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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyVen 4 Oct - 12:41




Laurent & Stefano
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L’Italien qui venait de se lever se dirigeait vers la fenêtre qui était dans sa chambre. Le carde laissait une vue sur l’extérieur, juste assez grand pour permettre au danseur de laisser son imagination s’envoler vers les nuages et traverser le paysage qui s’offrait à lui. Seul le verre le retenait à l’intérieur, empêchant le vent de rentrer. Il s’appuya contre la pierre froide et observa ce temps typique de mars. La ouate grise recouvrait un ciel encore sombre même si les premiers rayons du soleil commençaient à percer ce voile bleu foncé. Il voyait au loin, par-delà les jardins ces contrées qu’il ne connaissait que très peu et qu’il avait envie d’explorer. La nature avait toujours été un point important pour le Milanais car il s’y sentait bien, c’était même l’endroit où il se sentait le mieux. Tout était si simple, si léger. Histoire d’une seconde il s’imagina dansant entre les arbres dans la plus simple tenue, virevoltant au chant des oiseaux, laissant les bruits guider ses mouvements et ses pas. Quoi de plus beau qu’une mélodie naturelle susurrée par des oisillons heureux ? Il n’aurait besoin de rien d’autre, juste d’un peu d’eau et de nourriture. Plus à se soucier de contrôler ses moindres gestes de peur d’être jugé par n’importe quelle personne, plus de rumeur, plus besoin de faire semblant ! Mais cela était une utopie ! La dure réalité revint vite quand il se rappela avoir des obligations pendant la journée, toutes ces choses lourdes qui étaient tellement ennuyantes et longues.

Comme il l’avait pensé, la suite du jour fut, comme il l’avait prévu, d’une longueur étouffante, si bien qu’il décida de sortir sur Paris ! Une envie soudaine comme il lui arrive souvent d’en avoir. Il enfila de beaux habits et se dirigea vers une voiture et grimpa dans cette dernière après qu’un jeune homme lui ait ouvert la porte.

-Bonsoir Monsieur, où puis-je vous conduire ?

-Loin d’ici… soupira-t-il Amenez-moi à Paris !

Sur ces paroles, le cocher l’amena à la capitale de France. Stefano sortit une petite bourse qu’il s’était préparée avant de partir. Il la mit à côté de lui l’ouvrit le petit lacet en cuir qui la fermait et en sortit les pièces pour voir ce qu’il avait mit dedans plus précisément. Lorsqu’il vit le petit tas qui gisait sur le siège, ses yeux grossirent. Comment avait-il pu prendre autant sans s’en rendre compte ? Surtout qu’il se dirigeait dans un endroit connu pour ne pas être sûr… Il grogna de mécontentement et pensa un court instant faire faire demi-tour au pauvre qui n’y pouvait rien mais il se retint car ils étaient bientôt arrivés. Il attendit que le cocher se parque et vienne lui ouvrir la porte et quand ce fut fait, il mit son gros manteau qui le protégeait tant bien du froid et posa pied par terre. Paris s’offrait maintenant à lui sans barrière. Cette immense ville, une des plus grandes de l’Empire, du monde ! Il donna un ordre au conducteur pour qu’il le retrouve ici à une certaine heure et enfila une grosse capuche sur sa tête de façon à paraître plus discret.

Pensant être discret de la sorte, il commença à s’enfiler dans les rue de Paris sans prendre trop garde à ce qu’il se passait à côté de lui lorsqu’il sentit une main se faufiler sous sa veste. Son premier réflexe fut de se retourner et de courir après le ou la bougre qui l’avait dépourvu de sa bourse remplie d’une grosse somme d’argent.

-Au voleur, au voleur ! Cria-t-il de tous ses poumons.

Il prit en chasse l’inconnu qui courait rapidement tout en continuant de crier, espérant qu’une âme charitable se trouve sur le chemin. Pourquoi avait-il prit une aussi grosse somme avec lui ?

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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyVen 4 Oct - 23:41






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Parfois il faut savoir tendre la main


Le soleil commençait peu à peu à décliner, annonçant la fin de la longue journée de travail . Sa journée n’avait guère été palpitante, bien qu’il gardât toujours dans un coin de son esprit l’enquête quetous les mousquetaires et les Suisses devaient mener côte à côte… Cela ne cessait de revenir, puisque cet incident l’avait blessé dans son orgueil.
Les truands c’étaient ouvertement moqué du pouvoir royal et de leur représentant armé en osant s’introduire dans le château, aussi si l’un de ces malotrus avait le malheur de croiser le grand mousquetaire il ne donnait pas cher de leurs peaux…
On vint le relever assez rapidement, comme il l’avait pensé. Il ne reprendrait son poste que le lendemain soir, aussi décida-t-il de se rendre à Paris, dans une taverne largement fréquentée par ses collègues.
Beaucoup appréciaient Laurent de Flone à la fois pour sa simplicité mais aussi pour ses talents de soldat. Il savait à la fois être aimé des autres et être respecté pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas arrogant, loin de là.

