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 Le Pavé (6/10)


Le Pavé (6/10)  EmptySam 2 Juil - 18:13

 

Ils ne sont d'aucun salon, où peut-être prennent-il part à tous. Quoiqu’il en soit la vie ne s’arrête pas aux riches indolents qui refont le monde, ou le critiquent. Dehors il y a du monde, que personne ne l'oublie. Et ceux qui trainent dans les rues de Paris sont des gens avec qui il faut compter. Quelquefois ils se contentent de servir du vin, mais ils peuvent aussi faire passer quelques messages et autres mystérieuses poudres. En cherchant bien on pourrait même trouver ici quelques âmes susceptibles de se servir d'une lame tranchante contre quelques pièces sonnantes et trébuchantes.

Isaac Vauchassis 》Ft. Benedict Cumberbatch, Libre
Anastase Fayard 》Ft. Nicholas Hoult, Libre
Sophie Fayard 》Ft. Tamzin Merchant, Libre
Assia Senhaji 》Ft. Leila Bekhti, Libre
Eduard Ortega 》Ft. Howard Charles, Libre
François Desgrez 》Ft. Raphaël Personnaz, Libre
Vincent Mondor 》Ft. Martin Freeman, Pris
Laura Zirrafon 》Ft. Ashley Greene, Prise
Bianca Albin 》Ft. Natasha Lyonne, Prise
François Vihna 》Ft. Heath Ledger, Pris


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Isaac Vauchassis

(Ft. Benedict Cumberbatch- Libre)

CARACTÈRE : Minutieux -  Passionné - Arrangeant -  Fier - Discret
ÂGE : 38 ans TITRE/MÉTIER : Apothicaire SITUATION: Marié, père de deux enfants GROUPE : Le Pavé
Fils d'apothicaire, petit-fils d'apothicaire, élevé au contact des poudres, des onguents, et au milieu des fantastiques bocaux peints de la très belle apothicairerie de l'Hôtel-Dieu de Troyes, Isaac Vauchassis était en quelque sorte prédestiné à embrasser cette profession qui tient lieu de tradition familiale. Cependant, n'étant que le second fils, c'est à son frère aîné que son père destine sa succession... Qu'à cela ne tienne, lorsqu'au terme de ses -brillantes- études, vient pour lui le moment d'entrer en apprentissage. Son père, soucieux de lui ménager un bel avenir, fait appel à l'un de ses anciens camarades pour placer son fils. Louis Brunel a pignon sur rue à Paris, et cherche justement un apprenti, n'ayant eu pour son malheur qu'une unique fille à qui il ne pourra léguer son commerce. Son sérieux, sa minutie extrême et son caractère très arrangeant lui gagnent rapidement l'amitié du vieil homme. Quelques années plus tard, c'est sans surprise que le quartier célèbre l'union de Caroline Brunel et d'Isaac, que son maître fait pour l'occasion son successeur; peu après, il se retire du commerce, lui abandonnant l'échoppe.

Ainsi, la chance sourit au jeune homme qui de fait se retrouve établi sans effort ou presque, n'ayant pas même à se préoccuper de se constituer une clientèle puisque son beau-père lui a légué la sienne avec sa boutique. Universellement reconnu dans le quartier pour un homme honnête et honorable, bon mari et bientôt bon père de deux enfants -une fille, d'abord, puis l'héritier mâle tant attendu-, il partage son temps entre sa boutique, source de fierté, et les interminables procédures judiciaires dans lesquelles il est engagé au nom de la corporation des apothicaires -procès contre les épiciers et les chirurgiens qui cherchent à s'arroger leur privilège de vente de la pharmacopée principalement. Il y représente avec brio les intérêts de sa profession, dans laquelle il est de fait souvent cité en exemple.

Mais comme à toute médaille il y a un revers, même peu visible: Isaac est, en privé, un homme âcre, prématurément aigri par les chicanes oratoires et judiciaires; surtout, il supporte de plus en plus difficilement la présence constante, exaspérante et oppressante de Brunel, qui n'a en réalité jamais abandonné son échoppe, et qui lui a de plus laissé en héritage une seconde clientèle, plus discrète, et qui pourrait lui valoir de graves ennuis si on la découvrait, une clientèle plus intéressée par les poudres de succession et les poisons violents que par les remèdes traditionnels... Ne pouvant pas cesser ce commerce dans lequel il s'est compromis malgré lui, il doit le subir, et supporte mal la peur constante d'être découvert


Crédit : Madge


Eduard Ortega
Client gênant
Ortega fait partie de ceux qu'il aimerait ne jamais voir franchir le seuil de son échoppe. Cependant, il sait que l'homme n'est qu'un domestique, tout en ignorant pour qui il travaille -ce qui ne laisse pas de l'intriguer, quoi qu'il se défende bien de faire la moindre recherche à ce sujet.

Jérôme Salviat
locataire
Le grammairien, à son arrivée à Paris, a dû prendre logement. Mais l’état de ses finances étant ce qu’il était, il lui a bien fallu se contenter d’une solution de fortune : en l’occurrence, Isaac Vauchassis avait une chambre vide au-dessus de son échoppe, qu’il louait. On recommanda l’endroit à Salviat et c’est ainsi que Vauchassis devint son logeur, un logeur d’abord fort affable et bien aimable, mais qui peu à peu commence à s’agacer des retards de plus en plus longs de paiement de son locataire. A tel point que Salviat se voit dans l’obligation de ruser chaque fois qu’il monte les escaliers, et d’adresser quelques prières à son saint patron pour ne pas croiser l’apothicaire….

Bianca Albin
Intermédiaire exigeante
C’est régulièrement que St Juéry envoie Bianca chez l’apothicaire, chercher des poudres au nom barbare qu’il lui fait apprendre par cœur avant de l’envoyer. Elle n’aime pas beaucoup l’endroit, avec tous ces bocaux qui lui donnent l’impression d’être dans un cabinet de curiosité géant, et cette odeur de vieux, d’herbes et d’opiacés. Elle n’aime pas davantage l’apothicaire d’ailleurs : ou bien elle se trompe lourdement, ou bien il essaie de rouler son maître dans la farine, et elle par la même occasion. Alors elle négocie, Bianca, et âprement encore, pour avoir des poudres au rabais, ou à ce qu’elle estime le juste prix. Et avec succès, encore ! On ne l’arnaque pas, Bianca.


