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Mar 21 Fév - 22:22
Louis-Victor de Mortemart
Métier/Titre(s) : Duc de Vivonne, Capitaine de vaisseau Âge : 30 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié, Date de naissance : 25 août 1636 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?:Oui Avatar : Hugh Dancy
Eh bien? Qui êtes-vous?
Unique enfant mâle du très noble et très fier Duc de Mortemart de Rochechouart, il porte sur ses épaules la très lourde tâche de perpétuer le nom et l'honneur de son illustre et ancienne famille. Son éducation est rude, sévère, il doit être le meilleur en tout et pour tout, son père attend tout de lui et pour le forger ne lui montra que trop peu, voire aucun, signe d'affection. A l'image de son père dans son temps, Louis passe une très grande partie de son enfance auprès du jeune dauphin, le futur Louis XIV. Ils grandissent ensemble, découvrent la vie ensemble. Louis Victor plaît par son esprit et son habileté, il amuse, moque avec justesse et bien sûr séduit. "Vivonne", comme l'appelle le jeune roi, reste auprès de la famille royale et du cardinal lors de la Fronde. Alors que son père conserve sa fidélité à la Régente, contre les princes, Louis XIV et Louis poursuivent les jeunes demoiselles de leur galanterie et se lient toujours plus dans leur amitié. Louis-Victor aime son roi et est aimé de celui-ci. Et pour lui, en 1653, il se porte volontaire dans l'armée et va combattre sous les ordres de Turenne, contre Condé. Et malgré sa bravoure incontestable, après plusieurs année de batailles terrestres, il préfère demander au roi une place sur la mer, être capitaine de vaisseau... Pour une raison mystérieuse (à votre convenance). Père de cinq enfants (Gabrielle, Charlotte, Louis, Marie et Louise), il ne s'occupe pas de son épouse, avec qui il est marié depuis maintenant dix ans, et la délaisse sur leurs terres. Il préfère de loin les belles blondes de Paris, les sulfureuses brunettes de St-Germain. Il faut vivre, profiter de la vie avant de retourner sur les galères, de retourner à la mer. La cour lui manque, mais la retrouver devient plus doux encore. Les femmes réclament les récits de ses exploits, les hommes rient avec lui de ses traits d'esprits. C'est le monde dans lequel il a grandi et dans lequel il se sent bien. La mort de la vieille Reine l'a touché. Elle était le symbole de toute son enfance, et surtout... Vivonne devine les états d'âme de son roi et sa souffrance dissimulée. Le monarque aura besoin de tous ses sujets mais surtout d'un ami pour pouvoir continuer à régner et surtout à s'imposer, et lui, Louis Victor de Rochechouart de Mortemart, Duc de Vivonne sera une nouvelle fois là pour son roi.
Ah... Et qui vous recommande?:
Louis XIV de France Suzerain, "ami"
Il était, avec Brionne et le Petit Monsieur, un des enfants les plus proches du monarque. Les deux garçons ont découvert les plaisirs de la vie, ont joué ensemble et Louis et Louis-Victor sont loin de l'oublier. Aussi lorsque Vivonne revient à la cour, le roi l'accueille avec une joie tout juste dissimulée, le grondant de ses attitudes imparfaites et débauchées dans un sourire sévère. Victor n'oublie jamais que Louis est roi, que celui-ci est tout d'abord tenu par les besoins du Royaume qui passeront avant tout, avant l'amitié. Mais Vivonne, lui, met sa vie et sa loyauté sans aucune hésitation au service de ce roi et ami.
Athénaïs de Montespan Soeur cadette
Athénaïs avait toujours été une forte tête, Victor aimait la taquiner et la voir piquer des crises infernales. La jeune femme aime son grand frère, elle a même pour lui une certaine admiration qu'elle ne lui avouera jamais. Près de lui elle ne se conduit plus comme une enfant, mais comme une femme. Ils sont Mortemart ils en partagent l'esprit et l'apprécient chez l'un et l'autre dans un jeu amusé, toujours fraternel.
Charles of Buckley Amusement mordant
Si Charles est habituellement un homme au sang-froid, Vivonne ne mit pas longtemps à le faire sortir de ses gonds. Il l’a vu ! Il a vu le regard qu’il a laissé trainé sur sa femme ! Alors c’est sans détour qu’il l’a menacé de tous les maux du monde s’il osait reposer ne serait-ce qu’un œil sur elle. Pensez bien, Louis, ami proche du roi, se moque bien de l’insignifiant marquis. Il en viendrait presque à voir dans ses menaces un défi. Alors il l’aura, la vertueuse épouse : c’est une promesse qu’il se fait. Et quand bien même il n’y parviendrait pas il n’aurait qu’à inventer, pour le simple plaisir de faire hurler un anglais de rage. Si la guerre n’est pas ouverte, elle est donc bel et bien déclarée.
Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 8 Avr - 15:25, édité 6 fois
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Mar 21 Fév - 22:22
Philippe de Lorraine
Métier/Titre(s) : abbé de Saint-Pierre à Chartres, dit Chevalier de Lorraine, "Archimignon" de Monsieur Âge : 23 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Italien - Latin médiocre Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Bisexuel Situation: Célibataire Date de naissance : (à votre convenance) 1643 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?:Oui, il n'y aucune information sur son enfance Avatar : Chris Rayner
Eh bien? Qui êtes-vous?