Le grand blond alla harnacher sa monture dans les écuries et l’enfourche en prenant le chemin de Paris. Les rues étaient bien loin d’être sûre mais les pauvres mendiants n’étaient pas encore assez désespéré pour s’attaquer à un homme armé. Laurent avait sa lame sur son flanc, seule et unique chose qu’il gardait toujours auprès de lui.
En arrivant à l’auberge le mousquetaire attacha son étalon fermement. Il s’apprêtait à entrer dans la taverne où les voix et les rires se faisaient de plus en plus nets quand soudaine plusieurs hurlement se firent entendre…
Laurent plissa légèrement les yeux, un homme, probablement un noble, poursuivait un gueux qui avait probablement voler sa bourse. Le brigadier se cacha rapidement à l’angle d’un mur : endroit stratégique où il pourrait intercepter le voleur.
Les pas se rapprochèrent, aussi le mousquetaire sortir de sa cachette au bon moment son bras venant cueillir l’estomac du malfaiteur, coupant ainsi et sa course, et son souffle.
“Donne moi ce que tu as volé et tu n’auras pas d’autres problèmes…” Le voleur reprenait son souffle mais il chercha de nouveau à prendre la fuite…
Laurent l’attrapa par le col de son manteau et l’envoya violemment contre le mur “Donne ! Tout de suite !” Le ton était beaucoup moins sympathique qu’il y a quelques instants, et la colère faisait largement ressortir son accent Gascon.
Le voleur lui lança une bourse encore pleine que Laurent attrapa au vol. Il le laissait prendre la fuite... Après tout ce n'était qu'un pauvre bougre, mais son devoir lui intimait de protéger les nobles et leurs intérêts.

Le grand blond se tourna vers le noble qui ce trouvait quelques pas derrière lui. Il lui tendit la bourse "Je crois que ceci vous appartient Monseigneur..."
Laurent s'inclina légèrement devant l'un des rares hommes qui devait faire sa taille. "Je me présente Monseigneur. Laurent de Flone, brigadier chez les mousquetaires et au service de Sa Majesté !"



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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyLun 7 Oct - 11:06




Laurent & Stefano
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Stupido ! Cretino ! Voila les mots qui courraient dans la tête de Stefano lorsqu’il se mit à courir dans la petite rue après l’inconnu qui l’avait volé. Le truand était agile et rapide, mais l’Italien n’allait pas le lâcher pour autant ! Ceux qui volaient un Sforza s’en mordaient toujours les doigts ! Le gros manteau qu’il portait était lourd et rendait son déplacement beaucoup. La fourrure a beau tenir chaud, quand il s’agit de se mouvoir avec, on est toujours embêté ! Les peaux d’animaux étaient quelques choses que le danseur aimait bien, malgré le fait qu’il soit totalement contre la chasse. Il avait d’ailleurs passé un commande spéciale pour son manteau. Heureusement pour lui, ses entrainements de danse lui avait conféré une bonne endurance et un bon souffle.

Ses pas retentissaient dans les petites rues, il ne cherchait pas à être discret ! La légèreté que l’on pouvait retrouver lorsqu’il réalisait ses enchaînements de danse s’était évadées. Il n’y avait plus de comptes, il n’y avait pas de musique. On aurait pu le comparer à un tigre chassant une proie aussi habile que lui. De ses fines lèvres sortit de la fumée, due à la rencontre de son souffle chaud et du froid de l’extérieur. Ses pupilles étaient rétractées, se focalisant sur les obstacles et l’inconnu qu’il poursuivait. L’Italien avait toujours eu cette grâce quand il se déplaçait, ce qui l’a beaucoup aidé dans son art. Il n’avait qu’un seul but en tête et tout ce qu’il voulait c’était avoir son argent en retour dans sa main. Le danseur ne possédait pas une fortune colossale et il ne voulait pas que cette bourse trop remplie se perde entre les mains d’un sale gueux !

Arrivé au coin d’une rue, Il vit tout à coup l’homme s’arrêter en plein milieu du chemin, avec un bruit sourd. L’espoir de revoir sa boursette lui revint et quelques étoiles commencèrent à remplir ses yeux comme le ciel lors d’une nuit dégagée.

