Métier/Titre(s) : Couturière, la "petite Capucine" Âge : 25 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Français parfaitement maîtrisé, baragouine l'Italien Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Mariée à Wandrille Ferrière, cuisinier dans les cuisines du palais de Saint-Germain-en-Lay, et mère de deux enfants, Iseult et Ange, bientôt six et trois ans Date de naissance : 20 janvier 1641 Religion: Catholique Groupe : Peuple Personnage ayant existé?: Pas que je sache Avatar : Candice Accola
Le Miroir ...
Alice-Capucine est de taille et de corpulence normale, pour une femme de cette époque et de son âge. Pas forcément très grande, mais pas forcément très petite non plus. Sans être anorexique, elle n'en est pas obèse pour autant. Quelques formes, comme il se doit, bien proportionnées, par si, par là.
Des cheveux blonds, ondulants naturellement, lui arrivant un peut en-dessous des épaules mais ne dépassant pas la moitié de son dos. Ses yeux vacillent entre le bleu-gris et le vert et ne les affectionne pas particulièrement. Elle n'a pas de lèvres spécialement pulpeuses et charnus et ses joues sont quelques peut rehaussées. Elle trouve qu'elle a un front trop large et que son menton est quelque peu pointu, bien qu'il ne soit pas spécifiquement disgracieux pour autant... enfin, c'est se que dit Wandrille et comme il est réellement amoureux de sa petite Capucine, cette dernière le trouve peut crédible.
Il lui arrive de se maquiller, mais c'est assez rare, se préférant, sans la moindre prétention, au naturel. Si elle se maquille, c'est généralement pour les grandes occasions ou parce qu'elle a une subite envie de se sentir réellement belle. Et encore, un peut de font de teint a tendance à la combler amplement.
... n'est pas le reflet de l'âme
La petite Capucine...
...Vu par ses parents...
Pour sa mère, une jeune femme joyeuse, pleine de bonté et de vie. Alice-Capucine est sa seule fille, sa confidente. En plus d'être sa seule fille, c'est aussi sa petite dernière, elle l'a donc beaucoup surprotégée. Sa fille ne lui en a jamais rien dit, de peur de la froisser ou de lui manquer de respect, mais elle se rend bien compte qu'elle lui en veut de lui avoir trop tenu la bride, de ne pas la laisser "tomber" assez souvent ou de se "ramasser des râteaux". Yseult se rend bien compte que le côté un peut naïf de sa fille est sûrement dû au fait qu'elle l'ai trop surprotégé.
Pour son père, Alice-Capucine est une fille obéissante qui ne ferait rien pour froisser autrui, et surtout pas ses parents. Il la trouve par contre un peut trop naïve et craint que sa naïveté ne lui cause des problèmes.
Aussi bavarde que discrète. Aussi naïve qu'impulsive. Aussi passionnée que rancunière. Alice-Capucine peut, pour ceux qui ne prennent pas la peine de comprendre, une personnalité difficile à cerner.
...Vu par ses frères...
Au début, une fillette pleurnicheuse. Durant sa toute petite enfance, Capucine ne faisait que pleurnicher et geindre, lorsqu'ils décidaient de la taquiner un peut. Avec le temps, il c'est pourtant avéré qu'elle pouvait avoir du répondant: adolescente, combien de fois leur a-t-elle balancé des torchons, des cuillères en bois et autres bobines de fils à la figure parce qu'ils lui tapaient sur les nerfs? Maintenant, c'est la petite soeur courageuse, capable de gérer ses deux enfants en bas âge et de tenir la "Mégisserie Couture", tout en formant une apprentie, pendant que son mari passe le plus clair de son temps dans les cuisines du palais du roi.
...Vu par son mari...
Pour Wandrille, sa femme n'a aucuns défauts, si ce n'est le fait qu'elle est tendance à un être un chouïa trop naïve et qu'elle ne puisse pas s'empêcher de lui raconter ses clients enquiquineurs. Pour lui, Capucine est une petite blonde plaine de vie, aimant son travail autant qu'elle aime ses enfants, sa famille et ses amis et qui sait se montrer discrète, lorsqu'il le faut. Lorsque quelque chose ne va pas, on le voit tout de suite, sur son visage, bien qu'elle essaye un maximum de ne pas se plaindre.