Flore Sinoué
Dettes
Alors qu'elle commençait à perdre sa voix, Flore se tourna désespérément vers tous les remèdes possibles et imaginables. Et elle s'endetta considérablement auprès d'Isaac. Au début l'apothicaire demeura compréhensif, mais il fut un moment où trop c'était trop. Il serait donc temps que la rousse commence à payer au lieu de l'esquiver continuellement.



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Anastase Fayard

(Ft. Nicholas Hoult - Libre)

CARACTÈRE : Calme - Cupide - Méticuleux - Médisant - Loyal
ÂGE : 22 ans TITRE/MÉTIER : Gantier, parfumeur, empoisonneur SITUATION: Officieusement en couple GROUPE : La pavé
Seul garçon au milieux de cinq filles, Anastase est le favori de son père et son successeur tout désigné. Autant dire que l’éducation du jeune homme est particulièrement soignée. Un précepteur vient lui transmettre de précieuses connaissances en lettres et mathématiques. Mais les connaissances les plus importantes pour un gantier ne sont pas nécessairement celles que l’on trouve dans les livres. Ce fut son père Léon qui apprit le plus important à Anastase. La première chose qu’il lui transmit était l’importance de l’or et la relativité de la morale. Après tout, on pouvait estimer son compte en banque, alors que quantifier la pureté de son âme était une affaire bien plus épineuse.

Anastase devint donc très jeune âpre au gain. Et ce ne fut pas le seul trait de caractère qu’il apprit auprès de son père. Evidemment l’art noble des gantiers lui fut transmis. Tailler le tissus, le coudre, y ajouter des senteurs pour plaire aux clients. Autant de talent qu’il développe patiemment. Et il développe d’autres dons. Les gants permettent aussi de se débarrasser d’indélicats. Et l’empoisonnement est un art bien plus rémunérateur que la mode. Une fois sa dernière fille casée,  Léon Fayard confie les rênes de la boutiques à son fils Anastase.

Empoisonneur talentueux et avec un solide clientèle, Anastase compte bien s’inscrire dans la tradition familiale. Seulement voilà, la concurrence est de plus en plus rude. Et pour survivre, il accepte de se compromettre et de diversifier ses activités. C’est plus rémunérateur mais ça le met de plus en plus en danger.


Crédit : Madge


Sophie Fayard
Soeur et complice
Sophie a toujours été la préférée d’Anastase et celle dont il était jaloux parfois ; de toutes ses sœurs elle est la plus intelligente, et celle qui a le caractère le plus proche du sien… Elevés avec les mêmes valeurs, ils se comprennent tout à fait lorsqu’il s’agit d’argent ou d’emplois un peu particuliers. Chacun utilise les talents de l’autre, et à eux deux c’est une véritable petite entreprise familiale qu’ils ont organisée.  

Arthur Duplessy
Client fidèle
Duplessy est un des clients les plus fidèles d’Anastase dès qu’il s’agit de poisons. Et pour cause : Arthur ne travaille certes pas gratuitement, et le commerce des poudres est plutôt lucratif… Or, ces fonds, il en a besoin pour le Cercle. Il soigne donc ses relations avec Anastase, qui devient ainsi une pièce maîtresse dans le jeu du Cercle, courtisé de tous côtés. C’est la loi du marché : et sur ce marché là les affaires peuvent devenir très intéressantes, la concurrence très rude, et le succès très dangereux s’il est trop éclatant. Entre prudence nécessaire et attrait du gain, le gantier a tout loisir de choisir le plus offrant, tout en sachant que dans ce milieu il faut savoir jouer très serré.

Eduard Ortega
Intermédiaire
Ortega est l’âme damnée de la Brinvilliers, et c’est à lui qu’Anastase à affaire depuis quelques temps. La marquise en effet veut se défaire des prix de Duplessy, qu’elle juge trop hauts. Anastase se voit donc pris entre deux feux…  Et sait en retirer les avantages. Dur en affaire, il a bien plus l’habitude des chiffres et des opérations crapuleuses que le domestique. Et si Ortega est plutôt prompt à s’enflammer, il ne comprend pas toujours lorsqu’il se fait mener en bateau, et ne le découvre souvent qu’une fois rentré à l’hôtel de sa maîtresse… Ce dont s’amuse le gantier, qui veille toujours cependant à rester très courtois à l’égard de sa cliente. Après tout, elle a ses entrées rue Payenne, et pourrait être un contact intéressant…

Assia Senhaji
Amour (dés)intéressé
Anastase est un gantier réputé, très réputé. Judith of Buckley ne jure jamais, pour cet accessoire si essentiel, que par lui. Lorsqu’elle le fait se déplacer jusqu’à chez elle, il ne manque jamais de remarquer la femme de chambre de sa cliente… D’abord fuyante, Assia a fini par tisser un lien tout particulier avec le jeune gantier. Cependant, si l’amour rend aveugle, la cupidité rend la vue, et très vite, Anastase a compris qu’il y avait moyen de joindre l’utile à l’agréable : Assia travaille en effet pour une femme qui, il ne peut plus en douter à présent, trempe elle aussi dans des affaires louches mettant en jeu poudres et autres substances… Mais elle ne se fournit pas chez lui. Or, étendre son cercle de clientèle reste une priorité pour Anastase.


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Sophie Fayard

(Ft. Tamzin Merchant - Libre)

CARACTÈRE : Douce - Abrupte - Empathique -  Paresseuse - Cupide
NAISSANCE : 17 ans TITRE/MÉTIER : Femme de chambre de Lyssa Célesta di Milena, empoisonneuse, faiseuse d'anges SITUATION: Célibataire GROUPE : Le Pavé
Six enfants dont cinq filles ! Voilà le genre de casse-tête que subissait Léon Fayard. Un gantier gagnait bien sa vie, surtout quand il avait une morale particulièrement souple. Mais quand même, il n’avait pas de quoi placer ses cinq filles. Il lui fallut donc improviser des solutions. Deux d’entre elles souffraient de strabisme divergent, elles furent donc placées dans un couvent. Il assurait le salut de leur âme et s’épargnait des dots inutiles. L’ainée fut mariée à un libraire, et la troisième épousa un bijoutier, tellement riche et fou d’amour qu’il accepta de la prendre sans dot.