L’Italien vit un homme, grand, presque autant que lui s’imposer devant le voleur et lui parler. Était-ce un gueux lui aussi ? Non, il en avait pas l’air et un détail fit comprendre à Stefano à qui il devait le sauvetage de son argent. A son ceinturon pendait une fine lame, celle que les mousquetaires possèdent. Son sauveur était donc un homme fiable, ce qui lui retira un poids des épaules. Il continua de courir dans la direction de son héros du soir. L’homme prit le gueux par le col et le leva contre le mur comme s’il soulevait un simple sac de pomme de terre. Sa voix se fit plus autoritaire et cette fois le voleur lui rendit la bourse du Milanais. Alors que le Sforza allait se lancer contre le salopard qui l’avait volé, il le vit partir. On pouvait lire dans ses yeux la colère.
Presque arrivé vers le soldat, ce dernier se tourna dans la direction du noble et lui tendit sa boursette tout en faisant une petite courbette. L’étiquette n’était pas le fort de l’Italien qui n’y apportait pas une forte importance.

-Si, ceci est à moi. Commença-t-il. Mais relevez-vous brave soldat ! Lui demanda-t-il, un sourire aux lèvres. Il lui prit les mains et planta son regard émeraude dans celui de l’inconnu. Grazzie mille ! Io ne sais pas comment vous remercier mon cher !

Il ouvrit son manteau et rangea son argent dans un endroit bien plus sûr et se recouvra ensuite de la fourrure. Il reporta son attention sur le mousquetaire qui se dressait droit devant lui. Il fut premièrement surpris de voir une personne presque aussi grande que lui, car cela n’était pas façon commune.

-Scusa mi, io ne me suis pas présenté,  io suis Stefano, Stefano Sforza, lieto di conoscervi Monsieur de Flone

Dit-il avec un accent italien à couper au couteau. Malgré tous les efforts qu’il mettait pour apprendre la langue de Molière, rien ne pourrait taire sa langue natale qui ressortait beaucoup trop à ses oreilles. Certains trouvait cela mignon, charmant, mais lui ça l’énervait plus qu’autre chose.

Peut-être me ferez vous l’honneur d’être mon invité ?

Dit-il en lui montrant une taverne non loi de là.

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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyVen 15 Nov - 13:25






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Parfois il faut savoir tendre la main


Les petits larcins étaient des choses de plus en plus courante ces derniers temps. La vie n'était probablement pas simple dans les rues de la capitale, mais cela justifiait-il le vol, et même parfois pire que cela ? Laurent ne le croyait pas.
Il fallait dire qu'en plus cette histoire de vol lors du bal masqué lui mettait les nerfs à vifs en particulier lorsqu'il avait affaire à la moindre petite histoire de vol. Ce truand qui venait de prendre la fuite ne devait son salut que parce qu'il lui avait rapidement remit la bourse entre les mains, en d'autres cas il n'aurait pas été aussi clément.
Le jeune homme s'inclina légèrement devant le noble lui tendant sa bourse tout en se présentant... Celui-ci le remercia grandement et Laurent un peu gêné de recevoir autant de remerciement alors qu'il n'avait pas fait grand chose s'inclina de nouveau
« Je n'ai accomplis que mon devoir Monseigneur, vous n'avez aucunement besoin de me remercier.»

Laurent avait toujours été de nature modeste, son père lui avait appris à respecter les forces et les faiblesses des autres mais aussi de ne jamais mettre en avant ses propres qualités.
Le jeune homme observa plus avant l'homme auquel il venait de récupérer la bourse : il était légèrement plus grand que lui (ce qui était extrêmement rare d'ailleurs) et portait un lourd manteau de fourrure qui devait plus le gêner qu'autre chose. Mais ce qui le frappa particulièrement, c'était son accent. Un accent fort qui ne trompait pas : ce noble n'était pas Français mais probablement Italien. Cette hypothèse se confirma lorsqu'il se présenta comme Stefano Sforza.

Stefano l'invitait à aller boire un verre non loin de là. Cela tombait bien, c'était exactement où il devrait se rendre. Laurent sourit légèrement
« J'accepte bien volontiers, à condition de payer. Je n'aimes pas être redevable.»
Il arrangea rapidement son uniforme froissé par son altercation avec le voleur.  Un mousquetaire devait toujours avoir une allure impeccable, le plus possible en tout cas. Laurent respectait le moindre des préceptes que lui avait transmis son père lui même ancien mousquetaire.
Le gascon se dirigea à grand pas vers la taverne et y entra suivit probablement de Stefano. Il reconnut quelques personnes qui le saluèrent et qu'il salua avec un sourire en retour. C'était un habitué du lieu. Laurent se mit assis à une table et sourit au tavernier
«Toujours pareil pour moi Monsieur Bertrand : une bonne bière. »
« Pas d'soucis mousquetaire. Et pour vous Monseigneur ce sera quoi ? »
demanda le tavernier à Stefano.