Comme s'il était né à la cour et pour la cour, il semblerait que l'enfance de Philippe de Lorraine-Armagnac n'existe pas (cette partie est donc à votre convenance, Philippe de Lorraine a néanmoins un frère aîné, nommé Louis, ajoutons aussi le fait qu'il ait subi une histoire amoureuse qu'il souhaiterait oublier et qui l'amène à refuser en lui tout sentiment amoureux). On peut donc dire que sa naissance n'est pas due à Henri de Lorraine comte d'Harcourt, Grand écuyer du roi Louis XIII, et à Madame Marguerite Philippe du Cambout, mais bien lorsque son père décide, après la forte impatience de son fils, à le présenter enfin aux yeux du monde, à le présenter enfin à cette cour qu'il était si désireux de rejoindre. Il a 13 ans. Et il y est comme un poisson dans l'eau, bien plus que le monde des armes et de la guerre, ou encore ces lieux de prières qu'il ne visite que pour la forme. La cour est son véritable lieu de vie, l'endroit où il s’épanouit. Il poursuit les femmes de ses assiduités, se laisse courir par les hommes, charme les deux et les attrape dans ses filets. Mais bien vite il veut plus grand, plus haut, plus prestigieux. Et ses yeux tombent sur une petite tête bien faite, riante, fardée, princière. La tête de Philippe d'Orléans, qui minaude aux côtés de ce bel italien, le Mancini. Il y avait déjà des hypothèses quant aux inclinations du Petit Monsieur, maintenant Lorraine et les autres n'ont plus aucun doute, et c'est tant mieux. Il est convaincu qu'il pourra charmer le frère du roi, le garder en son pouvoir. Philippe aime séduire le jeune prince, qui de son côté en fait tout autant. C'est un travail patient, fin et subtil, quoique Philippe d'Orléans est immédiatement attiré par son aspect angélique. Il veut plus qu'une attirance mutuelle, et il l'obtient. Il est devenu indispensable, nécessaire à la vie du Duc d'Orléans. Il fallait bien que cela arrive, le mariage du frère du roi avec Henriette lui amène de nouveaux obstacles et de nouveaux périples qui l'amuse. Henriette est dangereuse, Monsieur l'a aimé. Pourtant la chance lui sourit, il n'a pas même eu besoin d'intervenir, juste de placer quelques remarques assassines, de pointer ce que le frère du Roi voulait ignorer et qui était pourtant vrai. Guiche est un imbécile. Maintenant Philippe de France la hait, et il aime le chevalier plus que jamais, Philippe de Lorraine est satisfait. Sa vie n'est faite que de plaisir, d'intrigues qu'il dirige en main de maître. La mort de la Reine-mère a dévasté son plus jeune fils. Philippe a immédiatement vu combien il pourrait raffermir encore sa prise sur le prince mais... La véritable souffrance de son amant avait ébranlé en lui un sentiment dont il ne se pensait plus capable. Serait-il en train de tomber amoureux de son pantin? Ou pire, le serait-il déjà? Il ne sait pas si l'idée lui plaît, il va y réfléchir.
Ah... Et qui vous recommande?:
Philippe d'Orléans Protecteur, amant, pantin
Combien de personnes sont-elles capables de comprendre l'amour presque inconditionnel que Philippe ressent pour son tendre chevalier? Philippe de Lorraine est devenu un besoin pour le frère du roi et il ne se passe pas un jour sans qu'il ne le voit ou ne le cherche à le voir. C'est un amour combat, les deux hommes ne cessent de se taquiner. Si Philippe d'Orléans donne le sentiment de dominer son amant, c'est bien le chevalier qui est le maître de son protecteur, qui le sait parfaitement et qui joue de la confiance totale que lui voue le frère du roi. Philippe de Lorraine est dévoué à son maître, cela fait partie de sa stratégie, il n'est rien qui ne fasse fondre Philippe d'Orléans qu'une fidélité qui lui est entièrement dédiée et dévouée. Mais depuis peu Philippe de Lorraine s'interroge. Sans le réaliser il est maintenant véritablement amoureux de son prince qui l'émeut et le touche. Cela le dérange, il ne veut pas l'admettre. Il s'était juré de ne plus jamais aimer... Et il ne peut s'en empêcher.
Antoine d'Effiat Ami, complice
Antoine à très rapidement compris que seul il ne ferait pas le poids face à cet Archimignon qu'est Philippe. L'accord fut implicite, conclu au coin du lit de Monsieur. Les deux hommes sont complices, réalisent leur forfaits et leurs débauches ensemble même en l'absence de Monsieur (ce qui est bien rare au demeurant). Ensemble ils sont les pires vipères de Versailles, et s'amusent à emporter dans leur sillage tous les jeunes hommes qui les intriguent ou pour les offrir au frère du roi, ou pour se les offrir eux-mêmes.
Henriette d'Angleterre Ennemie
Elle le hait. Il lui offre des sourires doucereux. Henriette n'a jamais pu le supporter et elle est convaincue que c'est lui qui l'a dénoncé auprès de Monsieur. C'est vrai, il faut le reconnaître, mais pour une fois Philippe n'avait lancé cette rumeur qu'au hasard... Et il avait touché juste. Il en rit encore. Le chevalier fait tout auprès de Monsieur pour discréditer son épouse, lui glisse quelques commentaires par-ci par-là qui excite sa jalousie, et rend une possible réconciliation avec sa femme tout à fait impossible. Une accalmie dans le couple Orléans? Impossible, Philippe veille.