...Vu par ses enfants...
Pour Iseult et Ange, du haut de leurs six et trois ans, leur mère est la meilleure maman du monde: elle leur chante des chansons et leur raconte des histoires, avant d'aller dormir. Dès qu'elle a du temps, elle explique à Iseult comment broder. Et lorsque leur père est là et qu'il lui dit si elle travaille un peut, qui faut qu'elle fasse le ménage et la cuisine et qu'il dit à Ange qu'il faut qu'il surveille si elle le fait bien lorsqu'il n'est pas là, elle prend un air offusquer, fait semblant de bouder, gronde gentiment Ange et éclate de rire.
...Vu par Philotée...
L'adolescente de seize ans, qui la connaît depuis l'enfance, étant la fille d'un ami de son père et étant son apprentie depuis cinq ans, la considère un peut comme la mère qu'elle n'a jamais connu. A onze ans, lorsque son père est mort, elle l'a pris sous son aile, lui a donné du travail et une maison. Elle la vu se faire enquiquiner par ses frères et, pourtant, s'entendre à merveille avec son jumeau et son frère Isabeau, d'à peine dix mois son aîné, puis accepter de se séparer d'eux pour aller se former au métier de couturière. Elle la vu aimer passionnément son mari et son travail, et se montrer d'une patience incroyable avec ses deux marmaux. Elle la également vu être patiente avec elle, la laissant faire de plus en plus de travaux de couture, au fil des années, et se montrer professionnelle avec ses clients et clientes.
Dernière édition par Alice-Capucine Ferrière le Dim 15 Mar - 9:10, édité 11 fois
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Mer 4 Fév - 20:13
On naît tous un jour ...
• 20 janvier 1641 Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. - Paul Carvel
Qui peut prétendre se souvenir du jour de sa naissance? Personne, ou, du moins, pas Alice-Capucine.
La "petite Capucine", comme elle sera vite surnommée, est la fille tant désirée de sa mère, Yseult Moineau. Avant qu'elle ne naisse, cette dernière n'a eu que des fils: Céleste, le 6 décembre 1635, Fulgence, le 14 juillet 1637, Gwenael, le 28 août 1638, et Isabeau, le 21 mars 1640. Ce 20 janvier de l'année 1641, une vingtaine de minutes avant midi, lorsqu'on lui a annoncé qu'elle venait de mettre au monde un garçon, Abondance, et qu'il y avait un autre bébé qui allait suivre, elle a espéré, prié, pour que ce deuxième bébé soit une fille. Elle avait espéré et prié pendant neuf mois que son dernier enfant soit une fille. Une fille, une seule, pour ne pas être seule au milieu de ces hommes. Une fille, une seule, à qui elle pourrait apprendre la cuisine et son métier de couturière, avoir une complicité dont seules les filles ont le secret.
Pour Yvon Moineau, le père de famille, avoir des fils ne le dérangeaient pas le moins du monde, bien au contraire: marchand de tissus de métier, ses fils ne pouvaient lui être que des aides précieuses pour l'aider à tenir son petit commerce. De plus, ses fils lui prendraient sûrement moins la tête que des filles, à l'adolescence.
Mais Dieu, dans sa grande miséricorde et sa grande bonté je ne suis pas croyante, IRL, et je n'y connais rien ni en Dieu ni en une quelconque religion que ce soit et je n'ai jamais utilisé le mot miséricorde jusqu'à aujourd'hui, je ne sais donc pas vraiment se qu'il signifie et s'il a sa place dans ma phrase, mais je le fous quand même , a écouté les prières d'Yseult et a accepté de les exhaussées en donnant une soeur jumelle à son dernier fils.
• 1653 Un sourire peut faire naître une amitié, un mot peut mettre fin à une chicane, un regard peut faire naître l'amour, une personne peut changer une vie. - LesBeauxProverbes.com
Très vite, Alice-Capucine a dû commencer à aider sa mère, dans les taches ménagères: cuisine, ménage et autres travaux de couture. Depuis toute petite, elle est très proche d'Abondance et d'Isabeau. Sûrement parce que le premier est son jumeau et que le second n'a même pas une année de plus qu'elle. Les deux plus derniers fils Moineaux se sont également toujours plus intéressés à comment leur mère faisait la cuisine que par le métier de leur père, se qui les a sans doute rapproché de leurs soeur.