Malgré ces astuces, le pauvre Léon se trouvait bien ennuyé lorsqu’il s’agissait de placer sa petite dernière. Pourtant, elle ne manquait pas d’atouts. Jolie et intelligente, elle savait bien des choses. Lire et écrire mais aussi grâce à sa mère elle pouvait débarrasser certaines femmes de maladies indésirables. Le genre de maladies qui durent 9 mois et vous laissent un cadeau. Et en fille de parfumeur, elle avait aussi quelques connaissances sur l’art et la manière de se débarrasser des gêneurs. Oui, sa petite Sophie était une perle pour ceux qui estimaient que la fin justifiait les moyens.

Finalement, ce fut un client régulier du gantier qui lui proposa une solution. Arthur Duplessy était à la fois élégant et peu moral, deux qualités qui poussent à la pratique du gantier. Duplessy n’avait absolument pas besoin de Sophie. Sa domesticité était réduite et le mariage l’intéressait finalement assez peu, surtout si en dessous de son estime de lui même. Mais son collègue, Esprit de Cauvigny avait une idée d’usage pour la petite Sophie.

La voilà donc placée comme femme de chambre chez la « nièce » du nonce apostolique. Elle doit aider sa maîtresse à s’habiller et à se coiffer, elle l’accompagne partout pour assurer la conversation et la tenue de la jeune fille. Et elle rapporte tout ce qui se passe à Esprit, à qui elle doit la position après tout. Et de temps en temps, elle peut laisser sa formation reprendre le dessus pour aider sa maîtresse.


Crédit : Madge


Anastase Fayard
frère et complice
Sophie a toujours été la préférée d’Anastase et celle dont il était jaloux parfois ; de toutes ses sœurs elle est la plus intelligente, et celle qui a le caractère le plus proche du sien… Elevés avec les mêmes valeurs, ils se comprennent tout à fait lorsqu’il s’agit d’argent ou d’emplois un peu particuliers. Chacun utilise les talents de l’autre, et à eux deux c’est une véritable petite entreprise familiale qu’ils ont organisée.  

Lyssa Celeste di Milena
Maîtresse
C’est Esprit de Cauvigny qui a eu l’idée d’attacher la petite Sophie au service de Lyssa. Si la nièce du nonce est très satisfaite de cette femme de chambre, qui sait à l’occasion se faire dame d’honneur pour la montre, et lui a donné sa confiance, la relation de Sophie à sa maîtresse est bien moins nette. En effet, derrière son apparente sollicitude et sa douceur, elle est chargée de surveiller Lyssa pour le compte d’Esprit, et elle s’acquitte de cette autre tâche avec beaucoup d’efficacité. Tout en sachant que la confiance de Lyssa, très difficile à obtenir, peut devenir rancœur dangereuse si jamais la jeune femme s’aperçoit qu’elle a été trahie…

Esprit de Cauvigny
Employeur
Sophie lui doit tout. Sa place auprès de Lyssa Celeste di Milena, inespérée, c’est lui qui la lui a offerte… Évidemment pas sans contrepartie. Il lui a demandé peu de choses : simplement d’espionner constamment sa maîtresse. Une tâche délicate, mais qu’elle remplit à merveille.  

Marie-Madeleine de Brinvilliers
Cliente
La marquise de Brinvilliers est devenue très libre, avec le départ de son mari à Toulon… Mais ce même départ lui amène quelques petits soucis : comment justifier trois mois de grossesse lorsque votre mari est déjà absent depuis six ? Sa réputation ne saurait, de plus, souffrir ce coup supplémentaire. Face à ce dilemme une solution : avoir recours à une faiseuse d’anges… C’est par le biais d’Arthur Duplessy qu’elle a trouvé Sophie, qui lui a fait payer très cher ses services. Mais la Brinvilliers compte bien rentabiliser cette rencontre… En passant directement par Sophie pour se fournir en poisons auprès d’Anastase, elle espère bien supprimer le coût intermédiaire imposé par Duplessy.  


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Assia Senhaji

(Ft. Leila Bekhti - Libre)

CARACTÈRE : pétillante - curieuse - susceptible - fidèle  
ÂGE : 21 ans TITRE/MÉTIER: Femme de chambre SITUATION: Officieusement en couple GROUPE : Le Pavé
Née au sein d’un foyer très modeste du Tafilalet, elle grandit au milieu de nombreux frères et sœurs, avant d’être plongée dans un monde luxueux et parfumé. Belle jeune femme, quoiqu’elle soit musulmane et que la tradition le prohibe, ses parents, qui parvenaient difficilement à nourrir tous leurs enfants, la poussèrent en effet à l’aube de ses quinze ans vers le palais de Moulay Rachid, maître de Rif, prince du Tafilalet, et futur sultan du Maroc. Elle devint ainsi odalisque. Les années passaient et sa situation restait la même : elle servait les concubines, apprenait la danse, la musique, la poésie, vivait dans un harem aux mille et une couleurs et senteurs. Son monde lui paraissait doux et paisible mais alors qu’elle restait éternelle odalisque et que l’espoir que le sultan la gratifie un jour d’un regard lui semblait s’amincir et la perspective d’être mariée à un vieil officier se rapprocher, le désir de passer la tête par-dessus les murs des jardins clos se faisait plus présent.

Sa vie prit un tournant décisif lorsque début 1665, elle fut de celles qui dansèrent en l’honneur d’un envoyé du roi soleil. L’émissaire, attiré par la douceur qu’il dégageait, chercha à la revoir et ce fut en secret que trois semaines durant il lui conta ses souvenirs de voyage qu’elle ne se lassait pas d’écouter. Quand vint pour lui le temps de partir, il lui proposa de l’accompagner. Ce qu’elle accepta, persuadée qu’au dehors de l’enceinte du palais un monde plein de merveilles l’attendait, et également certaine que sa disparition passerait inaperçue. En effet, au milieu des centaines de femmes qui peuplaient la demeure du sultan sa fuite n’ameuta personne et ce fut donc sans mal qu’elle arriva en France.