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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyMer 4 Déc - 11:44

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Laurent & Stefano
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Enfouit dans son lourd manteau de fourrure, l’Italien reprit sa boursette en acquiesçant un sourire au soldat. Le présent Laurent de Flone venait de le sauver d’une impasse qui aurait été presque fatale à Stefano et cela n’était pas exagéré. Sachant qu’il se trouvait dans le tissu une grosse partie de l’argent qui restait au danseur, ce dernier aurait été plus qu’embêté pour vivre au rythme de la Cour. Il aurait certainement du encore retourner voir Joseph pour lui demander quelques pièces, ce qui le mettait très mal à l’aise. Le Milanais n’aimait pas profiter des autres, même de celui qui partageait son cœur. Son amour lui donnait déjà tellement qu’il se sentait presque étouffé par le surplus de présents, mais pouvait-il lui en vouloir ? Non, sûrement pas. Son amant aimait donner et prouver ses sentiments, de toutes les façons. Mais cela n’empêchait pas le jeune Sforza de se sentir comme un parasite. Que pouvait-il lui donner à part son cœur ? Rien. Ce n’était pas lui qui allait lui offrir des bijoux extravagants, des peaux d’une douceur fragrante ou tout autre item exotique car il était tout simplement dans l’incapacité de les acheter.

Les parents de Stefano avait tout fait pour lui apprendre les bonnes manières, le respect et l’étiquette, mais ce dernier point n’était pas le fort de l’Italien, ce qui avait joué et risquait de jouer en sa défaveur. Son précepteur avait essayé de lui apprendre en vain toute la complexité et la subtilité que comprenait les diverses présentations, les différents rang mais cela avait paru tellement superflu au Milanais qu’il n’avait écouté que d’une oreille. Certes, il y avait plusieurs manières pour se s’annoncer ou répondre à son interlocuteur, mais faire la différence entre un Duc et un Compte lui semblait extrême. Pour plaire à sa mère, il en apprit les bases. Mais dès que cela devenait trop poussé à son regard, il laissait son esprit s’en aller par la petite fenêtre qui était dans la salle de répétition. Quand il vit le soldat s’incliner à nouveau, il laissa un sourire se dessiner sur son visage.
- Très bien Signore de Flone, mais sachez que vous avez tutto mon respect et mon estime !
Alors que l’épéiste se releva, le danseur se retint de rajouter une couche car il sentit que ce n’était pas nécessaire. L’homme qui l’avait aidé était fort bien élevé et cela était plus qu’appréciable aux yeux de Stefano. Ne ditons pas que l’éducation est pour un noble ce qu’est l’épée pour un ? Alors si Laurent possédait les deux, il n’en était que plus admirable.

Le noble sourit à la phrase de Laurent. Croyait-il vraiment qu’il allait pouvoir lui offrir quoi que ce soit après ce qu’il venait de faire pour lui ? Si c’était le cas, il pouvait se mettre le petit doigt dans l’œil et l’enfoncer jusqu’au cervelet car le Milanais n’allait rien lui laisser payer ! Le principe d’une invitation c’est de ne rien débourser, de plus il avait de l’argent sur lui, et bien assez pour payer à deux hommes à boire pour une soirée.
- Si vous le voulez…
En réalité, l’Italien prévoyait de faire un coup beaucoup plus tordu qui empêcherait de Flone à débourser un seul sous lors de cette soirée.

Ils arrivèrent devant la taverne et le mousquetaire choisi de rentrer avant Stefano qui le suivit de près. A voir, le manieur d’épée n’était pas étranger au lieu vu qu’il connaissait quelques personnes qui étaient déjà assises dans la pièce. Pour sa part, le noble resta caché sous son capuchon de fourrure pour ne pas apparaître aux yeux de ces gens. Le danseur marcha derrière le mousquetaire qui les mena à une petite table où ils s’assirent.  Le tavernier vint vers eux pour prendre la commander.
- Pareil pour mio !
Répondit l’Italien en enlevant la capuche qui était sur sa tête. Il observa le bar et fit semblant de reconnaitre quelqu’un. Il regarda alors Laurent.
- Veuillez m’excuser, io viens di reconnaitre una personne… Io serai de retour dans due minute !
Sur ce, le noble se leva et fit semblant d’aller vers une donselle et en profita pour aller vers le tavernier et lui glisser quelques pièces dans la main sans que le soldat le voit.
- C’est por les birre de ce soir ! Gardes la différence !
Il se glissa agilement jusqu’à la table où attendait le soldat et s’assit à nouveau en face de lui en lui adressant un sourire.
- Désolé Signore… Grazie por votre patience !