Enfants d'un marchand de tissus, les enfants Moineau ont grandi près du Pont-Neuf, au milieu des marchands et artistes ambulants venus de toute la France et des pays voisins, amis de la France. Des marchands de toutes nationalités et vendant de tout.
A douze ans, Capucine fut envoyée chez la couturière du quai de la Mégisserie, dans sa boutique la "Mégisserie Couture" je ne sais pas s'il n'y a jamais eu ne serait-ce qu'une seule boutique de couture, sur la quai de la Mégisserie , pour améliorer ses compétences en matière de couture et, pourquoi pas, gagner sa vie en tant que couturière, plus tard.
Pour Céleste, Fulgence, Gwenael, Isbeau et Abondance, ils allèrent tous les cinq, avant leurs douze ans, aider leur père. Mais six pour son seul commerce de tissus, Yvon Moineau trouvait que cela faisait beaucoup. Ses deux plus jeunes fils ayant toujours été plus intéressés par la cuisine que le commerce, il les envoya, dès les douze ans d'Abondance, dans une auberge, comme commis de cuisine. Les trois aînés de la fratrie seront les seuls à devenir commerçants et à reprendre l'affaire de leur père.
Le père Moineau avait pourtant des ambitions, pour ses deux fils cadets: il voulait les voir les deux quitter l'auberge dans laquelle ils étaient commis, une fois qu'ils seraient des cuisiniers, des vrais, pour intégrer les cuisines royales, chose que seul Abondance fera, avec Wandrille, deux ans son aîné, également commis dans la même auberge.
• Février 1656 Les portes de l'avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser. - Coluche
Qui peut prétendre se souvenir du jour de sa naissance? Certainement pas la petite Capucine. Qui peut prétendre que les enfants ne prendront pas, un jour, tôt ou tard, leur envole et quitter le cocon familial? Certainement pas sa mère.
Alice-Capucine se souviendra toujours de ce week-end de février 1656 où elle avait pu retourné chez ses parents, après avoir passé le mois chez la vieille de Mégisserie Couture, la mère Anne, comme on aimait à l'appeler - qu'elle a toujours apprécié et respecté, d'ailleurs -, qui la laissait rentrer chez elle une fois par mois. C'était également le week-end où Abondance était également de retour chez les parents. Les deux adolescents avaient soufflé leur quinzième bougie depuis peut et avaient toujours du mal à retourner sur leur lieu de formation, après avoir passer tout un week-end ensemble - les liens entre jumeaux, certainement.
Le dimanche matin, après la messe, les Moineau étaient tombés sur Wandrille, le collègue commis d'Abondance et Isabeau. Yseult et Yvon lui avaient alors proposé de venir dîner à la maison, pour faire "plus ample connaissance". Les Moineau le reverront souvent, après ça. Capucine trouvait qu'il était drôle, aimable, serviable, prévenant et qu'il avait de beaux yeux. Elle remarqua aussi très vite que, lorsqu'il était à la maison, parce que ses parents l'avaient invité à la maison, ou qu'elle le croisait sur le Pont-Neuf ou dans les alentours, il prenait sa défense, lorsque ses frères, malgré le fait que la fratrie s'aimait, étaient pris d'une envie de la taquiner, il prenait facilement sa défense.
Durant les mois qui suivirent, la mère Anne la trouva distraite. Elle demanda donc à son apprentie si elle n'était pas, par hasard, tombée amoureuse. La petite Capucine en rougit. N'étant pas tombée de la dernière pluie, la vieille en conclu que oui. Elle fit comprendre à l'adolescente qu'elle n'était pas contre le fait qu'elle pense à son amoureux mais qu'elle devait le faire hors de ses heures de travail et se concentrer sur se qu'elle faisait durant la journée.