Elle qui n’avait connu que les rues de sa ville natale et les couloirs d’un palais fut complètement déboussolée en arrivant dans ce pays où les gens s’étonnaient de sa peau tannée autant qu’elle était émerveillée par la diversité de ce pays inconnu. Après un voyage sur les routes elle arriva, en compagnie de son cher négociant, à Paris. Il l’hébergea quelques semaines chez lui afin de lui laisser le temps de s’acclimater et d’apprendre les premiers rudiments de français. Mais ne pouvant décemment pas la loger plus longtemps au nez et aux yeux de son épouse, il lui trouva sans mal une place de domestique. Après tout, les nobles étaient friands d’exotisme et une jolie servante capable de distraire des invités par une danse venue d’ailleurs ne pouvait que plaire. Les débuts furent difficiles, la barrière de la langue était problématique et la vie au sein d’une maison parisienne bien différente de celle d’un palais marocain. Mais à force de persévérance la jeune femme atteignit un niveau de français tout à fait convenable et sut se faire apprécier de ses maîtres.

Une année passée à Paris lui a appris à ne plus tant s'étonner des habitudes et des pratiques -parfois barbares, particulièrement dans le corps médical!- des Français. Et malgré quelques accès de nostalgie, elle ne regrette pas son choix de départ. Désormais elle s'est familiarisée avec la capitale, elle a même rencontré des personnes auxquelles elle s'est attachée.


Crédit : Madge


Judith of Buckley
Maîtresse
Judith l’a engagée comme femme de chambre. Et si au début il s’agissait seulement d’apporter un peu d’exotisme dans sa demeure, il lui faut reconnaître qu’elle pourrait à présent difficilement se passer d’Assia. Entre sa discrétion tout à fait appréciable et surtout ses massages et soins délicieux, on ne pourrait rêver meilleure domestique. Mais à être l’employée la mieux traitée de la maison, Assia s’attire quelques jalousies qui lui rendent parfois le quotidien difficile. Cependant, que les histoires de domestiques restent aux cuisines : ce qui se passe sous ses pieds, Judith s’en moque bien.

Anastase Fayard
Amoureux
Anastase est un gantier réputé, très réputé. Judith of Buckley ne jure jamais, pour cet accessoire si essentiel, que par lui. Lorsqu’elle le fait se déplacer jusqu’à chez elle, il ne manque jamais de remarquer la femme de chambre de sa cliente… D’abord fuyante, Assia a fini par tisser un lien tout particulier avec le jeune gantier. Cependant, si l’amour rend aveugle, la cupidité rend la vue, et très vite, Anastase a compris qu’il y avait moyen de joindre l’utile à l’agréable : Assia travaille en effet pour une femme qui, il ne peut plus en douter à présent, trempe elle aussi dans des affaires louches mettant en jeu poudres et autres substances… Mais elle ne se fournit pas chez lui. Or, étendre son cercle de clientèle reste une priorité pour Anastase.

Jérôme Salviat
Discussions faussement théologiques
Non contents d’être protestants, il fallait en plus que les Buckley engagent une musulmane ! De quoi faire s’étouffer tout bon catholique. Mais plutôt que de ruminer dans son coin, Jérôme a décidé de prendre les choses en main. Puisqu’il ne semble rien pouvoir pour les maîtres, il veut donc s’attaquer à la domestique et lui inculquer les bonnes valeurs, les vraies. En réalité, cette volonté de convertir tient plutôt au fait qu’Assia est bien jolie et que la perspective de quelques têtes à têtes avec elle ne lui déplaît pas. Le grammairien a cependant tendance à mettre la jeune femme mal à l’aise et pour lui échapper elle prétend régulièrement ne pas comprendre ce qu’il lui dit et avoir à faire très loin de lui.

Eduard Ortega
Amitié imposée
Alors que tout juste arrivée à Paris Assia déambulait le nez en l’air, complètement inconsciente des dangers qu’une promenade nocturne représentait, elle tomba nez à nez avec deux voleurs pour le moins agressifs auxquels elle n’échappa que par l’intervention d’Eduard. Malgré son caractère parfois un peu renfrogné, il eut assez pitié de ses grands yeux de biche apeurée et l’emmena boire un remontant pour la faire se remettre de ses émotions. Complètement perdue dans une ville trop grande pour elle, Assia s’attacha immédiatement à Ortega et entreprit de revenir chaque soir ou presque à la taverne pour voir s’il s’y trouvait. Et si au début la tendance de la Marocaine à s’imposer lui déplaisait assez, il doit confesser que rapidement il s’est mis à l’apprécier. Il faut dire qu’entre ses erreurs de français parfois assez drôles et ses questions pour le moins déconcertantes – elle lui a par exemple un jour demandé très sincèrement si la mode des plumes sur les chapeaux venait d’une fascination française pour les volatiles – elle est plutôt rafraichissante.


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Eduard Ortega

(Ft. Howard Charles - Libre)

CARACTÈRE : Loyal- Confiant - Rocambolesque -Charmeur - Sans scrupule
ÂGE : 30 ans TITRE/MÉTIER : Homme de main de la marquise de Brinvilliers SITUATION: Célibataire GROUPE : Le Pavé
Surtout, ne pas se fier aux histoires d’Eduard. Beau parleur, presque conteur, il avait le don de s’inventer les plus grandes escapades, les aventures les plus extraordinaires. Un jour fils de marchand, le lendemain orphelin, la veille il s’était dit l’enfant d’un aventurier et d’une belle indigène. Tant de rocambolesque alors qu’il n’était né que bâtard d’un noble normand et d’une domestique d’origine espagnole. Quoiqu’il ne reconnut pas l’enfant, son père toléra cependant que le gamin bénéficie d’une maigre éducation. Lire et compter, un peu de géographie et des bases d’escrime. Avec cela Eduard trouverait bien une place dans l’armée. Mais il n’en fit rien. Les champs de bataille ne l’attiraient guère.

A 17 ans il quitta donc sa région natale afin de s’installer à Paris, où il espèrait bien trouver un travail correct. Par un concours de circonstances et surtout une belle gueule qui le fit se présenter sous son meilleur jour, Eduard parvint à se faire engager comme l’assistant d’un maître d’armes. La belle aubaine ! Une paie correcte et l’opportunité de perfectionner son maniement de l’épée pour impressionner ces dames, voilà qui lui allait bien.

