"And all that was left was an empty heart and a chipped cup." || Louise Julien
Dim 13 Oct - 3:41
Louise Julien
Métier/Titre(s) : Femme de chambre Âge : 19 ans Origines : Françaises Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Célibataire Date de naissance : 4 mai Religion: Catholique Groupe : Domestique Personnage ayant existé?: non Avatar : Emilie de Ravin
Le Miroir ...
D’une peau si blanche qu’elle semble translucide, chaque trait, chaque nuance de couleur a chez la demoiselle un contraste frappant : ses lèvres à peines colorées d’un rose saumon au naturel, prennent la couleur du sang à la moindre touche de rouge. Ses joues rosissent donc en toute logique facilement, au contact du froid ou de la main d’un gentilhomme. Ses yeux, à la couleur quelque peu indéfinie, passent d’un bleu intense à un vert d’eau, en particulier quand ils sont humides. Son visage a un dessin assez rond mais son cou est fin et sa poitrine sans être débordante a sa petite générosité. La taille est fine et les hanches assez étroites, n’en déplaise à certains messieurs qui les auraient préférées plus larges. Sa hauteur est quant à elle assez banale : ni trop haute, ni trop petite. Mais c’est sans doute la seule chose qui n’est pas banale. Pour ne pas trop trancher avec sa pâleur, ses cheveux sont d’un blond très clair, presque blanc. Ils sont légèrement ondulés et terriblement soyeux lorsqu’elle en prend soin, mais les longues périodes de travail les rendent parfois fragiles et cassables, comme de la paille. Ses mains sont abimées par le labeur, tout comme ses pieds. Elle n’est pas d’une beauté frappante comme celle des courtisanes qui éclatent de leur beauté, mais quand on la voit rire... le temps s’arrête. Ses yeux pétillent, les commissures de ses lèvres font un dessin qui irait presque d’une oreille à l’autre. Mais faites la pleurer, et jamais votre cœur ne se sera autant serré ; les sourcils se froncent, le sourire disparait, les larmes montent, son corps s’agite et le monde entier s’effondre autour d’elle. L’émotion est gravée en lettres d’or sur son visage, comme l’émotion qu’on voit dans les peintures lorsqu’on les observe assez longtemps.
... n'est pas le reflet de l'âme
Si elle a la peau couleur de neige, elle n’est pas pour autant glacée de cœur. Au contraire, ayant grandi dans la misère noire et en prenant soin de sa petite fleur de sœur, elle apprit dès son plus jeune âge à prendre soin d’autrui, à faire preuve de générosité. Au fond, elle est tout entière aux autres, au point qu’elle s’en efface elle-même. Parfois un peu plane par conséquent, il faut vraiment la secouer pour qu’elle puisse seulement commencer à se défendre elle-même. Se laisser marcher sur les pieds, cela ne l’horrifie pas plus que ça ; elle reste simplement de marbre, mais bien plus par lassitude de se battre, que par dignité. Par contre, touchez devant elle à sa sœur, et vous ne pouvez que prier que quelqu’un la retienne. Sa loyauté et sa dévotion envers ce qu’il reste de sa famille est sans limite, elle se battra jusqu’à son dernier souffle pour sa petite fleur. Si seulement elle s’aimait assez pour se battre de la même manière pour elle-même. Affectueuse et d’une grande tendresse avec les personnes qu’elle aime et dont elle veut le bien, elle se comporte souvent – sans doute trop souvent – comme la maman de ceux qui l’entourent, qu’il s’agisse de sa sœur, de feu son époux, mais également de ses employeurs ! Trop protectrice. Voilà le mot. Elle était beaucoup trop protectrice, quitte à s’insérer plus qu’elle ne le devrait dans la vie de ceux qui n’en voulaient peut-être pas de sa protection. C’était un de ces défauts qu’on guérit vraiment très difficilement car il est ancré au plus profond de soi. Mais comme écrit plus tôt, sa surprotection pour les autres, elle ne l’applique pas à elle-même : qu’il s’agisse de se promener dans les rues de Paris tard dans la nuit pour finir ses courses pour ses maîtres, qu’il s’agisse de se méfier des jeunes comtes mal intentionnés qui la charment pour ensuite la rejeter dans le tas de fantômes de servantes désenchantées,… non. Elle ne faisait rien de tout cela et s’y faisait prendre à chaque fois. Un peu naïve ? Ou peut-être seulement si désillusionnée par la vie depuis la mort de son époux et la séparation de sa sœur qu’elle n’a plus l’envie de faire attention ? Mélancolique ? Oui, elle l’est aussi, plus ou moins, suivant la quantité de travail qui lui permettait de penser plus ou moins à ses douloureux souvenirs.