Daniel de Cosnac Ennemi
Vous espériez une amitié entre les deux hommes? Impossible, Daniel voit l'influence grandissante de Lorraine sur le Prince, cette influence qui brise tous ses efforts pour faire du Duc un meilleur Prince, un véritable Prince comme le devrait être le fils de Louis XIII. Lorraine sait l'aversion que lui porte l'évêque, il s'en amuse, comme il le fait toujours de ses ennemis. Il ignore en revanche ce grand projet qu'est celui de Daniel... Et ce dernier espère le dissimuler suffisamment longtemps pour pouvoir construire son œuvre, car il n'y a nul doute que le jour où le Chevalier découvrira ce dessein, tout sera fait pour anéantir définitivement tout espoir de renaissance pour Philippe d'Orléans.
Dernière édition par Deus ex Machina le Dim 30 Déc - 15:08, édité 3 fois
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Mar 21 Fév - 22:23
Antoine d'Effiat
Métier/Titre(s) : Marquis d'Effiat, Grand Écuyer de Monsieur Âge : 28 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Italien - Bon Latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Homosexuel Situation: Marié Date de naissance : (à votre convenance) 1638 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: Oui, mais il n'y a véritablement aucune information, vous êtes libre de son enfance, à moins que vous ne trouviez vous-même des informations. Avatar : Jude Law
Eh bien? Qui êtes-vous?
Que pouvait-on attendre de la famille du si brillant et charmant favori de Louis XIII, Cinq-Mars ? Antoine connaît parfaitement l'histoire de cet oncle qui a jeté la déchéance sur sa famille, mais il ne peut s'empêcher de l'admirer, lui qui a fait trembler et le feu roi et l'éminence rouge. Son propre père Martin Ruzé d'Effiat est un homme mou mais travailleur, sans réel caractère, c'est sa mère Isabelle d'Escoubleau qui dirige la maison. Alors son idole ne sera ni son mollasson de père, ni sa mère dure et froide, ni Dieu, mais ce flamboyant marquis aux odeurs raffinées de violette, à la parole doucereuse, à l'esprit vif et piquant, à l'ambition sans pareille. C'est cette dernière qui lui aura fait perdre sa tête dans un ultime complot, et Antoine ne compte pas suivre les traces de son parent en tout et pour tout, il a retenu les leçons du passé. Il ne fait que s'en inspirer. Antoine suit sa mère dans les salons, écoute avec attention et donne son sourire d'ivoire lorsqu'on lui parle. Il comprend vite comment fonctionne ce monde impitoyable et les nouvelles leçons qu'il tire de l'histoire lui montre bien qu'il faut de tout pour parvenir à ses fins. Le frère du roi grandit, il lui faut une maisonnée, des amis. La marquise avance son jeune fils au visage avenant, à la langue de miel. A l'âge de quatorze ans, Antoine rejoint la petite cour du jeune Duc d'Anjou, pour lui tenir compagnie, pour l'accompagner dans son entrée dans le monde des hommes... Si l'on peut dire. Cette entrée est déjà faite, Effiat le voit au sourire fardé du charmant Petit Monsieur, au regard qu'offre ce Chevalier de Lorraine au reste de la cour. Il voit comment Philippe est lié au jeune homme. Antoine est prudent, mieux vaut s'allier, et puis ce chevalier n'est pas repoussant, loin de là. C'est l'entente. Après tout il ne faut pas lasser le frère du roi, à deux c'est bien plus simple et efficace. C'est aussi une protection. Henriette d'Angleterre fait tout pour éloigner les deux jeunes hommes. Il se rappelle d'elle lorsqu'elle était toute pauvrette encore, dans ses miteux appartements du Louvre, elle ne pouvait pas grand chose, maintenant son regard suffisant balaie la cour et les courtisans, cela l'insupporte, il continue de sourire. Effiat complote toujours contre cette femme là, lui qui n'aime les femmes que pour leur conversation, mais qui autrement ne supporte pas l'idée d'être lié à l'une d'entre elles. Et puis cette femme qui fait souffrir le bon prince Philippe à qui il est entièrement dévoué, par l'intermédiaire du Chevalier cela va de soi. Effiat est patient, la mort de la Reine-mère est un renouveau dans le monde de la cour, dans le monde des intrigues. Elle est aussi une peine profonde pour Monsieur et Antoine II Coëffier Ruzé d'Effiat souffre de voir son protecteur dans une telle détresse. Il va falloir aider le frère du roi à se relever, et qui sait... peut-être s'élever soi-même...
Ah... Et qui vous recommande?:
Philippe d'Orléans Protecteur, amant
Il ne se l'explique pas, Monsieur a eu un charme fracassant sur Antoine. Séduit par la charge, par l'argent tout d'abord, il l'a été ensuite par l'esprit de son protecteur, devenu amant, puis devenu ami. Effiat le cache, le dissimule derrière un semblant de mépris et de débauche qui amuse Philippe d'Orléans, mais Antoine en est amoureux. Un amour étrange il faut l'avouer, que seul Effiat, et Monsieur peut-être, semblent comprendre. Dévoué au frère du roi, il est paradoxalement celui qui lui fera du mal en lui réclamant presque par chantage des faveurs. C'est sa manière de payer sa docilité, de payer sa passivité face à Lorraine.