• 8 mai 1659 Chaque homme a peur de perdre quelques chose. C'est de cette façon que tu sais qu'il t'aime. Il aura peur de te perdre. - LesBeauxProverbes.com
"Bon, Wandrille, ça fait des mois que tu tournes autour de ma fille. Je t'aime bien, tu le sais. Tu as pour ambition de devenir cuisinier dans les cuisines du palais de Saint-Germain-en-Lay et sur le point d'y arriver, tout comme Abondance, ce qui n'est pas rien. Donc, quand comptes-tu l'épouser!?" Moment de silence un peut pesant. Capucine semble aussi gêné que Wandrille. La jeune fille lance un regard à sa mère qui lui sourit.
Les quatre fils aînés d'Yvon et Yseult Moineau ont déjà quitté le cocon familial. Abondance est également sur le point de partir. En cette fin d'année 1658, tous, à l'expédition des deux derniers, sont mariés ou fiancés. Céleste, Fulgence et Gwenael ont plus de "liberté", dans le commerce de tissus familiale, leur père les laissant de plus en plus gérer le dit commerce. Céleste fera d'ailleurs son propre commerce - dans les épices, surtout -, en 1660, laissant ainsi à ses deux frères le commerce de tissus du paternel. Isabeau, n'ayant pas l'intention de quitter son métier de cuisinier dans une auberge, se mariera l'année où son aîné fera son propre commerce. Son épouse décédera malheureusement des suites d'une maladie, quatre ans plus tard, en le laissant seul avec leur fillette de deux ans, Scholastique. Abondance est, en 1666, le seul fils Moineau à ne toujours pas être marié ou à avoir été fiancé. Sa soeur le soupçonne d'aimer les hommes et de courir après les femmes car il n'assume pas. D'après lui, c'est uniquement parce qu'il ne veut pas se retrouver veuf, avec un gamin sur les bras, comme Isabeau, sans enfants, après dix ans de mariage, comme Céleste, ou avoir tellement d'enfants à ne plus savoir qu'en faire, comme ses parents.
"Je... Je ne sais pas..." Déglutit Wandrille. Yvon Moineau hausse un sourcil perplexe. "Enfin... Je veux dire... Je ne sais pas si votre fille souhaite vraiment de moi mari..." L'intéressée se mord la lèvre, en baissant les yeux sur son assiette. Comment lui faire comprendre qu'elle en mourrait d'envie, sans passer pour une impolie. "Et pourquoi ma fille ne voudrait pas de ton comme époux?" Demande, d'un ton bourru, Yvon qui n'aura que le silence pour seule réponse. "N'est-ce pas que tu souhaites Wandrille comme époux, ma petite Capucine?" Demande-t-il à sa fille. "N.. Non... Enfin... O.. Ou... Oui..." Répond cette dernière, gênée et intimidée d'avoir ainsi tous les regards de l'assemblée posés sur elle. "Monsieur Moineau, je crois que vous les gênez. Si nous les laissions parler d'un éventuel mariage entre eux deux ensemble, un peut plus tard?" Demande la mère de Wandrille. Et le repas de Noël reprend son cours.
Wandrille demandera finalement la main de la petite Capucine début janvier 1959, après l'avoir demandé à ses parents. Le mariage se fera au printemps de la même année, le 8 mai. La jeune fille ne l'oubliera jamais. Elle qui pensait qu'elle serait mariée de force à un collègue marchand de son père qui serait sans doute plus âgé qu'elle, sans tirait plutôt bien: son père avait accepté que Wandrille, simple cuisinier d'à peine un an son aîné et qu'elle aimait bien, l'épouse. Ce 8 mai 1659 sera l'un des plus beaux jours de sa vie, avec la naissance de ses enfants, le 3 août 1660 et le 14 février 1663.
• 3 août 1660 et 14 février 1663 L'enfant doit être conçu dans l'amour et nourri dans l'amour. - Aivanhov
D'après Yseult Moineau, devenir mère a été la plus belle chose qu'elle est vécue. Sa fille le comprendra à la naissance de sa fille, Iseult, le 3 août 1660. Six ans près, elle se souvient encore des douleurs et de la joie qu'elle a ressenti, lorsque, enfin, elle a pu prendre son enfant dans ses bras. Son seul regret est que Wandrille n'est pas été là, se trouvant à Saint-Germain. Par chance, il sera là pour la naissance de leur fils, trois ans après. Le petit Ange, dont Iseult tient à s'occuper comme une petite maman. Wandrille a toujours regardé sa fille dorloter son frère d'un regard attendri.