Mais au bout de presque dix ans ans à répéter chaque jour le même rituel, il commença à se lasser. Heureusement le destin joua en sa faveur et lui fit rencontrer la marquise de Brinvilliers qui au détour d’une balade dans Paris s’était arrêtée observer les escrimeurs. Trouvant qu’Eduard avait bien du talent -ou plus exactement de l’allure- et car elle venait de perdre l’un de ses domestiques dans des circonstances qu’elle ne préféra pas préciser, elle proposa au jeune homme de venir travailler pour elle. Rien d’avilissant, il ne s’agirait de l’accompagner lors de sorties dans ce Paris qu’elle disait craindre. Immédiatement subjugué par les beaux yeux de la noble, Eduard ne put refuser.

Évidemment il n’avait pas vu venir les besognes plus sombres qu’elle exigea bientôt de lui. Ramener discrètement à l’hôtel un apothicaire louche. Aller chercher fioles et ingrédients. Et finalement faire croire à l’accident lorsque la marquise lui indiqua le corps sans vie d’une servante qui avait trépassé de ses poisons. Mais comment refuser quoi que ce soit à cette femme sulfureuse ? Elle avait sur lui toute emprise, alors c’est bien volontiers qu’il se ferait son âme damnée.


Crédit : Madge


Isaac Vauchassis
Client gênant
Ortega fait partie de ceux qu'il aimerait ne jamais voir franchir le seuil de son échoppe. Cependant, il sait que l'homme n'est qu'un domestique, tout en ignorant pour qui il travaille -ce qui ne laisse pas de l'intriguer, quoi qu'il se défende bien de faire la moindre recherche à ce sujet.

Marie Madeleine de Brinvilliers
Âme damnée
L’employeuse plaît et le sait. C’est au fond grâce à quelques sourires et regards longs qu’elle s’assure de la fidélité d’Eduard. Pour la marquise il s’occuperait des plus basses affaires, exécuterait sans ciller et tremperait dans n’importe quelle affaire louche. Il a en somme vendu son âme au diable, qui a trouvé là son plus fidèle atout. Ne reste qu’à espérer que ce dernier ne se lasse pas d’avoir pour seule rétribution d’aimables paroles, quand au fond il aimerait bien plus.

Assia Senhaji
Amitié imposée
Alors que tout juste arrivée à Paris Assia déambulait le nez en l’air, complètement inconsciente des dangers qu’une promenade nocturne représentait, elle tomba nez à nez avec deux voleurs pour le moins agressifs auxquels elle n’échappa que par l’intervention d’Eduard. Malgré son caractère parfois un peu renfrogné, il eut assez pitié de ses grands yeux de biche apeurée et l’emmena boire un remontant pour la faire se remettre de ses émotions. Complètement perdue dans une ville trop grande pour elle, Assia s’attacha immédiatement à Ortega et entreprit de revenir chaque soir ou presque à la taverne pour voir s’il s’y trouvait. Et si au début la tendance de la Marocaine à s’imposer lui déplaisait assez, il doit confesser que rapidement il s’est mis à l’apprécier. Il faut dire qu’entre ses erreurs de français parfois assez drôle et ses questions pour le moins déconcertantes – elle lui a par exemple un jour demandé très sincèrement si la mode des plumes sur les chapeaux venait d’une fascination française pour les volatiles – elle est plutôt rafraichissante.

Anastase Fayard
Contact professionnel
Ortega est l’âme damnée de la Brinvilliers, et c’est à lui qu’Anastase à affaire depuis quelques temps. La marquise en effet veut se défaire des prix de Duplessy, qu’elle juge trop hauts. Anastase se voit donc pris entre deux feux…  Et sait en retirer les avantages. Dur en affaire, il a bien plus l’habitude des chiffres et des opérations crapuleuses que le domestique. Et si Ortega est plutôt prompt à s’enflammer, il ne comprend pas toujours lorsqu’il se fait mener en bateau, et ne le découvre souvent qu’une fois rentré à l’hôtel de sa maîtresse… Ce dont s’amuse le gantier, qui veille toujours cependant à rester très courtois à l’égard de sa cliente. Après tout, elle a ses entrées rue Payenne, et pourrait être un contact intéressant…


Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 5 Juil - 13:52, édité 2 fois
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François Desgrez

(Ft. Raphaël Personnaz - Libre)

CARACTÈRE : Minutieux - Obstiné Inventif Fourbe  Courageux
ÂGE :  36 ans TITRE/MÉTIER : Exempt de police SITUATION: Au choix GROUPE : Le pavé
Le pavé parisien, il ne connait que ça. Cela fait tant d’années qu’il le foule. Il y est né, il y a grandi. Il l’a dans le sang, comme la justice qu’il défend si ardemment. Enfant unique, son père, lui-même policier, l’a confié à une nourrice après le décès de sa mère. Il grandit entouré d’autres enfants et se pose très vite autant en chef de bande qu’en justicier. Astucieux et vif, il voue une véritable admiration à son père et se promet de devenir policier comme lui plus tard.

Malheureusement la réalité n’est pas à la hauteur des rêves d’enfants. Il découvre une police nécrosée par l’administration, par l’orgueil boursoufflé de ses dirigeants et par des policiers qui se marchent sur les pieds. Pourtant l’homme serre les dents et s’accroche. Rapidement, il est remarqué pour ses techniques rarement procédurales mais toujours efficaces. Il n’hésite pas à infiltrer le plus noir et le plus puants de la cour des miracles pour élucider les affaires qu’on lui soumet. Il s’élève dans la hiérarchie et est remarqué par le nouveau lieutenant criminel, Gabriel de la Reynie.

Les deux hommes partagent la même vision et se complètent admirablement. Le lieutenant étant près à fermer les yeux sur quelques entorses procédurales au profit de l’efficacité de son exempt. Ce dernier se soumet à une hiérarchie qui comme lui œuvre plus pour la sécurité dans la capitale que pour son avancement personnel. Alors que la Cour des miracles s’agitent, l’exempt y voit une opportunité. Tout ce qu’il a à faire c’est exploiter les trahisons mutuelles des truands pour finalement faire triompher la justice et l’État.


Crédit : Madge


Vincent Mondor
Ami d'enfance
Ils se connaissent depuis l’enfance. Ils étaient tout simplement voisins, et par extension amis. Quoiqu’il soit à présent loin ce temps des simples jeux et que par la force des choses ils ont pris deux chemins de vie bien différents, quelques décennies plus tard ils n’ont pas totalement perdu contact et s’entendent même toujours plutôt bien. Et il est plutôt bon de savoir qu’en dépit de leurs vies chaotiques il leur reste quelqu’un sur qui compter. Par ailleurs, François n’est pas sans savoir que Vincent est à présent au service d’un maître aux mœurs chaotiques. Et à force d’écumer avec lui les tavernes parisiennes, il pourrait bien détenir malgré lui quelques informations intéressantes. Alors si à l’amitié pouvait à présent se lier l’intérêt...