Philippe de Lorraine Ami, complice
Antoine a très rapidement compris que seul il ne ferait pas le poids face à cet Archimignon qu'est Philippe. L'accord fut implicite, conclu au coin du lit de Monsieur. Les deux hommes sont complices, réalisent leur forfaits et leurs débauches ensemble même en l'absence de Monsieur (ce qui est bien rare au demeurant). Ensemble ils sont les pires vipères de Versailles, et s'amusent à emporter dans leur sillage tous les jeunes hommes qui les intriguent ou pour les offrir au frère du roi, ou pour se les offrir eux-mêmes.
Henriette d'Angleterre Ennemie
Elle le dégoute. Antoine ne supporte pas cette femme et lui reproche tous les défauts possibles et imaginables. Comment peut-elle vouloir tant de mal au frère du roi? Pourquoi a-t-il épousé une telle truie? Il ne lui reconnaîtra jamais une qualité, et se cachera derrière un mur spectaculaire de mauvaise foi. Si elle n'était l'épouse de Monsieur et donc la "soeur" du roi, voilà longtemps qu'Antoine lui aurait rabattu le caquet. Au lieu de ça il est obligé de piques dissimulées et de ragots inavoués... Mais il s'en sort plutôt bien.
Daniel de Cosnac Affrontement
Ami d'Henriette, ecclésiastique, il est dés lors impossible pour Antoine d'être ami avec Daniel sans se ridiculiser dans ses convictions et dans son image. Et puis de toute façon, et comme la plus grande majorité des mignons qui entourent Monsieur, Daniel arrive difficilement à s'entendre avec les chéris de Son Altesse. L'évêque n'est pas dénué d'esprit, loin de là, et il arrive lorsque Cosnac est là qu'Antoine tente par tous les moyens de provoquer ce dernier. Daniel reste le plus souvent impassible et l'ignore, mais il ronge son frein. Effiat ignore comme Lorraine les projets de Daniel mais... Si Lorraine perd de son influence, ne serait-ce pas bon pour lui? Peut-être pas...
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Mer 22 Fév - 0:41
Antonin de Lauzun
Métier/Titre(s) : marquis de Puyguilhem Âge : 33 ans Origines : Françaises Niveau d'alphabétisation Bon Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Célibataire Date de naissance : (à votre convenance) 1633 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?:Oui la page en anglais donne plus d'informations, attention il n'est pas encore duc de Lauzun Avatar : Ewan McGregor
Eh bien? Qui êtes-vous?
Il faut croire que la Gascogne n'enfante que des hommes insolents et fanfarons, prêts à en découdre avec le monde entier pour prouver leur valeur. Né à Lauzun, Antonin Nompar de Caumont est éduqué sévèrement par son père Gabriel, comte de Lauzun. Pour que son éducation ne soit pas solitaire, et afin de rentrer au plus tôt dans le jeu si ardu des relations et carnets d'adresse, Antonin a pour compagnon d'infortune son cousin, Armand de Gramont, comte de Guiche. Tous deux se battent comme des chiffonniers et se considèrent rapidement comme deux frères, ou peu s'en faut. Et surtout... surtout la sœur d'Armand, Catherine Charlotte. Antonin ne cesse de penser à elle. Mais il ne faut pas rêver aux filles et à leurs douceurs, Gabriel envoie son fils servir sous les ordres de Turenne, un vieil ami. Il n'est qu'un simple cadet de Gascogne, et Gabriel espère que cela lui apprendra l'humilité, lui fera perdre son inépuisable effronterie. Le comte n'a pas compris que c'est un mal incurable de son fils, qui après avoir servi va de salon en salon lors de ses permissions, prend toujours plus d'assurance, multiplie les insolences, retrouve le comte de Guiche et sa délicieuse sœur désormais Princesse de Monaco, toujours aussi délicieuse et qu'il désire. Elle doit quitter la cour pour les terres de son mari, peste! Celui que l'on appelle Péguilin (plus aisé que Puyguilhem), ou encore plus simplement Lauzun, ne cesse de surprendre. Il est étrange, fantasque, un rien sauvage... Et cela charme les dames de la cour qui s'éprennent de ce petit gascon enflammé. Guiche emmène Antonin avec lui, chez une bonne amie: Olympe Mancini. Et là le tournant de sa vie: Le roi est là, le roi apprécie les moqueries du jeune homme, des "traits cruels et qui n'épargnaient personne" par leur justesse. L'amour chez Antonin n'est pas fidèle, l'amitié est rare, préférant des ennemis, mais lorsqu'il la donne sa fidélité est à toute épreuve et le roi aime cette ambiguïté d'un cœur fier. Il est le favori du roi, son orgueil gonfle davantage. Il ne craint rien, et se rend le plus souvent possible chez la jeune Duchesse d'Orléans, Catherine est revenue de Monaco et elle y est Dame de compagnie, elle y est plus belle que jamais. Guiche a fait l'erreur de sa vie, Antonin ne peut empêcher son exil, il ne peut rien contre le courroux du frère du roi et du roi réunis. Oh et puis... Armand s'est brûlé les ailes seul, il n'a eu que ce qu'il méritait même si cela est bien dur. "Le petit Lauzun" continue la guerre militaire et galante, mais il voit bien que le roi se lasse de sa favorite nouvellement en titre, et qu'il tourne de plus en plus autour de Catherine, de sa Catherine. C'est amusant, il n'avait jamais fait la guerre contre son roi...