Dernière édition par Louise Julien le Dim 13 Oct - 18:57, édité 1 fois
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Dim 13 Oct - 3:52
On naît tous un jour ...
Dans un cachot glacial, une jeune femme qui plonge son regard dans le petit carré de ciel gris que lui offre sa prison. Elle tient dans ses bras un petit poupon à qui elle a donné naissance quelques semaines auparavant. Par Dieu sait qu’elle miracle, la petite arrive à son premier mois et continue à survivre au froid. Ses yeux sont grands et bleus, comme ceux de celle qui lui a donné le jour. Elle s’appelle Louise. Dérivé du mot lumière, ce prénom lui sied à merveille car elle est le petit rayon de soleil de la prison et surtout de la vie de la jeune maman. Les années passent et enfin, Louise et sa maman son relâchées. Elles emménagent dans une bicoque et bientôt, Louise voit sa maman à nouveau enceinte. Comment ? De qui ? Louise ne le sait pas et elle ne cherche pas à le savoir, elle n’a que 5 ans à la naissance de Léanna mais sait déjà qu’elle aura à s’en occuper. Et c’est ce qu’elle fit avec beaucoup de tendresse pendant que sa mère partait travailler. Sa petite sœur était tout pour elle, et dix ans durant, Louise fut aux petits soins pour elle. Elle restait des nuits entières à veiller Léanna pour leur moindre rhume, craignant plus que tout qu’à un moment où un autre, elle arrête de respirer. Mais la cadette était solide comme sa sœur et aucune espèce de maladie ne l’arracha à la famille Démieux. Cela n’empêchait l’aînée d’être terriblement protectrice et de l’accompagner à chaque fois qu’elle mettait un pas dehors. Elle en profitait pour tout lui raconter, pour tout lui expliquer, ce qu’était chaque chose, comment elle s’appelait et comme elle pouvait changer. Comment la feuille verte devenait rousse avant de tomber, comment le chaton devenait matou, comment la pomme pourrissait si on ne la mangeait pas à temps,… Jamais un enfant n’eut autant de pourquoi répondu au quart de tour. Et si elle ne savait pas la réponse, elle trouvait le moyen de l’obtenir, par ses voisins ou les employeurs de sa mère.
« Petite fleur, sache que de ton premier cri à ton dernier, Les pétales de ta grande sœur t’abriteront du danger. »
Mais sa tendresse et sa loyauté envers sa famille ne l’empêchèrent pas de vivre les moments les plus importants de la vie d’une jeune fille. Quand sa petite fleur eut 10 ans, et que Louise en avait 15, elle ne devait depuis longtemps plus autant s’occuper d’elle et pouvait sans soucis la laisser seule à la maison. Si elle avait déjà commencé à travailler ponctuellement autour de ses propres 10 ans, elle pouvait à présent le faire avec une plus grande régularité et devint vendeuse de fleurs sur le marché. Radieuse comme elle l’était et son corps devenant celui d’une jeune femme, elle était remarquée malgré ses vêtements tirant plus vers le pauvre que la plupart des vendeuses. Nombreux revenaient chez elle, ne serait-ce que pour un brin de causette tout à fait sympathique ou plus communément pour l’admiration de son joli minois. Un jeune homme revint étonnamment souvent et Louise commençait à se méfier. Pourquoi ? Il était beau, il avait l’air un peu au-dessus de sa propre condition, et il revenait sans cesse, ne disant pas grand-chose, simplement lui souriant en coin. Un jour, elle osa tout de même demander pour qui étaient toutes ces fleurs. C’était au printemps et le soleil se couchait. Le jeune homme répondit « Pour vous, seulement je n’ai jamais osé vous les offrir. » L’instant où elle trouva cette réponse totalement absurde ne dura même pas une demi-seconde car elle fut l’instant d’après envahi par un flot d’émotions. Jusque-là, elle avait vu un garçon plutôt joli qui revenait acheter des fleurs, et soudain elle vit un regard plein de douceur et de charme, un sourit qui illumine le visage de celui qui le regarde, des bras dans lesquels on veut se jeter… Elle en rougit d’émotion et le garçon lui acheta toutes ses fleurs pour les remettre dans le panier et pouvoir passer la soirée avec elle. Si il y avait bien une chose qu’elle avait apprise de sa mère c’était qu’elle devait se marier par amour, et uniquement par amour. Quand pour ses 16 ans, Simon l’emmena pour la première fois de sa vie dans un carrosse, elle se sentit comblée… mais aussi comblée qu’au moment où il prit sa main, déposa un baiser au creux comme il le faisait souvent et chuchota : « Et si on se mariait ? » Evidemment ce n’est pas comme ça qu’on demande les princesses en mariage mais Louise n’en était pas une et la demande ne pouvait pas avoir été mieux faite. Elle chuchota un petit « oui » larmoyant et se jeta à son cou. Ils se marieraient et seraient heureux...