Le tavernier amena les deux choppes et les posa sur la table d’une main sûre et grossière. Cela fit sourire Stefano qui n’était pas redescendu dans Paris depuis un moment, et en plus, cette fois, il était en bonne compagnie. Sûre, qui de plus est !

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P

our les mousquetaires en permission, il y avait des lieux incontournables, en particulier dans la capitale. Des endroits où ils pouvaient tous se retrouver en tant qu'homme non pas en tant que collègue. C'était dans un pareil endroit que se trouvait Laurent de Flone et Stefano Sforza, une de ces tavernes bien entretenue accueillant ces soldats cherchant à prendre du bon temps et à oublier la charge de leur emploi. Depuis le vol qui avait été commis lors d'une des somptueuses fêtes organisée par Monsieur, ils n'avaient tous que peu de répits...
Les deux jeunes gens s'installèrent alors à une table légèrement à l'écart des autres puisque visiblement l'Italien ne semblait pas familier de pareils endroits. Il semblait plus être un homme de cours plutôt qu'un homme de taverne à voir la manière dont il c'était fait voler sa bourse. Dans les rues de Paris la prudence était de mise car malgré le début de règne glorieux de sa Majesté, cela n'empêchait pas la misère et la corruption de s'étendre tel un vaste réseau dans la capitale.
L'Italien se releva avant de s'excuser. Il semblait avoir reconnu quelqu'un et souhaitait la saluer. Le brigadier se pencha légèrement avant de voir une damoiselle à la poitrine fort généreuse et au minois charmant, une jeune femme que Laurent avait dû connaitre lors d'une de ces rares nuits où il s'adonnait au plaisir de la chair sans cependant que cela n'aille jamais plus loin. Quelque chose au plus profond de lui même semblait l'empêcher de s'engager auprès d'une femme - même une femme de son statut - et il ne savait ce que c'était...
Celui qu'il venait de secourir revint bientôt et le tavernier vint leur apporter leurs bières sur la table. "Les meilleures de Paris" se vantait souvent le maître des lieux. Le mousquetaire sourit d'un air entendu au Sforza "Une de vos connaissance Monsieur ? Camille est une gentille fille, un peu légère cependant..."

Le seigneur Sforza ne semblait pas vouloir être vu en un tel lieu puisqu'il gardait son capuchon rabattus sur sa tête et Laurent ne pu s'empêcher d'esquisser un petit sourire amusé "Vous cachez vous de quelqu'un Monsieur ? D'un bandit de grand chemin peut être ?" Il but une gorgée de sa bière avant de le regarder avec amusement "Je vous rassure, vous ne risquez rien ici. Ce n'est point une taverne fréquentée par de mauvaises gens." Il salua d'un geste un nouveau venu qui entrait dans la taverne. En tant que brigadier, il connaissait beaucoup de monde et comme il n'était pas un individu de mauvaise compagnie, la plupart de ces personnages savaient l'apprécier et le respecter. "Quelles affaires vous amenaient à Paris Monsieur Sforza ? fit il avant de retremper ses lèvres dans sa choppe. 

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Laurent & Stefano
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A regarder autour de lui, l’Italien remarqua que la taverne était plutôt bien entretenue à rapport à ce qu’il avait pensé. Ses yeux balayèrent rapidement la pièce qui n’était pas aussi sale que celle qu’il avait pu connaître ici à Paris. A voir il y avait plusieurs sortes d’auberges celle pour les gueux et les autres. Ici, il n’y avait pas cette odeur d’urine, de transpiration et d’alcool à vous en tuer un rat d’égout ! Certes, cet endroit ne sentait pas le doux parfum de la rose et de la brise fraiche, mais cette neutralité était plus agréable que la fragrance « urine d’ivrogne-transpiration acide » . Stefano était dans cette foule de gens telle une rose dans une montagne de compost : visible à des kilomètres. Sa longue capuche qui cachait son visage le rendait plus suspect qu’autre chose car il était le seul à être habillé de la sorte ici, mais à ses yeux c’était le moyen le plus sûr pour ne pas être remarqué. Cependant, il sentait les regards fuser sur lui, c’est pour cela qu’il l’enleva.

Quand il revint s’asseoir, le soldat sourit d’un air détendu au danseur qui ne comprit pas tout de suite pourquoi cette expression lui était adressée. Le Milanais ne connaissait en aucun cas cette donzelle vers qui il s’était dirigé, disons qu’elle avait attiré son œil des son entrée car elle semblait très à l’aise en la compagnie de hommes… Si vous voyez ce que cela sous entend… Quand Laurent prononça son prénom, l’Italien sourit à son tour. A voir la damoiselle était connue par ce soldat, et s’il se référençait à ses dires, ce n’était pas qu’une histoire d’un verre !