Ah... Et qui vous recommande?:
Louis XIV de France Seigneur
Antonin a conquis, non pas une demoiselle, mais le respect et l'affection du roi. Ce n'est pas rien, et c'est une relation qui lui monte parfois, souvent à la tête, lui donne le sentiment d'être intouchable. Louis doit souvent rappeler à l'ordre ce maudit gascon qui le fait rire par ses impertinences et son esprit éveillé. Mais il le surveille, un homme aussi fou que celui-là, mieux vaut l'avoir devant que derrière soi.
Catherine de Monaco Amour dissimulé
Depuis toujours, et pour toujours. Mais elle ne doit JAMAIS le savoir, l'orgueil d'Antonin ne le supporterait pas. C'est d'ailleurs pour cette raison que les deux cousins ont été amants, se sont séparés, sans rancune aucune, conservant une amitié franche. Antonin voit aussi le manège du roi autour de Catherine. Il usera de tous les stratagèmes qu'ils faut, du plus insolent au plus fou pour empêcher le roi d'avoir Catherine qui ignore les efforts de son "fou de cousin".
Athénaïs de Montespan Complice
En un certain sens Athénaïs est aussi folle que Lauzun. Ils se sont rencontrés chez Madame dont ils sont tous les deux des familiers. La Montespan aime donner un coup de main à cet impétueux dans ses entreprises galantes, et lui-même serait sans aucun doute ravi de pouvoir rendre la pareille à la jeune femme.
Marie de Brinvilliers Client potentiel
Lauzun ne recule devant rien, et le ridicule ni les pires audaces ne l'effraient pas. Et pour preuve, sa dernière trouvaille en date: pour séduire la belle Catherine de Monaco, ne s'est-il pas adressé à la Brinvilliers, afin d'obtenir d'elle un filtre d'amour capable d'attirer vers lui ses regards?
Anne Marie Louise d'Orléans Amie
Rencontrés dans un salon bien entendu, Anne Marie Louise adore y passer son temps et y retrouver ses amies. Lauzun la trouve amusante, intrigante. Un peu vieille toutefois mais faut-il toujours être entouré de jeune gens? Et puis l'esprit de la cousine du Roi n'est pas dépourvu de divertissement, et cette dernière sait apprécier ses amis et les esprits qui les accompagnent.
Dernière édition par Deus ex Machina le Dim 30 Déc - 15:07, édité 1 fois
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Dim 30 Déc - 14:45
Auguste de Villiers
Titre(s) : Vidame de Villiers Âge : 25 ans Origines : française et espagnoles Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Espagnol Niveau d'éducation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié à plusieurs reprises (pas plus de 3 fois) et fiancé un nombre incalculable de fois Date de naissance : à votre convenance Religion: catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: non Avatar : Johnny Depp
Et bien? Qui êtes-vous?
Son père, le Comte Louis regrette amèrement l'attitude de son fils unique. Molière n'a pas été chercher très loin son Dom Juan, Auguste Jean, ou plus simplement Auguste, en est la parfaite représentation. Il aime toute la terre, il séduit, trompe et fuit une fois son forfait accomplit, abandonnant sans scrupule celle qu'il avait dit aimer plus que tout au monde. Ce sont les femmes qui l'attirent, irrésistiblement, et pour obtenir leur cœur il est prêt à tout, il se moque des rangs et des titres, toutes sont dignes d'attirer son regard. Il évite pourtant de se rendre trop souvent à la Cour, bien qu'abondante en femme. Sa réputation y est trop mauvaise pour être supportable aux yeux du Roi. Mais il ne peut s'empêcher de s'y rendre de temps à autres bien qu'il préfère Paris et les nombreux salons qui s'y trouvent. Pourtant depuis la mort de la Reine les dévots tentent de se faire oublier et il règne une atmosphère bien plus galante à la Cour du Roi qui le pousse à montrer une nouvelle fois le bout de son museau. Son adage ? Il croit que 2 et 2 sont 4 et que 4 et 4 sont 8, et se moque bien de la religion, du Ciel, contre lesquels il s'élève systématiquement, de manière plus ou moins dissimulé pour ne pas finir enfermé, ou exilé. Néanmoins Auguste possède un certain sens de l'éthique aristocratique de l'honneur pour toute autres circonstances que celle qui ne concerne pas les femmes, et qu'il appliquera aussi souvent que son honneur le réclame.
Ah... Et qui vous recommande?:
Vincent Mondor Valet
Admiration, répugnance, bienveillance, désespoir... Sincèrement Vincent ne sait pas comment il peut qualifier les sentiments qu'il éprouve pour son maître. Une chose est certaine, il le craint et donc est parfaitement complaisant avec lui, lui passe ses caprices, fait ce qu'il n'aurait jamais fait pour quelqu'un d'autre. Il le suit, bon gré mal gré, se plaint souvent. Mais... Vincent a l'impression d'être quelqu'un lorsque son maître lui permet de disputer avec lui, le laisse argumenter pour le ramener dans le droit chemin. Un espoir de rédemption ou un amusement malin de la part du noble ? La position est ambiguë, et malgré tout ce qu'il lui fait, Vincent est celui qui est toujours aux côtés d'Auguste. Un frère un père, un ami, un valet... la frontière est floue, incertaine, même les deux hommes ignorent ce qu'il en est véritablement et de toute manière ne le reconnaîtrait jamais l'un en face de l'autre.