Léonard Tellier
contact
Lorsque Tellier à une information à faire passer à la police, il n’arrive bien sûr pas directement face à Gabriel de La Reynie, il n’a même jamais vu le Lieutenant Général de Police en face. C’est à l’exempt Desgrez qu’il a le plus souvent affaire. Et qu’il doit donc la plupart du temps rouler dans la farine. Or, Desgrez est perspicace et la tâche est malaisée, face à lui, Léonard doit faire preuve de beaucoup d’imagination et de rouerie, pour toujours justifier ses mensonges et ne jamais être pris en défaut. De son côté Desgrez a toute confiance, après une période de doute, en la bonne foi de Tellier, et est prêt à le défendre auprès de sa hiérarchie, et donc de La Reynie.


François Vihna
Ami embarrassant
Desgrez et Vihna habitent le même quartier, et même, la même rue. François connaît donc bien l’orfèvre, et ce dernier, lorsqu’il a commencé à craindre une quelconque attente à l’intégrité de ses biens, s’est immédiatement aperçu de l’intérêt qu’il aurait à soigner ses relations avec l’exempt, dont on dit qu’il se fait son chemin dans la hiérarchie de la police. Vihna cherche donc par tous les moyens à s’assurer de la protection de Desgrez et à travers lui, des forces de l’ordre… Cependant cette amitié qui frise la corruption de fonctionnaire est presque gênante pour le pauvre François qui ne sait comment lui faire comprendre que ses cadeaux et autres attentions sont superflues et vexent son intégrité.

Alexandre Favre
Filature
Favre est bien connu des services de police. Concrètement, on attend le moindre prétexte pour le ramener en procès… Sans jamais pouvoir le prendre en flagrant délit. C’est pour cela que Desgrez a été désigné pour garder, ou faire garder, autant que possible, un œil ou même idéalement les deux sur lui…  Et c’est ainsi qu’il a pris connaissance de la teneur des discours de l’Hôtel de la rue Férou, qui lui était encore assez inconnu. Une découverte qu’il pressent d’importance, et à laquelle il se promet d’accorder de plus en plus d’importance.



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Vincent Mondor

(Ft. Martin Freeman - Pris)

CARACTÈRE : Maladroit - Superstitieux - Généreux - Crainting - Facétieux
ÂGE : 40 ans TITRE/MÉTIER : Valet d'Auguste de Villiers SITUATION: Célibataire GROUPE : Le Pavé
Pauvre, pauvre Vincent. Quel maître est-il obligé de servir ? Il le faut bien pourtant, sinon il sera forcé de retourner dans la tannerie de son père. Et il déteste cette odeur de pisse et de cuir, il ne veut pas y retourner.
Alors Vincent souffre en silence et supporte tous les blasphèmes de son maître. Bien entendu qu'il est Sganarelle, mais il ne veut pas le reconnaître, d'ailleurs pour le coup, Molière n'a jamais représenté un aussi mauvais valet. Ce Sganarelle ne sait pas vraiment de quoi il parle, et il est balourd. Lui sait qu'il a vraiment le plus mauvais des maîtres, mais... Il ne peut s'empêcher de le suivre. Ses gages, ses gages vous comprenez...
Son histoire se calque sur celle de son maître, après tout ils vivent ensemble pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire. Mondor a bien essayé de se mettre aux mœurs de son maître, parce qu'il faut bien reconnaître qu'attraper une ou deux donzelles de temps à autres ce n'est pas franchement désagréable mais il doit bien se rendre à l'évidence qu'il n'a pas le talent d'Auguste...


Crédit : Madge


Auguste de Villiers
Maître
Admiration, répugnance, bienveillance, désespoir... Sincèrement Vincent ne sait pas comment il peut qualifier les sentiments qu'il éprouve pour son maître. Une chose est certaine, il le craint et donc est parfaitement complaisant avec lui, lui passe ses caprices, fait ce qu'il n'aurait jamais fait pour quelqu'un d'autre. Il le suit, bon gré mal gré, se plaint souvent. Mais... Vincent a l'impression d'être quelqu'un lorsque son maître lui permet de disputer avec lui, le laisse argumenter pour le ramener dans le droit chemin. Un espoir de rédemption ou un amusement malin de la part du noble ? La position est ambiguë, et malgré tout ce qu'il lui fait, Vincent est celui qui est toujours aux côtés d'Auguste. Un frère un père, un ami, un valet... la frontière est floue, incertaine, même les deux hommes ignorent ce qu'il en est véritablement et de toute manière ne le reconnaîtraient jamais l'un en face de l'autre.

François Desgrez
Amis d'enfance
L’employeuse plaît et le sait. C’est au fond grâce à quelques sourires et regards longs qu’elle s’assure de la fidélité d’Eduard. Pour la marquise il s’occuperait des plus basses affaires, exécuterait sans ciller et tremperait dans n’importe quelle affaire louche. Il a en somme vendu son âme au diable, qui a trouvé là son plus fidèle atout. Ne reste qu’à espérer que ce dernier ne se lasse pas d’avoir pour seule rétribution d’aimables paroles, quand au fond il aimerait bien plus.

Lorenzo Strozzi
Arrogante hauteur
Vincent accompagne son maître à peu près partout et tout le temps, y compris chez les Chénier, qu’Auguste connaît et côtoie à l’occasion. Et c’est avec une certaine hauteur que Lorenzo regarde le valet, quand bien même ils sont tous deux dans une position de servitude. Alors que Vincent ne fait que se montrer aimable et ne serait pas contre une sympathique discussion en attendant que leurs employeurs respectifs aient terminé leur propre causerie, Lorenzo semble en effet le prendre de haut et refuser de voir qu’ils sont au fond bien semblables.