Mais Louise n’est pas faite pour « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Non seulement, elle ne tomba pas enceinte la première année mais au bout de cette année, Simon se mit à tousser. De cette toux si innocente au départ, mais qui se fait de plus oppressante, rendant les dîners silencieux pour qu’ils ne soient interrompus que par ses toux bruyantes. Et puis on voit la goutte de sang et la panique nous prend. La jeune épouse fit venir une flopée de médecins qu’elle ne pouvait que payer en travaillant toute la journée et qui faisaient saignées sur saignées… Mais aucune amélioration, Simon maigrit, s’affaiblit, il ne dormait plus, secoué de cauchemar et de sueurs froides. Louise, comme elle l’avait fait des années auparavant, veillait et s’occupait de lui, épongeait son front et le soignait autant que son savoir le lui permettait. On déclara enfin une phtisie. Jamais la jeune femme n’avait entendu de mot plus atroce, c’était comme si on annonçait une sentence de mort. Et au fond, c’en était une. Les choses allèrent tellement vite à partir de cet instant-là. Elle resta simplement à la maison avec, le gardant contre elle et caressant ses cheveux, racontant un millions d’histoires pour lui faire oublier le froid, la peur,… L’inévitable arriva pourtant et Louise eut le sentiment de tomber en chute libre. Tout à coup, elle se retrouva sans époux, sans travail et surtout, sans la moindre envie de vivre. Elle avait 17 ans et six mois, et une seule envie : mourir. Heureusement, Léanna qui avait vu si bien sa sœur s’occuper d’elle en son temps, su très exactement comment prendre soin de son ainée. Et elle le fit merveilleusement bien, laissant la jeune veuve pleurer tout son saoul tout en l’aidant à se relever comme quand Louise lui avait appris à marcher : petit pas par petit pas. Quand elle fut à nouveau dans la mécanique d’une routine quotidienne, elle cessa enfin de pleurer et la douleur commença à devenir moins immobilisante, elle se remit lentement à parler – à d’autres gens que sa sœur et sa mère – et recommença à faire partie intégrante de la vie du faubourg. C’est ainsi qu’un jour, alors qu’elle servait dans une auberge, un homme la complimenta pour son efficacité et lui demanda si elle cherchait à sortir du faubourg. Elle répondit que non, qu’elle souhaitait seulement ramener l’argent nécessaire pour sa famille. L’homme renchérit qu’elle gagnerait beaucoup plus d’argent là où il l’invitait à aller travailler et que sa famille serait bien plus à l’aise avec plus d’argent. C’est ainsi qu’après des adieux déchirant, la jeune femme partit pour Saint Germain en Laye où elle devint femme de chambre des invités, changeant de maître ou de maîtresse régulièrement mais passant surtout de longs mois à errer d’un couloir à l’autre du château, parmi les fantômes de son passé. Bientôt la solitude pesa de trop et elle envoya une lettre à Léanna, lui demandant si elle ne souhaitait pas – maintenant qu’elle était grande et qu’elle allait voir 14 ans – commencer, elle aussi, à travailler au château. Cela allait faire 8 mois qu’elle y travaillait et elle avait très bien accueillie par ses confrères, elle lui trouverait du travail sans difficulté. La réponse positive de sa petite sœur l’empli de joie et Louise ne put que s’exalter d’être réunie avec celle qu’elle aimait le plus au monde.