Hélène de Dorimont épouse bafouée
La clôture d'un couvent. Auguste n'avait pu résister aux charmes de la jeune femme, et au défi que représentait cette conquête. Il fut passionnée, elle fut conquise, enlevée. Le mariage fut consommé, elle fut abandonnée. Voilà à quoi se résume l'histoire. Auguste l'avait oublié, jusqu'au jour où elle l'avait retrouvé elle-même. Situation embarrassante et gênante, Auguste n'aime pas ces scènes-là. Elle est repartie, ayant découvert le pot aux roses qui lui pendait pourtant au nez. Il a été surpris, elle ne s'est pas répandue en insulte ou vocifération comme elle le font pour la plupart. Et cette dignité tournée à présent vers Dieu éveille chez Auguste une nouvelle idée. Serait-il capable de la récupérer ? La chose ne serait pas impossible, Hélène ignore que son coeur, sous sa dignité courroucée et pieuse, frémit encore pour le doux jeune homme qui l'avait séduite.
Charles de Dorimont
Un jour, Charles est pris dans une embuscade. Ils sont trop nombreux, et il y serait passé s'il n'avait eu le secours désintéressé d'un gentilhomme de passage. Il lui doit la vie, lui exprime son désespoir la raison de sa présence dans les parages. Il poursuit l'homme responsable des malheurs de sa sœur et de la déchéance de leur honneur à tous. Charles veut obtenir réparation auprès de lui, le ramener à la raison, ou le provoquer en duel s'il ne lui laisse pas le choix. Son sauveur semble être un homme digne de son amitié, et lui dit avec un air désolé que l'homme qu'il poursuit est son ami et qu'il ne saurait se battre que lui aussi ne se battrait. Lorsque les compagnons de Charles le rejoigne, nomme son sauveur qui change de visage, Charles en reste bouche-bée. Cet homme est Auguste de Villiers, ils se quittent sur des paroles amères. Depuis ce jour Charles ne sait à quoi s'en tenir, quoi penser. Auguste trouve la chose bien dommage, Dorimont aurait fait un très bon ami. Enfin... Les femmes...
Richard Morel Homme de main
Lorsque Auguste prévoit l'enlèvement d'une donzelle c'est toujours vers Trois-Lames qu'il se tourne. Richard s'exécute volontiers, Villiers paye bien et fait même des largesses lorsqu'il est satisfait des services du spadassin. Et puis Richard prend un certain plaisir à regarder ce nobliau assouvir sa soif de désir et de plaisir, tout simplement parce qu'il parvient à y trouver son compte et à retirer des petits avantages. Du genre récupérer les dames après et profiter un peu... Il ne l'a fait qu'une fois parce qu'il tient à son service avec Villiers. Tant qu'il a l'argent, lui tout lui va.
François Vihna Créancier
François a légèrement été mené en bateau. Lorsque le père d'Auguste lui a coupé les vivres lui déclarant qu'il devrait trouver un autre moyen de subvenir à ses besoins infâmes, le jeune homme ne se l'est pas fait dire deux fois. Il a prit à crédit chez François et revient régulièrement toujours en augmentant sa dette, tout en assurant à Robin qu'il le payerait, en lui faisant des rond de jambe, flattant son ego, en imposant son autorité de seigneur. François sent qu'il devrait peut-être essayer de s'imposer un peu plus et de réclamer l'argent qu'il lui doit plutôt que de se laisser faire. Mais... Villiers est si convaincant, que François en perd sa langue, ou parle de chose qui n'étaient pas l'objet de sa visite, quitte le noble sans lui avoir rien demandé et se dit qu'il le fera la prochaine fois.
Niccolo Alghieri Deuxième Créancier
Au début, il flâna jusqu’à lui se prétendant attiré par ses belles pierres et par sa réputation. Et en effet l’homme devint vite un client régulier et en plus des pierres de temps en temps il se fournit en monnaie sonnante et trébuchante. Au début Niccolo se montre complaisant. L’homme paye en retard mais il paye. Et surtout le noble est son meilleur ambassadeur que ce soit pour ses bijoux ou pour sa capacité à fournir des fonds aux plus nécessiteux. Et les nécessiteux sont nombreux à la Cour. Seulement voilà, la publicité ne suffit plus à Niccolo. Il commence à s’agacer des retards de paiement de son client (dans un domaine comme dans l’autre) et si soucieux de ne pas se mettre un grand à dos il ne dit rien, la moutarde lui monte au nez. Son débiteur ferait bien de se méfier s’il ne veut pas se voir rappeler ses dettes de façon fort déplaisante. Car s’il a l’intelligence de négliger ses autres créanciers pour s’assurer l’amitié de Niccolo, il a de plus en plus de mal à respecter les délais.
Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 8 Avr - 15:18, édité 3 fois
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Dim 30 Déc - 14:45
Charles de Dorimont
Métier/Titre(s) : Baron de Solrac Âge : 33 ans Origines : françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise: petit latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : hétérosexuel Situation: Veuf Date de naissance : à votre convenance Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: non Avatar : Henry Cavill
Et bien? Qui êtes-vous?
