il a beau se débattre, rien ne changera l'avis du Prince qui le renvoie. Il vit un peu hors de Paris, revient. Il apprend alors qu'il est nommé aumônier du Frère du Roi. Il retrouve une protection, et un abri contre ses ennemis. Attaché à son nouveau maître, comme il l'était à son ancien, Daniel travaille fidèlement quand ses devoirs le réclament. Néanmoins les goûts libertins et insouciants du Duc d'Orléans ne portent pas ce grand personnage vers la prière et le recueillement. Alors le plus souvent Daniel se trouve chez la Reine-mère, où il voit le plus souvent Monsieur, chez ses amis, venait lorsqu'on avait besoin de lui pour des baptêmes et autres cérémonies. Le Cardinal meurt, lui qui lui a donné cette charge, cette amitié et une escroquerie qu'il digère mal mais qui l'a rendu admiratif du génie d'intrigue de l’Éminence. Et maintenant c'est la Reine-Mère qui est morte. Une femme qui lui a toujours été agréable et qui lui a souvent montré de l'amitié. Une nouvelle idée trotte dans l'esprit de Daniel... Et s'il servait véritablement le frère du Roi? Et s'il le guidait vers la grandeur et la gloire? Oui il faut montrer le chemin au Duc d'Orléans, le guider comme il ne l'a jamais été jusque là. Si Daniel avait su tous les ennuis et les soucis qu'il allait s'attirer, il n'aurait sans doute jamais suivi cette décision...
Ah... Et qui vous recommande?:
Philippe d'Orléans Maître, objet d'inquiétude
On ne peut pas dire que la relation de Daniel avec le frère du Roi soit d'un accord parfait et d'une entente harmonieuse. Monsieur trouve ce Cosnac ennuyeux, bien qu'il soit parmi les moins barbants des hommes de son état, ce qui lui permet de trouver certaines de ses conversations agréables. Et Philippe le reconnaît c'est un homme zélé, qui l'a toujours servi comme le demandait sa fonction. Daniel lui, voit dans le frère du Roi un potentiel immense, gâché par des années d'humiliation et de soumission. Philippe d'Orléans a en lui l'âme des vrais Princes, mais il ne sait pas l'exprimer car jamais on ne l'a laissé faire, jamais même lui a-t-on dit qu'il en était capable. Daniel compte bien changer la donne et ainsi en donnant plus de gloire à son maître espère en récolter un peu... Beaucoup pour lui.
Henriette Anne d'Angleterre Amie et complice
Henriette est une grande et digne jeune femme, une belle jeune femme, mais surtout une femme intelligente. Daniel est parvenu à faire entendre raison à Madame. Philippe doit obtenir plus d'assurance, et Daniel et Henriette tentent de pousser le Duc d'Orléans vers des sommets qui lui ont été fermés. Henriette apprécie Daniel et surtout le fait qu'il se tourne vers elle et non pas vers les mignons pour servir son mari. Elle voit aussi que son seul intérêt se trouve en elle et en Philippe, elle ne refuse pas une amitié en ces temps où elle se fait si rare.
Philippe de Lorraine Ennemi mortel et mielleux
Vous espériez une amitié entre les deux hommes? Impossible, Daniel voit l'influence grandissante de Lorraine sur le Prince, cette influence qui brise tous ses efforts pour faire du Duc un meilleur Prince, un véritable Prince comme le devrait être le fils de Louis XIII. Lorraine sait l'aversion que lui porte l'évêque, il s'en amuse, comme il le fait toujours de ses ennemis. Il ignore en revanche ce grand projet qu'est celui de Daniel... Et ce dernier espère le dissimuler suffisamment longtemps pour pouvoir construire son œuvre, car il n'y a nul doute que le jour où le Chevalier découvrira ce dessein, tout sera fait pour anéantir définitivement tout espoir de renaissance pour Philippe d'Orléans.
Antoine d'Effiat Ennemi sarcastique
Ami d'Henriette, ecclésiastique, il est dés lors impossible pour Antoine d'être ami avec Daniel sans se ridiculiser dans ses convictions et dans son image. Et puis de toute façon, et comme la plus grande majorité des mignons qui entourent Monsieur, Daniel arrive difficilement à s'entendre avec les chéris de Son Altesse. L'évêque n'est pas dénué d'esprit, loin de là, et il arrive lorsque Cosnac est là qu'Antoine tente par tous les moyens de provoquer ce dernier. Daniel reste le plus souvent impassible et l'ignore, mais il ronge son frein.