- Si, io la connais, mais io pense qué ce n’est pas por les même raisons qué vous signore de Flone… Ses fossettes se creusèrent un peu plus en même temps que son sourire s’agrandit pour laisser voir une expression taquine, mais sincère.

Il pouffa discrètement à la pique de son héros du soir. C’était l’un des seuls qui venait l’embêter amicalement, ce qui le surprit en bien. A vrai dire ce genre de taquinerie manquait au jeune Sforza, bien qu’il en était servi avec ses amants, ce n’était pas pareil. Un dicton sonnait dans sa tête et son cœur, un dicton que son frère aîné lui avait appris : L’homme n’est riche que de ses amis. Et c’est exactement cela qu’il manquait à Stefano, des amis, des vrais amis à qui l’on pouvait raconter tout. Certes il avait ses amies, de très bonnes amies, mais il manquait ce côté masculin dans son cercle, que ses multiples histoires de cœur ne comblaient malheureusement pas.

- Io sais qu’avec vous io né crains point grand chose mio amico… É Y’ai plous confiance en vous qu’en cette… endroit !

L’Italien se retourna discrètement pour voir qui le beau soldat saluait amicalement et se retourna, interpelé par sa voix. Il sourit à la curiosité du manieur d’épée.

- Vous êtes curieux mon cher… dit le danseur en souriant. Mais y’aime bien cela ! La curiosité est une belle qualité, contrairement à ce qué l’on sé plait à dire…

Il monta la choppe à ses lèvres fines et laissa descendre trois ou quatre gorgées avant de perdre son regard un instant.

- Io suis descendou sour Paris pour… faire mes petites emplettes, si je me pouis dire… Et c’est seulement dans la voitoure que y’ai vou que il y avait toutes ses pièces dans ma boursette… Y’ai pensé à faire demi-tour, mais nous étions déjà sour Paris… Alors y’ai espéré ne pas avouhar de soucis, mais personne n’a entendu mes paroles à voir ! dit-il comme s’il regardait le ciel pour accuser le Seigneur en qui il ne croyait pas…


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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyMar 11 Fév - 15:04


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U

n sourire franc vint éclairer le visage du mousquetaire tandis que l’Italien, impossible de se tromper au vu de son accent, évoquait les possibles relations qu’il avait pu entretenir avec la dame. Il était vrai que, sans être un coureur de jupons, Laurent appréciait la compagnie de jolies femmes dans sa couche. Il n’y avait pas meilleur moyen à ses yeux pour se détendre après une longue et ardue journée de travail. La demoiselle à qui Stefano venait d’adresser la parole faisait partie d’une de ces femmes et même s'il pensait que les relations que Sforza entretenait avec elle était de même nature que la sienne, il devait se tromper bien lourdement.
“Le doute m’était permis. Vous seriez tout à fait son genre d’homme d’après mes souvenirs” Il avait des yeux rieurs, buvant à nouveau dans sa choppe tout en observant son interlocuteur.
Laurent était ainsi, il appréciait taquiner les autres et cela semblait être apprécié des autres. Le mousquetaire avait un besoin fou de se détendre et c'est pour cela que quand il finit sa chope il en commandait une autre pour lui et pour le seigneur Sforza qui lui n'avait pas encore terminé la sienne. Tandis qu'il observait Camille un peu plus loin la voix avec un accent si particulier retint son attention. Un sourire en coin apparut sur le visage du Gascon.
"Vous êtes bien le seul à penser que la curiosité est plus une qualité qu'un défaut" dit il dans un rire "Je me plais à penser que les gens n'apprécie surtout pas que l'on vienne fouiller dans leurs petites affaires ce que je suis souvent obligé de faire dans un métier comme le mien." Il écouta attentivement le récit de Stefano Sforza continuant de boire sa bière avec désinvolture sans se soucier des effets que l'alcool commençait déjà à répandre dans son organisme. "Une bien longue histoire monseigneur ! Heureusement, la providence nous a mise sur le même chemin ! Vous devriez cependant être plus prudent à l'avenir. Les rues de Paris regorge d'individu de cet acabit et bien pire encore je le crains."Une légère inquiétude était perceptible dans sa voix. Au vu des derniers événements qui c'était produit au palais sa méfiance envers Paris et sa cour des miracles c'était encore accentué. Son honneur avait été touché par le coup porté lors de cette soirée alors même qu'il n'y était pas présent. "Mais oublions cela voulez vous !"
Des chants commencèrent à s'élever au sein de la taverne dans une ambiance de franche camaraderie ne faisant qu'échauffer l'esprit déjà embrumé par l'alcool du Gascon "Nous devrions prendre quelque chose de plus fort. Venez avec moi. Nous allons voir si ce tavernier possède encore quelques unes de ces bonnes bouteilles de Rhum." Il se leva d'un pas hésitant tangua quelques instants avant de se diriger vers le comptoir...  