Il est l'aîné de sa fratrie. Et tous, tous sont morts. Tous sauf une. La petite dernière, qu'il adore, qu'il a toujours protégé. Mais il fallut quitter la maison à son mariage. Charles Alphonse vécut calmement avec son épouse, mariage d'intérêt durant lequel ils finirent néanmoins par se découvrir l'un et l'autre. Elle fut emportée par leur premier enfant qui ne survécut pas lui-même. Il perdait à la fois son épouse et son fils. Il ne voulut pas se remarier immédiatement, et ne s'est toujours pas remarié, rendant visite très régulièrement à sa mère et à sa sœur, repoussant d'un geste les prétendantes que veut lui imposer son père, lui demandant le temps de se remettre de son deuil, qui dure, qui dure et qui impatiente le vieil homme qui s'inquiète pour sa descendance. Un autre malheur vient de frapper la famille. L'honneur de sa sœur est compromis et celui de toute sa famille avec lui. Tirée hors de son couvent, elle l'avait pourtant épousé. Mais il l'a trompée, dupée... Sa sœur est repartie dans ce couvent en voulant tout oublier du monde. Alors il tente de retrouver cet homme, le poursuit pour venger l'honneur de sa sœur et le sien. Comme la vie est cruelle... Devoir mettre son sang et sa vie en jeu pour l'honneur bafouée d'une famille. Il espère que cet homme se ralliera à la raison, et retournera auprès de sa juste et loyale épouse. Mais au vu du portrait du personnage... Il en doute fortement.
Ah... Et qui vous recommande?:
Auguste de Villiers Exigence, dilemme
Un jour, Charles est pris dans une embuscade. Ils sont trop nombreux, et il y serait passé s'il n'avait eu le secours désintéressé d'un gentilhomme de passage. Il lui doit la vie, lui exprime son désespoir la raison de sa présence dans les parages. Il poursuit l'homme responsable des malheurs de sa sœur et de la déchéance de leur honneur à tous. Charles veut obtenir réparation auprès de lui, le ramener à la raison, ou le provoquer en duel s'il ne lui laisse pas le choix. Son sauveur semble être un homme digne de son amitié, et lui dit avec un air désolé que l'homme qu'il poursuit est son ami et qu'il ne saurait se battre que lui aussi ne se battrait. Lorsque les compagnons de Charles le rejoigne, nomme son sauveur qui change de visage, Charles en reste bouche-bée. Cet homme est Auguste de Villiers, ils se quittent sur des paroles amères. Depuis ce jour Charles ne sait à quoi s'en tenir, quoi penser. Il a une dette envers Auguste, mais... son honneur en reste profondément bafoué. Il faudra ou le ramener à sa soeur, ou faire couler le sang...
Hélène de Dorimont Soeur cadette
Il est le premier, elle est la dernière. Tous les autres de la fratrie sont morts. Il a toujours été dans sa vie, il l'a toujours protégée et aimée. Aussi quel ne fut pas le désespoir du frère lorsqu'il vit le malheur de sa sœur, quelle ne fut pas la souffrance de la sœur de savoir qu'elle avait bafoué l'honneur de ce frère si droit, si doux. Il doit ramener son époux, le tuer, ou mourir lui-même pour racheter l'honneur qu'elle a perdu dans sa sottise. Hélène s'en veut profondément, et Charles ne parvient pas à ôter à sa sœur ce sentiment de culpabilité qui lui prend le cœur chaque fois qu'elle pense à lui.
Raphaëlle Volnay Proie
Il est veuf, loin d’être pauvre, et en prime pas désagréable à regarder. Le trio gagnant ! Ce qui, quoiqu’elle se prétende tout à fait vertueuse et fidèle à son sans talent de mari, donnerait presque des idées à Raphaëlle. Rien de bien méchant, assurerait-elle. Tout au plus quelques aimables discussions et peut-être trop longs regards lorsque occasionnellement ils se croisent en salon. Mais si cela pouvait éventuellement inspirer quelques sentiments et présents qui iraient avec, la comédienne ne dirait pas non. Après tout, se trouver un noble protecteur fait presque partie du métier. Mais de son côté, Charles est pour le moment complètement aveugle et prend les tentatives d’approche de Raphaëlle comme de simple marque d’une amitié qu’il n’a aucune raison de refuser.
Deus Omnipotens
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Mar 8 Avr - 15:38
Charles of Buckley
Métier/Titre(s) : Marquis de Buckley Âge : 35 ans Origines : Anglaise Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait anglais, excellent allemand, excellent français. Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié Date de naissance : 1631 Religion: Protestant anglican Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: Non Avatar : Leonardo di Caprio
Eh bien? Qui êtes-vous?