Les mignons de Monsieur Indignation, impatience
Qui est un véritable ami parmi ces vautours? Ces parasites? La Cour regorge de ce genre de personnes, obtenir une faveur auprès d'un Grand est une pratique acceptée et établie dans leur société, mais la petite Cour de Monsieur... Ils profitent de sa faiblesse et de son besoin d'illusion pour le maîtriser, et Daniel trouve cela dangereux. Un Prince de sang, un fils de France ne devrait pas être si dirigé par ses favoris!
Deus Omnipotens
Billets envoyés : 255
Ven 4 Sep - 16:19
Basile Fouquet
Métier/Titre(s) : Abbé de Barbeaux et Rigny Âge : 44 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon latin, grec et italien Niveau d'alphabétisation Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire Date de naissance : 1622 Religion: Catholique Groupe : Le Tartuffe Personnage ayant existé?: Oui Avatar : Adrien Brody
Eh bien? Qui êtes-vous?
Moins connu que son frère aîné, Nicolas, Basile n’en était pas moins une figure incontournable de la cour. Deuxième fils de la François Fouquet, née dans l’opulence d’une grande famille de la robe, il fut rapidement destiné à la religion. Et s’en accommoda très bien ! Quoique part d’un foyer qu’on jugeait exemplaire de la Contre-Réforme, il ne voyait dans la charge ecclésiastique d’un moyen comme un autre de s’enrichir. Grâce à un esprit fin, un charisme louable et un manque certain de morale, il parvint rapidement à se faire remarquer de Mazarin. Le ministre principal appréciait assez l’homme, ou du moins le trouvait d’une efficacité redoutable. C’est ainsi que durant la Fronde Basile servit d’intermédiaire entre le cardinal en exil et Anne d’Autriche. Pour le remercier de sa loyauté, Mazarin, de retour à Paris, fit de Basile son intendant de police officieux. Autrement dit le chef de sa police secrète et politique. Il s’agissait de se salir les mains, mais cela ne posait aucun problème à Basile. Après tout, pourvu que les besognes soient accomplies en échange d’abbayes, il les acceptait toutes. Ce qui lui valu entre autres d’obtenir pour ses services rendus la charge de Chancelier des Ordres du Roi, dignité permettant le port des insignes du Saint-Esprit et le droit d’aller presque de pair avec la plus grande noblesse. A la mort de Mazarin ses arrières seraient ainsi assurées : Basile se sentait intouchable.
S’étant taillé une place discrète mais exceptionnelle au sommet de l’Etat, il ne supporta évidemment pas la disgrâce de sa famille. Car en 1661, Nicolas, alors Surintendant des Finances, chuta et entraîna avec lui sa famille. N’ayant d’autres choix que de s’exiler dans son abbaye de Barbeaux, pour autant Basile ne s’y laissa pas dépérir. Dès le premier jour il commença à planifier son retour à Paris. Et ce fut après une période de quatre ans qu’il revint discrètement à la capitale. Désireux non pas de venger son frère, simplement de regagner sa fortune et de faire payer au roi cette disgrâce que lui n’avait pas méritée. Travailler doucement, travailler discrètement, prétendre l’honnêteté. Mais comptant sur ses nombreuses connaissances, notamment dans les Parlements, c’est à une nouvelle Fronde qu’il songe.
Ah... Et qui vous recommande?:
Esprit de Cauvigny Discrédit et messes basses
En théorie, deux hommes d’Eglise peu scrupuleux auraient pu bien s’entendre. Mais ils ont préféré se ranger du côté de la jalousie. Esprit envie les abbayes de Basile qui l’ont rendu richissime en dépit de l’exil, et ne perd ainsi pas une occasion de tenter de le discréditer en société en rappelant à tous que l’homme n’est que vénalité. De son côté Basile admet avec beaucoup de difficulté que cet homme bien moins charismatique que lui arrive pourtant à se faire oreille attentive de bon nombre de personnages influents grâce à un naturel aimable et une apparence d’attachement et de respect des principes religieux.