• 1661 Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. - Khalil Gibran
A la joie de devenir mère pour la première fois s'en est suivi, moins d'une année plus tard, le décès d'Arsinoë Valjean, un ami de longue date des Moineau, laissant derrière lui une fille de onze, Philotée, orpheline de mère depuis sa naissance. La mère Anne a proposé de la prendre à la "Mégisserie Couture". Elle l'hébergeait, tout comme elle hébergeait la petite Capucine et sa fille, et, en contre-parti, elle lui apprenait le métier de couturière. Se sera Capucine qui s'occupera de former la fillette. La mère Anne, considérant avoir appris tout se qu'elle savait à la jeune femme, la santant prête à gérer seule la boutique et se santant elle-même devenir trop âgée pour continuer d'exercer, légua la "Mégisserie Couture" à sa dernière élève et s'en alla dans sa famille, à la campagne.
• 20 janvier 1666 Tristesse! On passe la moitié de la vie à attendre ceux qu’on aimera et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime. - Victor Hugo
Les trois ans qui suivirent la naissance d'Ange se passèrent normalement, si l'on puis dire: les clients passant au magasin de couture du quai de la Mégisserie pour acheter du tissus ou du matériel de couture, demander à la couturière et à son apprentie si elles pouvaient raccommoder leurs vêtements ou leur en faire d'autres sur mesure. Les ragots et les banalités qu'elles pouvaient échanger avec les dits clients. Les soirées au coin du feu, ensemble, la petite Capucine, son mari, lorsqu'il était là, et son apprentie, lorsque les enfants étaient couchés. Les jours de marché et les tissus que Capucine commande principalement à ses frères. Le train train quotidien de simples gens du peuple, avec ses hauts et ses bas...
Le 20 janvier 1666, Alice-Capucine aurait dû passer une journée normale. Le soir, avec ses enfants, Philotée et son mari, qui avait réussi à demander quelques jours de congé, elle aurait dû se rendre chez ses parents, où elle aurait retrouvé ses frères et leurs familles, pour fêter son vingt-cinquième anniversaire. Sauf que, malheureusement, la journée qui devait s'annoncer joyeuse ne l'a pas vraiment été: dans la journée, le peuple apprenait, dans la journée, la mort de la reine Anne. La reine est morte! Vive la reine! Exceptionnellement, la petite Capucine avait fermé la boutique plus tôt et c'était rendue, avec enfants et apprentie, chez ses parents directement après avoir fermé. La reine Anne n'était, certes, pas une personne que les Moineau connaissaient personnellement, mais elle n'en avait pas moins été leur reine durant plusieurs années. Par respect pour elle, ce soir-là, au lien de trop fêter joyeusement les vingts-cinq ans des jumeaux, ils avaient passé une soirée plus tranquille que prévu. Et le train train quotidien a repris, dans l'attente qu'il se passe quelque chose d'intéressant...
Résumé chronologique:
*06.12.1635: naissance de Céleste Moineau; *14.07.1637: naissance de Fulgence Moineau; *28.08.1638: naissance de Gwenael Moineau; *21.03.1640: naissance d'Isabeau Moineau; *20.01.1641: naissance d'Abondance Moineau et de sa soeur la petite Capucine *1653: La petite Capucine est envoyée à la "Mégisserie Couture", sur le quai de la Mégisserie, pour y apprendre le métier de couturière auprès de la mère Anne; *Février 1656: première rencontre entre Wandrille, commis de cuisine à l'auberge où sont également commis Isabeau et Abondance, et Alice-Capucine, à la sortie de la messe; *1657: mariage de Céleste avec Aloïse et de Fulgence avec Zoé. Le premier couple n'a toujours pas d''enfants et le second a un fils, Aloys, né en 1659; *1658: mariage de Gwenael avec Violette. Le couple a deux filles, Victoria et Théodora, nées en 1960 et en 1962; *25.12.1658: Yvon Moineau, qui a bien compris que Wandrille et Capucine se tournaient autour, demande au jeune homme quand est-ce qu'il compte épouser sa fille; *Janvier 1659: après avoir demandé sa main à son père, Wandrille la demande à Capucine; *08.05.1659: mariage de Wandrille et d'Alice-Capucine; *1660: Céleste ouvre son propre commerce, dans les épices, laissant ainsi le commerce de tissus de son père à Fulgence et Gwenael; *1660: mariage d'Isabeau avec Réjeanne. Le couple a une fille, Scholastique, née 1662. Réjeanne décède en 1664; *03.08.1660: naissance d'Iseult Ferrière; *1661: Alice-Capucine prend sous son aile Philotée Valjean, suite au décès de son père; *1662: la mère Anne lègue la "Mégisserie Couture" à Capucine, lui laissant ainsi le soin de former Philotée au métier de couturière; *14.02.1663: naissance d'Ange Ferrière *20.01.1666: décès d'Anne d'Autriche
Dernière édition par Alice-Capucine Ferrière le Sam 4 Avr - 12:12, édité 17 fois
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Mer 4 Fév - 20:14
Ôtez le masque !