Charles Baker, fil aîné du marquis de Buckley et ainsi héritier du titre, fierté et honte de sa famille. Anglais d'origine il grandit cependant dans les Provinces-Unies, sa famille étant fidèle à la dynastie Stuart et ayant fuit la République instaurée par Cromwell. Bien que loin des leurs terres, les parents de Charles ne négligèrent pas l'éducation de leur aîné, bien au contraire. Garçon brillant tant par sa vivacité d'esprit que pour son talent d'escrimeur, on fut tôt persuadé qu'il s'illustrerait un jour par les armes. Ce qu'il ne fit pas lorsqu'en 1659 il se joignit, avec son père, à l'armée écossaise afin de restaurer le pouvoir royal. Son paternel y perdit la vie, Charles se contenta de survivre. Ce qui était pour lui largement suffisant. A moindre mesure il participa ainsi à l'avènement de la Restauration en 1660. Dans un premier temps il ne resta à Londres que quelques semaines. A la morosité ambiante et la passivité courtisane il préféra un voyage à travers une Angleterre qu'il ne connaissait presque pas. Un temps il regagna ensuite le continent qui trouvait plus d'attrait à ses yeux que son pays qui portait encore les lourdes traces d'une guerre civile. Il envisagea un temps de rester outre-Manche. Cependant, sous les implorations familiales il fit le choix de la raison en retournant à Londres, deux ans après l'avoir quitté. Alors il ne fallut pas longtemps pour qu'on lui présente une respectable jeune femme qu'on voulait lui donnait pour épouse. Parfaitement indifférent à la dite « fille de » il ne refusa pourtant pas les fiançailles, jugeant qu'il serait ainsi débarrassé de la série d’insipides prétendantes. Ayant pour paravent une fiancée à la personnalité trop pâle pour qu'on puisse s'amouracher d'elle, il pouvait à présent courtiser le réel objet de ses désirs : Judith, épouse de son frère cadet. Femme plus venimeuse que charmante mais qu'il lui fallait à présent conquérir tant elle représentait l'interdit qui le faisait vibrer. Il ne lui fallut pas longtemps avant d'en faire sa maîtresse. Tout comme elle n'eut besoin que de peu de temps afin de le convaincre d'empoisonner son propre frère alors que celui-ci laissait planer sur elle la menace d'un divorce. L'idée de faire disparaître l'homme était tout aussi plaisante qu'affreuse. Un crime pour une femme : voilà qui était beau. Qui serait son triomphe inavouable. Qui fut fait sans remord. Afin de sauver les apparences, ils restèrent quelques temps en Angleterre avant de quitter le pays à destination de la France, laissant suspicions et fiancée bafouée derrière eux. Débarrassés par le crime et la lâcheté de tout ce qui les retenait, les amants virent leur passion s'enflammer de plus belle et dans le secret leur mariage fut célébré. A présent à la capitale et quoique ne crachant pas sur quelques intrigues de cours, Charles eut cependant vite fait de trouver plus d'attrait aux cercles parisiens.
Ah... Et qui vous recommande?:
Judith of Buckley Epouse
Leur histoire est l’expression même de la passion. Des émotions violentes, presque irraisonnées. Incapable de s’aimer dans la juste mesure, Charles et Judith, dès lors qu’ils se rencontrèrent, étaient persuadés que rien ne pourrait, que rien ne devait entraver leurs émotions. Ce fut donc main dans la main qu’ils en virent au crime. Ensemble ils se sentent invisibles. Fusionnels lorsqu’ils s’agit de défendre leurs propres intérêts, ils se croient invisibles et sont persuadés que jamais personne ne pourra leur faire entrave. Mais désormais qu’il n’y a entre eux plus aucun obstacle, leur relation semble moins bouillonnante, presque plate. Pourtant, si la flamme brûle avec mois d’intensité qu’autrefois, la jalousie est toujours présente. Cette passion dangereuse pour les autres pourrait ainsi se retourner un jour contre eux, si jamais l’un ou l’autre venir à découvrir la moindre petite trahison. Il semblerait d’ailleurs que Judith ne place plus une confiance aveugle en ce mari qu’elle suspecte parfois infidèle.
Louis-Victor de Mortemart Irritabilité
Si Charles est habituellement un homme au sang-froid, Vivonne ne mis pas longtemps à le faire sortir de ses gonds. Il l’a vu ! Il a vu le regard qu’il a laissé trainé sur sa femme ! Alors c’est sans détour qu’il l’a menacé de tous les maux du monde s’il osait reposer ne serait-ce qu’un œil sur elle. Pensez bien, Louis, ami proche du roi, se moque bien de l’insignifiant marquis. Il en viendrait presque à voir dans ses menaces un défi. Alors il l’aura, la vertueuse épouse : c’est une promesse qu’il se fait. Et quand bien même il n’y parviendrait pas il n’aurait qu’à inventer, pour le simple plaisir de faire hurler un anglais de rage. Si la guerre n’est pas ouverte, elle est donc bel et bien déclarée.
Fanny Desruelles Client
Après une violente dispute avec son épouse, Buckley écuma les tavernes de la capitale avant d'échouer au Chat d'Or, où on le dirigea vers Fanny. La nuit fut longue et lui laissa amplement le temps de divaguer sur son insupportable et criminelle de femme, sur le fait qu’il aurait sans doute mieux fait de la laisser à son frère plutôt que de s’entêter à empoisonner ce dernier. Sous l’emprise de l’alcool, il n’avait bien sûr pas conscience de ce qu’il disait. Il fallut attendre le lendemain matin pour se rendre compte des aveux de la veille. Bien évidemment, Fanny s’était depuis longtemps enfuie. Mais il sait où la retrouver, et il s'assurera qu'elle ne parlera pas -et tant pis si la Gaumont doit se passer d'une de ses filles les plus appréciées.
Marie de Brinvilliers Fascination mal placée
Depuis que la passion entre lui et Judith à laissé place à la jalousie, Charles a besoin de nouvelles conquêtes, des conquêtes qui aient le goût de l'interdit... Ce parfum qui avait donné tant de saveur à ses relations avec celle qui est maintenant sa femme, il le cherche à présent de nouveau et a jeté son dévolu sur la marquise de Brinvilliers. Après tout cette dernière est riche, belle, et mariée... Fascinante en somme, et Buckley compte bien retrouver avec elle les affres de la passion qu'ils ont, Judith et lui, épuisé en s'épousant.