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Laura Zirrafon

(Ft. Ashley Greene - Prise)

CARACTÈRE : Agile - Digne - Efficace - Discrète
ÂGE : 22 ans TITRE/MÉTIER : Voleuse SITUATION: Célibataire GROUPE : Le Pavé
On ne sait pas vraiment qui est Laura, née sûrement à Paris, elle y est toutefois retrouvée sur le pas d'une porte tenant dans sa petite main ce papier portant son nom et prénom. Accueillie par le couple, elle fit ainsi la connaissance de leur premier fils adoptif, Yvan. Les deux enfants ne se quitteront plus, c'est un lien fusionnel, comme s'ils avaient grandi dans le ventre de la même mère. Quand deux ans plus tard une petite fille est à nouveau accueillie par la famille, ils sont déjà trop proches. Toutefois, à la mort de leurs parents, les trois enfants se mettent à voler pour survivre, c'est la vie dans la rue, le danger permanent, la mort omniprésente, et quand Fanny disparait un jour, ils s'inquiètent, la recherchent mais ne la retrouvent jamais. C'est trop tard, ils se réfugient alors en foret ne volant que pour se nourrir et se vêtir même si le cœur bon de Laura l'autorise parfois à nourrir des enfants des rues.
Au fur et à mesure des années Yvan est devenu plus ambitieux et pousse sa sœur à voler avec lui pour devenir riches pour vivre comme ils le voudraient tout les deux. Laura sourit doucement et ne veut pas contredire son frère. Alors elle vole tout en continuant à déposer devant l'orphelinat une bourse régulière. Un voleur à Paris ne peut pas exercer sans s'être présenté une fois devant le Grand Coësre, sans avoir demandé la permission. Alors Yvan et Laura se sont rendus à la Cour des miracles, ont demandé. Et si Yvan n'a rien vu, Laura elle a bien cru sentir sur elle le regard du Maître des gueux. Elle se dit tout d'abord que ce n'était qu'un effet de son imagination. Jusqu'au jour où l'Ours s'est présenté à elle, l'a amené seule devant l'Araignée, pour manger un bout, seule encore. Toujours seule elle sent la main du Roi sur sa cuisse et voit son sourire goguenard. Elle se révolte, s'enfuit. Quelques semaines passent sans que rien ne vienne, et un jour, alors qu'Yvan est au loin, le Roi est venu. Elle ne l'avait pas même entendu. Et quand elle essaye de s'enfuir de nouveau, elle entend les menaces, les "accidents" qui peuvent malencontreusement tomber sur son frère si elle n'est pas obéissante, si elle n'est pas gentille avec lui. Alors elle est gentille, par dépit, par dégoût, par peur. Et ses lèvres sur son corps l’écœure, elle pense à Yvan.
Elle reviendra le voir dès qu'il la réclame, pas souvent... Le frère ne doit pas savoir, il faut rester discret pour la pauvre petite Laura. C'est que le Grand Coësre a un minimum de considération, il ne voudrait pas blesser le frangin. Laura cache son lourd secret, elle ne veut pas qu'Yvan fasse quelque chose d'inconsidéré, et qu'elle le perde... Alors elle se tait et sourit.


Crédit : Madge


Bianca Albin
Menace
L’Ours est mort. Les esprits se sont apaisés, chacun dans la Cour des Miracles a trouvé de nouveau à faire, on vole toujours, on continue les activités illégales en tous genres, bref, on pourrait presque croire que rien n’a changé et que tout ça c’est du passé. Mais il y en a une qui n’oublie pas : Bianca. Elle n’a pas été le fidèle bras droit de l’Ours pour rien. Alors, Laura, dont elle a perdu la trace, elle n’en a pas oublié le visage, et si jamais elle la recroise, elle ne perdra rien pour attendre. De temps en temps, elle la cherche, dans les rues de Paris, mais elle n’a plus trop le temps pour ça, maintenant. Mais le hasard fait bien les choses, et Bianca compte dessus…

François Vihna
potentiel coup
Laura rôde souvent autour de la boutique de l’orfèvre. Toutes ces pierres, ces brillants, ces montures, ces ciselures, il faut dire que ça ne peut manquer d’attirer l’œil, surtout celui d’une voleuse ! Le coup serait gros cependant, Laura hésite encore, et Vihna a fini par la remarquer… Qui est-elle, simple demoiselle qui rêve de palais devant les merveilles de sa boutique, ou bien éclaireur pour le compte d’une bande de voleurs ? Il hésiterais presque à la dénoncer…


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Bianca Albin

(Ft. Natasha Lyonne - Prise)

CARACTÈRE : Impulsive -  Franche - Loyale -  Rancunière - Charismatique
ÂGE : 28 ans TITRE/MÉTIER : Multi tâches pour le plus offrant SITUATION: Célibataire GROUPE : Le Pavé
Son existence extraordinairement longue au sein de la dangereuse Cour des Miracles, Bianca la doit simplement à l’ancien roi Thunes. Un certain talent pour le délit certes, mais surtout l’amitié du tout puissant maître des gueux. Orpheline, elle n’a jamais connu autre chose que les rues de Paris. Gamine de la Cour des Miracles, détroussant à peine savait elle marcher, petite survivante dans un monde de brutes, cette bagarreuse au caractère bien trempé se fit vite apprécier de certains de ses aînés. A commencer par Grégoire qui s’amusait assez de ce brin de fille qui se prenait pour un caïd. Façonnée par ce monde violent, elle a en effet vite compris que pour survivre il fallait simplement être meilleure, taper aussi fort que les garçons, refuser de se laisser marcher dessus. Depuis toujours déterminée, elle ne serait pas une pute, elle ne serait pas une faible, elle ferait partie de la bande ! Approuvant chaque décision du roi, voyant sa cruauté comme la normalité et croyant à la loi du plus fort, elle faisait partie de ces quelques personnes de confiance, ce noyau dur de la cour sur lequel pouvait se reposer l’Araignée.
Cependant il est maintenant mort. Tué. Renversé par ceux qui un jour ont été fidèles. Alors à présent que deux factions apparaissent Bianca s’est évidemment rangée du côté de la revanche. Prête à en démordre, elle compte bien faire payer les traitres.