Dernière édition par Louise Julien le Dim 13 Oct - 13:02, édité 2 fois
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Dim 13 Oct - 3:53
Ôtez le masque !
Prénom (Pseudo) : Lou Âge : 19 Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? Monsieur, s’vot’faute d’abord ! comment trouvez-vous le forum ? choli ! Le code du règlement : OK by Athénaïs Un dernier mot ? C’est mon dernier mot Jean Pierre.
test rp, un minimum de 300 mots est demandé:
Alors qu’elle s’était endormie en tenant Simon dans ses bras, elle avait présent les bras de son époux autour d’elle. Il ne dormait pas et la tenait contre lui, tendre et protecteur, glissant doucement ses doigts à travers ses cheveux. Il avait vu sa femme s’épuiser depuis des jours, des semaines même, se tuant à faire des veilles sans fin pour éponger son front et veiller sur son sommeil. Elle ne dormit pourtant pas bien longtemps car une grosse quinte de toux vint secouer le torse du jeune homme et réveiller Louise. Elle sursauta légèrement, mais plus par colère envers elle-même de s’être endormie que par inquiétude. Mais cette dernière ne tarda pas. Elle se redressa et caressa la joue de son époux. « Tu es réveillé ? Tu as besoin de quelque chose ? » demanda-t-elle tout en douceur. - Non mon ange, ce n’est rien de spécial, juste la toux. Il avait arrêté de dire que ce n’était « rien de grave » car en effet, il était dans un état où l’état grave était de toute manière permanent alors les nuances se faisaient plutôt dans le « moins grave » et « plus grave » ou plus ou moins « spécial ». Il était tellement pâle. Louise ne pensait pas cela possible mais il était vraiment plus pâle qu’elle. Voyant la sueur perler sur son front, elle prit la serviette sur la table de chevet et la passa doucement sur la sueur, l’épongeant, glissant par moments de petits baisers sur son visage. D’une voix d’outre-tombe et le visage grimaçant, Simon tenta d’articuler : - Tu es en train de te détruire pour moi Louise… La jeune femme l’embrassa immédiatement pour le faire taire, souriant malgré les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle souffla un « chut », appuyant son front contre le sien, ne voulant pas entendre ce genre de choses, pas cela. Simon détourna le visage de ses lèvres pour tousser bruyamment, du sang coulant de ses lèvres. Elle tamponna son visage, le souffle troublé par les sanglots qu’elle retenait. - Ne pleure pas ma chérie… Souriant, car bien incapable d’articuler quoique ce soit, elle se glissa à nouveau à ses côtés dans le lit et l’attira tout contre elle. Elle avait toujours eu la chance de pouvoir nicher son visage dans son cou, sur son épaule, et maintenant c’était à lui de se laisser protéger. Elle appuya ses lèvres contre son front quand la voix de son époux retentit à nouveau. - Louise… Je veux que tu sois heureuse quand je ne serai plus là. Non, laisse-moi parler s’il te plait. Je veux que tu vives, que tu danses, que tu chantes et que tu tombes à nouveau amoureuse. Elle changea de position pour être à sa hauteur dans le lit et glissa sa main sur sa joue, les larmes roulant abondamment mais en silence sur ses joues. La respiration de Simon devenait très difficile. A cause des sanglots que lui-même retenait ou parce que ses poumons étaient définitivement en train de rendre l’âme ? Ou les deux ? - Promets-le moi… « Comment pourrais-je ? » souffla-t-elle, désespérée. Elle l’embrassa avec passion et débordante d’amour mais son époux respirait de plus en plus mal et Louise sentait la tristesse faire place à la terreur. Non, ce n’était pas possible, pas encore, pas tout de suite. Il se mit à tousser mais il n’y avait jamais eu autant de sang. Paniquée, elle se redressa et hurla pour réveiller la femme de chambre, lui hurlant d’aller chercher un médecin immédiatement. Fébrilement, elle caressait ses joues pâles. « Me laisse pas… T’as pas le droit Simon… T’as pas le droit de me laisser au bout d’un an… Tu m’entends ? On a encore trop de choses à vivre ensemble… » Ses sanglots redoublèrent, se mêlant cette