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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyLun 31 Mar - 17:33




Laurent & Stefano
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L’Italien haussa les épaules à l’affirmation de Laurent et garda son sourire. Il savait que les femmes n’étaient pas indifférentes à ses charmes, ou devrions-nous peut-être dire à son corps… Sans son maquillage, le jeune Sforza ne répondait pas aux critères de la beauté de cette époque. Il était plutôt doté d’une attraction exotique. Même s’il venait du nord de l’Italie, Stefano avait la couleur de peau des Siciliens, ce bronzage presque permanent. Heureusement pour lui, s’il prenait soin de sa personne sa peau s’éclaircirait, mais jamais il ne serait aussi blanc qu’un nordique. Comme tous les nobles, il avait cette fameuse poudre de riz et autres ustensiles de maquillage, mais il en avait pas mis ce soir… Il sortait sur Paris, pas à la Cour.
- Bene qué y’é né doute pouhint d’être au goût dé cette Camille, io sé qué cette démouhaselle n’est point à au mien…
L’homosexualité de l’Italien était plus ou moins d’ordre public dans la Cour, du moins parmi les nobles et l’entourage de Monsieur. Mais Stefano ne savait pas si cette « rumeur avérée » avait couru jusqu’à la salle des soldats. Il faut dire que les hommes d’armes étaient un peu placés partout dans le château et étaient payés pour surveiller les gens comme le Milanais. Ce dernier ne se rendait pas compte à quel point ils pouvaient être observé dans les grands couloirs du Vieux-Château. Certainement que l’un des gardiens l’avait croisé en train d’embrasser et tripoter un jeune homme pas très chastement dans un couloir en croyant être seul, peut-être même que cette personne aurait pu être l’homme qui se trouvait en face de lui. Cette pensée l’aurait fait rougir en temps normal, mais l’alcool avait déjà rendu son teint plus vif que d’habitude.

Le danseur rit en même temps que le mousquetaire. Il est vrai que la curiosité était plutôt connue comme un vilain défaut.
- Dans mon pays, on outilise par fois lé nome de notre famille pour remplacer lé mot « curiosité »… Elle est dans mon sang !
Il adressa un regard tout aussi sympathique que celui que son interlocuteur lui adressait.  Stefano n’eut pas le temps de finir sa bière que Laurent en recommanda une seconde pour lui. Il se hâta alors de finir la première, sentant l’alcool se répandre petit à petit dans son corps. Il écouta le Gascon avec attention et lui adressa un sourire gêné.
- Je vous promets que je ferai plus attention ! Mais comme vous le dites, passons à autre chose ! Le temps est à la fête !
L’Italien remarqua une légère tension sur le visage du mousquetaire, mais il ne la souleva pas, peut-être que s’il le recroiserait dans le futur pourrait-il lui en parler. Certainement avait-il l’histoire du Bal encore en travers de la gorge. L’histoire était assez fraiche et avait été un coup dur pour la garde de la Cour qui était passée pour incapable ! Cependant le jeune Sforza était sûr que les hommes d’armes avaient tout fait de leur mieux pour retrouver les bijoux volés.

L’idée de Laurent le fit sourire et il acquiesça. Le Milanais se leva légèrement après Laurent, tout aussi maladroit dans ses déplacements. Sacré alcool ! Sur le chemin pour aller au bar, Stefano ne se retint pas de perdre son regard sur le joli fessier du mousquetaire qui avait l’air bien rebondit. Un tas d’images pas catholique remplirent son esprit, mais il les chassa rapidement quand ils arrivèrent vers le comptoir. Il essaya d’interpeler le tavernier d’un geste de la main mais ce dernier ne le vit pas, alors il prit appui sur l’épaule du Gascon pour paraitre plus grand et cette fois, ce qui marcha.
- Scusatemi mon ami !
Dit-il avec un petit sourire avant que le fameux homme arriva vers eux.
- Due verres dé votre meilleur Rhum !