Prénom (Pseudo) : Faramir † Âge : 18 ans † Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? En cherchant sur le net † comment trouvez-vous le forum ? Il a l'air bien. † Le code du règlement : Fais-tu partie du complot? † Une citation/ phrase à mettre sous le vava (qu'on mette avec l'image de votre groupe ) Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité! - Antoine de Saint Exupéry † Un dernier mot ? Je vous aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeeeeeee
L'écriture est une parole maquillée par le dessin de la réflexion. - Franck Guyot /Test RP en minimum 300 mots/:
Janvier 1661... Le courage croît en osant et la peur en hésitant. - Proverbe romain
"Tu crois qu'Arsinoë va mourir...!?" Demande, anxieuse, la jeune femme. "Mais non, mais non." Lui répond la vieille femme. "Pour le peut de fois que je l'ai vu, il m'a donné l'air d'un homme fort qui ne se laisse pas faire si facilement. Il se battra, pour rester aux côtés de Philotée." Continue-t-elle. "N'en rajoute pas, petite Capucine!" Dit-elle froidement, sentant la fille Moineau prête à surenchérir.
La mère Anne et la petite Capucine sont toutes les deux assises sur les fauteuils à bascule, prêt de la cheminée, dans l'atelier de couture, désert, en ce début de soirée. Capucine observe la mère Anne qui n'a pas arrêté sa broderie pendant leur petite discussion. Certainement qu'elle doit avoir raison: Arsinoë a toujours été un homme fort et ce n'est pas une maladie qui allait l'emporter. Surtout que sa fille avait encore besoin de lui...
Quelques mois plus tard... La souffrance a ses limites, pas la peur. - Arthur Koestler
"[...]Son âme va désormais rejoindre Dieu, notre Seigneur et Créateur.[...]" Face à l'homme d'Église, le cercueil d'Arsinoë Valjean et, plus loin, sur les bancs, les mines tristes, les ombres noires, des proches, famille et amis. Arsinoë, ami de longue date d'Yvon Moineau, avait finalement succombé à sa maladie, laissant une fillette de onze ans, désormais orpheline de ses deux parents, derrière lui.