fois aux larmes du mourant. « Je voulais te donner un beau fils, grand et fort. Et je voulais qu’on vieillisse ensemble… Et qu’on aille au mariage de Léanna… Et je voulais aimer chaque ride se dessinant sur ton visage… Et dévorer chaque regard que tu m’offrirais… Et profiter chaque soir de la musique de ton cœur contre mon oreille… Et… » - Je t’aime Louise. « Moi aussi, je t’aime Simon… Je t’aime tellement que j’étouffe… » - Promets-moi. Le jeune homme vomissait presque du sang et la garde-malade qu’était devenue Louise dût le redresser pour qu’il ne s’étouffe pas. Un gémissement lui échappa alors que les quantités devenaient de plus en plus grandes et que rien ne s’arrêtait. « Pourquoi… Pourquoi nous… » Elle comprenait maintenant à voir son visage et son impossibilité de parler qu’il était en train de glisser. Elle le rallongea, secouée de sanglots et se mit à fredonner tout doucement pour l’apaiser. Le médecin n’arriva pas, il n’arriverait pas à temps. La maison était silencieuse si ce n’était la voix légèrement entrecoupée par les pleurs de Louise. Simon la dévorait des yeux, comme pour emporter au ciel un reste d’image de cet ange qu’il avait reçu dès son arrivée sur terre. La jeune épouse s’accrochait aussi à son regard qui vacillait mais qui était encore un peu là, auquel elle pouvait se rattraper. Toute son âme se déchira lorsque le regard s’éteignit. Elle lui ferma les yeux en grimaçant, serrant les dents. Le silence absolu régnait dans la maison. Lorsqu’enfin, le hurlement lui échappa, il fut terrible. C’était le son d’un cœur que l’on arrachait, d’une âme qui se déchirait, c’était le son d’une jeune épouse amoureuse qui devenait veuve. Les mots se mirent à lui échapper comme des larmes, en flot continu comme si elle ne pouvait les arrêter. « Comment tu veux que je continue sans toi Simon ? Tu m’as tout donné. Ton premier regard m’a donné la vie, tes yeux fermés à jamais me l’enlèvent, c’est logique non ? Mais je te l’ai promis et je vivrai, ou du moins, je survivrai. Pour maman, et pour Léanna. Et je ferai tout pour ne pas m’écrouler mais sans ton épaule pour pleurer, ta main pour me relever, comme puis-je avancer ? Tu n’avais pas le droit de me laisser Simon… Tu n’avais pas le droit de m’offrir ses fleurs, puis de m’offrir ton cœur, puis de m’offrir ta vie pour ensuite tout m’arracher. Si mon corps pleure encore, je suis déjà morte de l’intérieur. Tu m’as arraché le cœur et tu l’as pris avec toi là-haut. Tu n’avais pas le droit. » Les sanglots redoublèrent et elle s’accrocha à son cou en cachant son visage dans son cou, profitant du reste de chaleur de son corps. « Tu n’avais pas le droit. »
Dernière édition par Louise Julien le Dim 13 Oct - 12:25, édité 1 fois
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Dim 13 Oct - 11:03
Welcooooooooooooooooooooooooooooooooooooome
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Dim 13 Oct - 11:06
Bienvenue à toi Pour le moment, ta fiche me semble parfaite, reste à voir avec les admin qui ont créé le perso. Manque le test RP et ce sera nickel Si tu as des questions, n'hésite pas.
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Dim 13 Oct - 12:13
Bienvenue parmi nous Louise
J'espère que tu vas te plaire ici
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Dim 13 Oct - 14:00
Bienvenue ici belle Louise :3 J'espère que tu te plairas parmi nous
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Dim 13 Oct - 14:49
Bienvenue à la cour, Louise ! Une future collègue
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Dim 13 Oct - 16:08
Bienvenue Emilie, euh Louise sur ce forum Ta fiche est chouette, bonne chance pour ta validation ! x)
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Dim 13 Oct - 20:43
TU ES VALIDE(E)
Avec la permission expresse et la joie innocente de notre petite pâtissière je te valide toi qui t'es laissée avoir pour la deuxième fois par la beauté magnifiscente de notre fo
Moi j'aime ta fiche (comme tout le monde d'ailleurs) alors j'espère que cette fois ce sera la bonne