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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyVen 3 Oct - 12:06


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L

e gascon avait sourit, de ce sourire entier et sincère qui lui était familier. Il n'était pas lui même un de ces hypocrites hommes de cours qui ne pensait qu'aux intriguers et aux amusements. Non, bien au contraire. Il était mousquetaire du roi. Un gascon de surcroit. Et comme celui qui avait été le grand père de Louis XIV, il était adepte de la franchise, de l'amusement et de la bonne chair.
Laurent tanguait légèrement sur ses jambes tandis qu'il se rapprochait du comptoir. Il s'appuyait de tout son poids sur celui ci, esquissant un sourire, et si son esprit était déjà rendu confus par l'alcool il arrivait encore à prononcer quelques choses d'intelligible pour l'aubergiste, qui semblait à même de traduire le language de l'ivrogne.
L'aubergiste avait prestement opiné avant de leur servir deux verres pleins que Laurent payait immédiatement sans oublier de lui arracher la bouteille « Merci mon brave ! Vous rendez service à l'armée du Roi ! » Il eut un rire profond avant de vider son verre d'un trait, lâchant un soupir en le reposant face à la force de l'alcool. « Monsieur Sforza ! » entonnait il d'une voix forte « Je me demande bien ce qui vous attire ici dans cette fétide capitale ! Votre patrie ne vous manque t-elle pas ? » Le rhum le rendait encore plus bavard qu'il ne l'était déjà en temps normal. Mais il appréciait la compagnie de l'Italien qui était fort sympathique.
En tant que brigadier il était moins amené que certains de ses camarades à faire des rondes dans le palais. De plus, il ne prêtait jamais grand intérêt aux bruits qui pouvaient courir dans les couloirs sombres et lugubres du palais royal, aussi le nom de Sforza s'il ne lui était pas inconnu puisqu'il connaissait la géographie italienne et les familles régnante, il préférait se faire sa propre idée de l'homme qui se trouvait face à lui. Tapotant avec force l'épaule de l'italien il souriait « Je ne sais pas pourquoi Sforza, mais je vous aime bien ! Vous m'inspirez confiance et cela est rare chez les nobles de nos jours ! » Il se resservait un nouveau verre avant d'en proposer à son comparse.

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Aide inattendue [Pv. Laurent] EmptyVen 16 Jan - 20:25




Laurent & Stefano
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La soirée avait plutôt mal commencé pour le Milanais qui avait failli perdre une bonne partie de son argent mis de côté, ce qui l’aurait mis dans de sacré beaux draps vu que c’était les dernières économies qu’il avait en sa possession. Stefano ne faisait pas partie de ces nobles qui avaient des sommes considérables à gaspiller tellement leur cul débordait déjà d’argent. Non, il n’avait pas les pièces pour s’acheter de somptueuses pièces recouvertes de froufrous et de rubans en tout genre. Le Milanais récupérait ce qu’il pouvait et s’adaptait, allant piocher dans l’armoire à Joseph ce qu’il savait qu’il pouvait lui emprunter ou alors allant demander des rubans à ses amies qui possédaient des armoires aussi hautes que larges qui pourraient recouvrir tous le sol de la galerie des glaces avec ces bouts de tissu.

Alors que le Gascon arrachait la bouteille au tavernier, l’Italien ne put retenir un rire qui accompagna celui du mousquetaire qui lui avait sauvé la mise. Il était cependant facile de distinguer les deux rires et les deux hommes vu que Fano riait comme un noble, ce qui se rapprochait plus du pouffement que d’un rire grave et masculin même si, parmi les gens du peuple il se relâchait un peu plus, se laissant plus rire comme un « homme ». Il suivit son ami dans la même dynamique et vida son verre d’un coup alos qu’il se savait pas très résistant à l’alcool, mais il en avait rien à faire sur le moment même. Il sourit à Laurent quand il entendit son nom avant de faire une légère grimace aux mots qui suivirent les premiers. Il laissa couler quelques secondes, prenant toute sa tête – bien plus légère grâce à l’alcool – et se demanda s’il était prêt à s’engouffrer dans cette explication ou pas. Ils passaient une bonne soirée et l’humeur n’était pas vraiment à ce genre de pensée. Alors qu’il rassembla ses forces pour donner ce qui était un semblant de réponse, il sentit la main viril de son compatriote venir lui frapper l’épaule avec force, une telle force qu’il faillit faire un tour sur lui-même mais il lâcha un simple grognement pas très viril à la place.

Il rit sous les mots à Laurent, se contentant de ravaler ses mots par rapport à sa force. Il prit le compliment du beau mousquetaire et sourit.
- Et bien, merci Monsieur de Flone pour cé compliment, ié né sé pas commouent jé dois lé prendre… Dit-il en continuant de rire.
Il prit alors la bouteille des mains de Laurent pour en boire deux gorgées et la lui rendit tout en lui tendant le verre. Certainement devait-il le prendre pour un fou ou un alcoolo, mais le Milanais n’en avait rien à faire.
- Vous voulez vraiment savouoar cé qué jé fais ici mio… ami ? Mon histoire n’est pas des plous drôle et ié né voudré pas gâcher cette belle soirée !
Le Gascon resservit son verre avec un sourire auquel répondit l’Italien avant de le boire et de le reposer sur la table. L’alcool lui montait vraiment à la tête et si cela continuait, il n’allait plus donner cher de sa personne et de ses actes…
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