Philotée avait passé les jours suivant le décès de son père chez la voisine qui n'avait pas les moyens de la garder indéfiniment. Il fallait donc lui trouver un nouveau. Et vite! Les discussions allaient bon train, pour savoir que faire de la petite Valjean: certains ne pouvaient pas la prendre, faute de temps ou d'argent pour s'en occuper, d'autres se disaient trop vieux pour s'occuper d'une gamine de cet âge-là, d'autres encore voulaient l'enfermer dans un couvent ou l'envoyer chez une cousine éloignée de sa mère, en province, que Philotée de connaissait ni d'Eve ni d'Adam. "On ne peut quand même pas envoyer une enfant si jeune dans un couvent ou chez une cousine qui ne la connaît même pas. C'était offusqué, un soir Capucine, sa fille et la mère Anne étaient venues pour savoir où en était le "cas Philotée", Yvon Moineau. "Je suis prête à accueillir cette gamine et à m'en occuper." Tous les regards c'étaient alors posés sur la mère Anne. "En échange de mon toit et des repas, elle pourrait apprendre le métier de couturière. La petite Capucine m'y aidera, n'est-ce pas, Capucine!?" La jeune femme fut prise au dépourvu. Durant les jours précédents et suivants le décès d'Arsinoë, elle était régulièrement revenue à l'attaque, auprès de la responsable de la "Mégisserie Couture", pour savoir si elles ne pouvaient pas prendre Philotée sous leur toit. La mère Anne vivait au-dessus de sa boutique, à l'étage où elle faisait les raccommodages, les broderies, les robes et autres tenues et cela faisait des années qu'elle abritait ses apprenties chez elle. Lorsque la petite Capucine avait fini sa formation, c'était mariée et donner naissance à Yseult, la vieille l'avait gardé sous son toit pour qu'elle puisse l'aider à la boutique. Même si Capucine avait proposé que Philotée dorme sur une paillasse dans la chambre qu'elle-même partageait déjà avec sa fille et son mari, lorsqu'il est là, la vieille mère Anne s'y était opposée. Pourquoi se soudain revirement de situation? "Alors, petite Capucine, commence à s'impatienter son père, es-tu prête à aider la mère Anne à s'occuper de la petite Philotée?" "Oui, Père." Et c'est comme ça que Philotée quitta sa voisine pour le quai de la Mégisserie...
Une année après... N'ayez pas peur de faire un grand pas si c'est indiqué : on ne franchit pas un abîme en deux petits sauts. - David Lloyd George
"Sérieusement, mère Anne..." "Je suis très sérieuse!" La coupe sèchement la mère Anne. Je suis vieille, Capucine. Je suis vieille et je ne suis plus capable de faire mon métier correctement. Je ne suis qu'un poids! Pour vous tous! Toit la première!" La vieille se tut et, pendant un instant, il y a un silence, au coin du feu. Yseult est déjà au lit. Philotée, épuisée de s'être trop souvent piquer les doigts avec les aiguilles, est vite allée rejoindre la fillette de dix ans sa cadette. Au coin du feu, il ne reste plus que la mère Anne et la petite Capucine, sur leurs fauteuils à bascule, et Wandrille, en congé pour quelques jours, sur un tabouret, un peut en retrait. "Je pars dans ma famille, en province, dans un mois. D'ici là, tout sera réglé: la boutique t'appartiendras, tu pourras continuer à former Philopée et elle et ta fille auront une chambre bien à elles, tandis que toi et Wandrille en aurez une à vous. Et dans quelques années, en plus de Philopée, tu pourras également former Yseult!" Le ton était tranchant, sans appel. La mère Anne avait rarement utilisé ce ton-là, pour parler à la petite Capucine, et les rares fois où elle lui avait parler ainsi, c'était pour lui faire comprendre qu'elle n'accepterait aucune réplique, aucune insolence, et que rien ni personne ne pourrait lui faire changer d'avis. A contre cœur, Capucine hocha la tête. "Très bien, mère Anne, si c'est se que vous voulez..." Dit-elle dans un soupir. La jeune femme reprit son brodage, pensive. Depuis combien de temps la mère Anne projetait-elle de partir? Depuis le décès d'Arsinoë? Depuis quelques mois, seulement? Ou depuis bien avant le décès de d'Arsinoë? Était-ce finalement pour ça qu'elle avait fini par accepter de prendre Philotée? Parce qu'elle savait qu'elle allait partir? Lorsqu'elle disait qu'elle se sentait un poids pour tout le monde, le pensait-elle réellement? Elle n'avait plus sa dextérité d'en-tant, certes, mais pourquoi se considérer comme étant un poids? Tant de questions auxquelles elle n'aura jamais de réponses. Peut-être avait-elle meilleur temps de ne rien demander, de ne rien savoir, pour ne pas s'attirer les foudres de celle qui, pendant des années, avait tenu la boutique de couture du quai de la Mégisserie! Elle devait juste se dire que, dans un mois, se serait elle qui serait à la tête de la "Mégisserie Couture", que la mère Anne lui faisait entièrement confiance pour qu'elle assure à ce poste comme elle l'avait fait, et elle se devait de ne pas la décevoir...