D'artagnan Tentative de manipulation
L'homme est responsable de la perte de son frère, il en fut même le bras armé. Et à ce titre, il est sur la liste des personnes à éliminer pour Basile. Une proie qu'il aurait cru coriace mais l'honorable mousquetaire semble rongé depuis qu'il a enfermé le surintendant des finances. Et l'abbé compte bien exploiter ses remords jusqu'à la moelle.
Louis XIV Haine viscérale
Il a enfermé son frère par pure jalousie, avec une cruauté implacable que Basile ne tolère pas. Il vengera son aîné quoiqu'il en coûte, montant à lui seul une nouvelle Fronde s'il le faut. De son côté le roi n'a qu'un regret. Celui d'avoir mis un terme à la purge du clan Fouquet bien trop tôt. Basile n'aurait pas dû lui échapper. Chacun guette chez l'autre un faux pas lui permettant d'anéantir son rival.
François Louvois Jeu d'influences
Si Louvois se refuse en théorie de traiter avec de potentiels ennemis de la couronne, quand ces derniers se trouvent être également mortellement opposés à Colbert il pourrait songer à faire une exception. Basile est de ceux-là. Pour un peu d’influence dans le très fermé cercle du Conseil du Roi, il serait en effet prêt à promettre son aide pour faire tomber le nouveau surintendant des finances. Ce ne serait après tout qu’un dommage collatéral de sa vengeance.
Dernière édition par Deus Omnipotens le Ven 4 Sep - 17:18, édité 2 fois
Deus Omnipotens
Billets envoyés : 255
Ven 4 Sep - 17:12
Esprit de Cauvigny
Métier/Titre(s) : Respectable prêtre le jour, officie des messes noires la nuit Âge : 38 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent latin, petit grec Niveau d'alphabétisation Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire. Tout du moins pour la convenance. Date de naissance : janvier 1628 Religion: Catholique déviant Groupe : Le Tartuffe Personnage ayant existé?: Non Avatar : Matthew Goode
Eh bien? Qui êtes-vous?
Fils cadet d’une famille noble et respectable, la religion était pour Esprit la voie toute tracée. Son frère aîné aurait droit aux honneurs de l’épée, lui devrait se contenter de prier. Dommage qu’il n’y ait jamais trouvé aucun intérêt. Mais c’était ainsi que le monde allait.Durant ses études le jeune homme ne se prit jamais d’intérêt pour la théologie, la grammaire ou encore la dialectique : tout cela était d’un mortel ennui et ne méritait pas tant d’attention. Ce qui lui plaisait, à ce garçon taciturne et solitaire, c’était expérimenter. Les sciences, voilà des choses vers lesquelles il lui plaisait de se tourner ! Mais quand bien même Dieu était par comparaison d’un parfait manque d’intérêt, puisqu’il lui faudrait passer sa vie à prétendre l’aimer autant s’en accommoder et tenter de bien mener sa barque. Grâce à son frère, bien vu à la cour, il réussit à s’introduire dans ce cercle des grands. Mais loin d’y briller, il se contentait plutôt d’un simple acte de présence. Mais bien vite il comprit que le manque d’esprit courtisan était une véritable tare, puisqu’en son absence jamais il ne parviendrait à obtenir le tant convoité évêché. Tant pis, il saurait se démarquer par d’autres moyens. Des sciences à l'occultisme, la barrière était en effet mince. L’alchimie, la divination, voilà les domaines qui à présent l’intéressaient. Les années passées le désintérêt pour Dieu grandissait encore, l’attrait de la noirceur se faisait plus présent. Et un jour les choses basculèrent. Mauvaises fréquentations et attraits de l’argent faisant, Esprit en effet tomba assez naturellement dans le satanisme. Finalement il avait trouvé la place qui lui convenait, au milieu des messes noires et des pièces trébuchantes.
Ah... Et qui vous recommande?:
Arthur Duplessy Collaborateur
Ils se sont rencontrés à la cour quelques mois avant le départ d’Arthur, en 1664. Même s’il n’était pas encore question de pouvoir et d’argent, les deux hommes s'entendirent vite extrêmement bien, se trouvant un intérêt commun pour les sciences obscures, alchimie et prétendue magie. Enfin ils trouvaient l’un et l’autre un égal, une personne à l’intelligence semblable. Lorsque finalement l’idée de le Cercle germa dans l’esprit de Duplessy, c’est ainsi naturellement vers Esprit qu’il se tourna pour la faire fructifier. Aussi cupides et peu scrupuleux l’un que l’autre, ils trouvèrent bientôt un terrain d’entente. Le charismatique Arthur serait le visage de leur secte, recruterait, et le prêtre se chargerait évidemment des rites qu’il faudrait faire croire religieux. Mais derrière le parfait tandem qu’ils prétendent former, le désir de plus de gain personnel serait peut-être un jour capable de les désunir.