Crédit : Madge


Nicolas de St Juéry
Employeur
Bianca, pour St Juéry, c’était la perle rare, l’élément capital de ses magouilles lucratives. Alors il l’a engagée. Seulement il est exigeant, et s’il est très satisfait de la truande, il se garde bien de le faire savoir et ne la considère jamais que depuis des hauteurs qu’elle juge insupportables. Mais si Bianca est de plus en plus exaspérée des manières hautaines et méprisantes de son employeur, et ne se gêne pas, avec son franc-parler ordinaire, pour le faire savoir, chacun veille bien à ne jamais aller trop loin : ils ont bien trop besoin l’un de l’autre, car travailler pour St Juéry, c’est l’assurance d’un beau confort financier. Pas de quoi s’offrir un palace, mais enfin, déjà, plus sûr que de vivre d’expédients, surtout maintenant que l’Ours n’est plus là…

Isaac Vauchassis
Méfiance et âpres négociations
C’est régulièrement que St Juéry envoie Bianca chez l’apothicaire, chercher des poudres au nom barbare qu’il lui fait apprendre par cœur avant de l’envoyer. Elle n’aime pas beaucoup l’endroit, avec tous ces bocaux qui lui donnent l’impression d’être dans un cabinet de curiosité géant, et cette odeur de vieux, d’herbes et d’opiacés. Elle n’aime pas davantage l’apothicaire d’ailleurs : ou bien elle se trompe lourdement, ou bien il essaie de rouler son maître dans la farine, et elle par la même occasion. Alors elle négocie, Bianca, et âprement encore, pour avoir des poudres au rabais, ou à ce qu’elle estime le juste prix. Et avec succès, encore ! On ne l’arnaque pas, Bianca.

Laura Zirrafon
Haine tenace
L’Ours est mort. Les esprits se sont apaisés, chacun dans la Cour des Miracles a trouvé de nouveau à faire, on vole toujours, on continue les activités illégales en tous genres, bref, on pourrait presque croire que rien n’a changé et que tout ça c’est du passé. Mais il y en a une qui n’oublie pas : Bianca. Elle n’a pas été le fidèle bras droit de l’Ours pour rien. Alors, Laura, dont elle a perdu la trace, elle n’en a pas oublié le visage, et si jamais elle la recroise, elle ne perdra rien pour attendre. De temps en temps, elle la cherche, dans les rues de Paris, mais elle n’a plus trop le temps pour ça, maintenant. Mais le hasard fait bien les choses, et Bianca compte dessus…


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François Vihna

(Ft. Heath Ledger - Pris)

CARACTÈRE : Minutieux -  Pragmatique - Habile -  Avenant - Bavard
ÂGE : 28 ans TITRE/MÉTIER : Orfèvre SITUATION: Marié GROUPE : Le Pavé
François est né dans la maison à côté de la boutique familiale, son père déjà orfèvre lui transmit son art durant toute son enfance avant de mourir comme tout homme ayant foulé le sol. Il reprit alors l'atelier et vit de ce qu'il gagne, du travail de ses mains, de la sueur de son front.

Marié, il est sur le point de devenir père. La vie de famille étant très importante pour lui, il a même pris un apprenti afin de pouvoir lui laisser la boutique et l'atelier afin de passer du temps avec ce qu'il espère être son fils. On le comprend facilement, jusqu'à présent François n'a jamais eu de véritable problème dans sa vie. Il a eu comme trop peu de gens, la bénédiction d'une vie simple et sans accroc qui roule d'elle-même et qui le rend heureux. Mais il est inquiet... La Cour des miracles est venue faire des siennes pas très loin de chez lui, il a peur d'en être la prochaine cible. Orfèvre à Paris... il y a certains inconvénients...


Crédit : Madge


François Desgrez
Amitié intéressée
Desgrez et Vihna habitent le même quartier, et même, la même rue. François connaît donc bien l’orfèvre, et ce dernier, lorsqu’il a commencé à craindre une quelconque attente à l’intégrité de ses biens, s’est immédiatement aperçu de l’intérêt qu’il aurait à soigner ses relations avec l’exempt, dont on dit qu’il se fait son chemin dans la hiérarchie de la police. Vihna cherche donc par tous les moyens à s’assurer de la protection de Desgrez et à travers lui, des forces de l’ordre… Cependant cette amitié qui frise la corruption de fonctionnaires est presque gênante pour le pauvre François qui ne sait comment lui faire comprendre que ses cadeaux et autres attentions sont superflues et vexent son intégrité.

Laura Zirrafon
méfiance
Laura rôde souvent autour de la boutique de l’orfèvre. Toutes ces pierres, ces brillants, ces montures, ces ciselures, il faut dire que ça ne peut manquer d’attirer l’œil, surtout celui d’une voleuse ! Le coup serait gros cependant, Laura hésite encore, et Vihna a fini par la remarquer… Qui est-elle, simple demoiselle qui rêve de palais devant les merveilles de sa boutique, ou bien éclaireur pour le compte d’une bande de voleurs ? Il hésiterait presque à la dénoncer…

Jeanne d'Espard
Cliente prestigieuse
La Marquise d’Espard est connue et reconnue comme la Reine de Paris, une égérie de la capitale, un modèle de gravure. A ce titre, elle ne peut décevoir… Et à la plus belle, il faut des ornements dignes d’elle. C’est ainsi que Jeanne est devenue une des clientes les plus régulières de François Vihna, qui sait se surpasser pour la mettre en valeur. Mais recourir à un des meilleurs orfèvres de la ville, cela n’est pas gratuit, et depuis quelques temps les notes se sont considérablement alourdies. Pour Jeanne c’est un poids qu’elle ne peut plus supporter, alors, elle en oublie certaines, elle use et abuse de son charme et de son aménité pour faire patienter l’artisan… Mais tout cela n’aura qu’un temps.

Marie-Madeleine de Brinvilliers
Cliente
La charmante marquise fait, elle aussi, partie intégrante de la clientèle de Vihna. Si ses commandes n’ont pas le faste de celles de son amie la marquise d’Espard, elles sont tout de même prometteuses de jolies sources de revenus. D’ailleurs jusque ici, la Brinvilliers a toujours été une payeuse irréprochable, ne laissant jamasi s’accumuler la moindre note de frais. Aussi quand elle est venue commander, pour le compte de Jeanne d’Espard , un somptueux bracelet et une parure assorties, monture en or ciselé et incrustations rubis, il n’a pas hésité : madame de Brinvilliers, il sait pouvoir lui faire confiance ! Seulement voilà, Jeanne d’Espard ne paie pas, et on lui refuse à présent l’entrée de l’Hôtel de Brinvilliers… Une situation qui devient de plus en plus embarrassante.
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