Dernière édition par Alice-Capucine Ferrière le Dim 15 Mar - 10:53, édité 5 fois
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Invité
Mer 4 Fév - 20:49
Bienvenue de par chez nous !
Bonne chance pour ta fiche, en cas de question, n'hésite pas de me contacter moi ou un membre du staff autre. ^^
Je pense que tu as pu remarquer que le forum connaissait une période delicate, j'espère que malgre cela tu te sentiras a l'aise et bien accueillie ^^
Invité
Invité
Mer 4 Fév - 21:10
Bienvenue Mlle Ferrière.
Louis-Victor de Mortemart
Ex Scientia Tridens
Titre/Métier : Duc de Vivonne, Premier Gentilhomme Billets envoyés : 787 Situation : Marié à Antoinette, 5 enfants légitimes
Jeu 5 Fév - 13:40
Liam a très bien exprimé ma pensée. On est dans un moment un peu délicat mais j'espère que tu te sentiras bien sur le forum malgré tout !
Bon courage pour ta fiche et encore bienviendue
Monsieur
Titre/Métier : Fils de France, Frère unique du Roi, Duc d'Orléans Billets envoyés : 4140 Situation : Marié à Henriette d'Angleterre
Ven 6 Fév - 9:05
Bienvenue à toi! Au plaisir de lire ta fiche.
Invité
Invité
Mar 24 Fév - 20:15
Merci pour l'accueil. Pour la "période délicate" que traverse le fow', j'ai vu, et, pour être franche, ça m'a fait hésité à m'inscrire, me disant que vous auriez sûrement pas la tête à valider de nouveaux membres pendant quelques temps .
Je m'en viens également poster ce message parce que je crois que la date limite pour finir est, sauf erreur de ma part, quelque peut dépassée, je voulais donc savoir si je pouvais avoir un piti délai supplémentaire, s'y où plait ?
Invité
Invité
Mar 24 Fév - 20:34
Pour la date "limite" pas de problème ne t'inquiète pas tu m'avais dit avoir besoin de temps et puis tu passes régulièrement sur le fo
On a tous hâte de voir ta fiche et de rp avec toi en tout cas
Monsieur
Titre/Métier : Fils de France, Frère unique du Roi, Duc d'Orléans Billets envoyés : 4140 Situation : Marié à Henriette d'Angleterre
Jeu 12 Mar - 18:38
Merci, Monsieur Juste un p'tit mot pour vous dire que je ne vous oublie pas et, sauf problème de dernière minute, je devrais pouvoir finir ma fiche pour dimanche soir au plus tard
Invité
Invité
Jeu 12 Mar - 19:31
Pas de soucis ^^ Bon courage !
Invité
Invité
Dim 15 Mar - 10:54
"Au temple de l'amour règne Aphrodite sur son trône d'étoiles"
Invité
Invité
Mar 17 Mar - 15:12
TU ES VALIDE(E)
J'avais pas vu que tu avais terminé ! Tu peux remercier ta bonne étoile à savoir Mel malheureusement pour toi que j'ai pas vu ta fiche dans genre 3 mois :waaa:
Franchement je suis vraiment bluffée ! parce que toi qui me disais que tu ne connaissais pas trop l'époque je suis vraiment vraiment impressionnée, ta fiche est vraiment cool, agréable à la lecture et en plus de ça tout à fait adapté à l'époque du RP T'as fait des recherches, tu as vraiment cherché à construire ton perso et ça se sent tout de suite dans ta fiche, chose que j'apprécie au plus haut point crois-moi En plus de ça ton histoire est touchante et j'aime déjà beaucoup Alice et sa petite famille Tu as construit ton personnage et son histoire de manière claire et touchante vraiment j'insiste et Philippe et Louis applaudissent avec moi.
Quelques petits couacs quand même : fait juste attention le mot week-end n'existe pas en Français (et je ne pense pas non plus en Anglais en fait xD) à cette époque (les week-ends ça existe pas et c'est une invention de ces feignasses de prolétaires modernes m'informe Monsieur) et tu as laissé filé quelques fautes d'orthographes que tu peux corriger facilement sur Bon Patron
Je te valide donc avec beaucoup de plaisir, d'autant plus que tu es arrivée à un moment délicat du fo et que malgré tout tu t'es très bien intégrée