Basile Fouquet Discrédit et messes basses
En théorie, deux hommes d’Eglise peu scrupuleux auraient pu bien s’entendre. Mais ils ont préféré se ranger du côté de la jalousie. Esprit envie les abbayes de Basile qui l’ont rendu richissimes en dépit de l’exil, et ne perd ainsi pas une occasion de tenter de le discréditer en société en rappelant à tous que l’homme n’est que vénalité. De son côté Basile admet avec beaucoup de difficulté que cet homme bien moins charismatique que lui arrive pourtant à se faire oreille attentive de bon nombre de personnages influents grâce à un naturel aimable et une apparence d’attachement et de respect des principes religieux.
Eduard Ortega Bouillonnante retenue
Ils se croisent régulièrement chez la marquise de Brinvilliers, où est reçue toute la bonne société parisienne, et donc l’homme de Dieu. Mais bien sûr Eduard sait quel homme sans état d’âme se cache derrière la soutane. Et quand bien même sa criminelle d’employeuse semblerait faire confiance à cet homme, Eduard se méfie. Esprit lui semble capable uniquement du pire, et au nom de l’argent cela ne l’étonnerait pas qu’il puisse trahir sans état d’âme. Mais les airs méfiants d’Ortenga, le prêtre s’en amuse. Car au fond en voilà bien un qui n’aura jamais aucun pouvoir sur lui. Qu’il se méfie tout de même, derrière la servitude Eduard reste sanguin, et l’envie de faire payer les sourires provocateurs pourrait un jour être trop grande.
Judith of Buckley Diabolique conversion
Bien sûr Judith est protestante. Mais évidemment elle croit que comme tout la religion est négociable. Si le catholicisme a plus à offrir, si même c’est vers le diable qu’il faut se tourner pour parvenir à ses fins et retrouver la richesse perdue par sa famille, alors elle ne verrait pas d’objection à se convertir. Ayant entendu parler du Cercle au travers d’Olympe Mancini, l’anglaise franchit un pas et se rendit finalement chez Esprit. Et il semblerait que ce dernier se soit montré convaincant puisqu’elle ne tarda pas à abjurer afin de s’en remettre au Dieu qui agirait en sa faveur.
Suzanne Bromeur Tentative de corruption
Esprit étant toujours à la recherche de nouveau partisan pour le Cercle d'Ammonios, il lui avait semblé en rencontrant cette jeune demoiselle qu'il y avait là une possibilité. Une possibilité intéressante, il sent en elle une frustration et une puissance retenue. Il ne s'est pas dévoilé encore et croit la chose trop tôt encore, mais peut-être un jour s'il juge la petite suffisamment sûre. Suzanne de son côté ne peut s'empêcher d'être fasciné par Esprit qui a une façon de tourner les choses et de les présenter qui résonne dans son cœur. Encore une fois cela l'effraye, mais n'a-t-il pas raison finalement ?
Marie-Madeleine de Mortemart Dupe
L'esprit de la cadette des Mortemart est fameux depuis qu'elle a ébloui la Reine par la pureté de son Espagnol et par sa maîtrise des langues anciennes... Son intérêt pour les sciences et tous les types de savoirs est également arrivé jusqu'aux oreilles d'Esprit. Tous deux avaient bien trop en commun, ne serait-ce que du point de vue d'une vocation qui de part et d'autre doit beaucoup à la volonté d'apprendre et de cultiver tous les savoirs à disposition,pour ne pas se rencontrer un jour où l'autre. C'est Esprit qui a ouvert une correspondance: Marie-Madeleine subjuguée par son intelligence et son esprit (sans mauvais jeu de mots) en est rapidement venu à lui accorder bien plus de confiance qu'elle n'aurait dû, et Esprit caresse -de loin encore- l'idée de la mener vers le cercle, car toute religieuse qu'elle soit, elle reste l'enfant d'une des plus nobles maisons de France...