| | Lun 20 Fév - 15:07 |
| La noblesse féminine | | | Libre | Pris | Libre | | | | Libre | Libre | Libre |
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| | Lun 20 Fév - 15:11 |
| Louise de La Vallière Métier/Titre(s) : Demoiselle de La Vallière, demoiselle d'honneur de Madame, Maîtresse en titre du roi Âge : 21 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Petit Latin Niveau d'alphabétisation: Bon Orientation sexuelle : hétérosexuelle Situation: Non mariée, mère de deux garçons Date de naissance : 6 août 1644 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Sophia Myles Eh bien? Qui êtes-vous? Françoise Louise de La Baume Le Blanc, demoiselle de La Vallière, est née lors d'une douce journée d'été, près de Tours dans le manoir familial. Laurent et Françoise de La Vallière aimèrent cette petite fille simple et souriante, légèrement boitante mais qui de ce fait dansait comme personne ne le pouvait. En 1651 papa meurt, et comme beaucoup de femme à cette époque maman s'est remariée, 4 ans plus tard. Le nouveau papa est gentil et il emmène avec lui sa nouvelle famille à la cour de Gaston d'Orléans, dans le charmant château de Blois. Louise grandit avec les filles de ce dernier, où elle joue en toute innocence et regarde croître autour d'elle la cour. Elle y vit, elle supporte mais elle ne veut que jouer en toute quiétude. Les intrigues ne sont pas pour elle, elle préfère écouter dans un sourire. A la mort du Grand Monsieur, la veuve Orléans emmène toute sa marmaille au Palais du Luxembourg, et Louise y est gracieusement invitée. Mme de Choisy est gentille, elle apprécie bien cette petite fille pieuse, sincère, elle veut l'aider. Alors à l'âge de 17 ans, Louise devient demoiselle d'honneur de la toute fraîchement mariée Madame, la scandaleuse Madame. Sa "possible" relation avec le roi fait des remous à la cour. La Reine s'inquiète, Monsieur tempête et menace. Pour apaiser les esprits on pense à un paravent, une idée pour se dissimuler. Il en faut une pas très jolie, pas très adroite, qui n'avait pas non plus d'ambition, mais suffisamment charmante et ravissante pour détourner les regards. Le choix fut rapide. Louise était déjà amoureuse de Louis, mais plus amusant encore, Louis tomba amoureux de Louise. Madame s'en mordit les doigts, elle ne parvint pas à retirer de l'esprit du roi cette nouvelle passion. Le désintérêt de La Vallière la prévenait de toute attaque et le secret de sa relation avec le roi, bien que connu de tous, rapprochait les deux amants. Son amour inconditionnel pour le roi la déchire. Elle sait qu'elle vit dans le péché et que de ce fait l'enfer lui est ouvert. Mais peut-on vraiment être damné lorsque l'amour est véritable? Louise a déjà donné deux garçons au grand roi, deux garçons qu'elle n'a plus revu. Charles est mort l'année précédente, Philippe âgé d'un an grandit encore sans doute, elle n'en sait rien. Et son déchirement ne fait que s'accentuer, elle s'interroge toujours plus et elle sent aussi que le roi se lasse. La mort de la Reine-mère a tiré de véritables larmes à la jeune femme, sa nomination de "maîtresse en titre" lui a noué l'estomac d'angoisse. Le poids de la cour se fait de plus en plus lourd, il ne lui reste que son amour.
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| Louis XIV de FranceAmant, premier et unique amourIl est le seul, elle l'aime avec sincérité, désespoir et passion. Mais comme elle aimerait que Louis ne soit que Louis. Ce n'est pas la couronne qu'elle adore, mais l'homme tendre, sensible et affectueux qui est écrasé sous elle. Elle rêve d'une vie simple, et elle le lui a dit, mais elle ne comprend pas que Louis est roi de nature et se lasse de ne pas être accepté comme tel, se lasse aussi de ses remords qui la rendent mélancolique, se lasse d'elle. |
| Athénaïs de MontespanAmieElles se sont rencontrées chez Madame, Louise trouve un certain réconfort dans l'amitié que lui donne Athénaïs, même si celle-ci n'hésite pas à lui rappeler sa vie pécheresse et la prie de renoncer à de telles folies. Louise sourit doucement à son amie et lui dit de ne pas s'en soucier. Louise voit bien certains aspects superficiels d'Athénaïs mais elle ne s'en préoccupe pas. La jeune femme est une des rares à être de ses amies, du moins si l'on peut dire... |
| Marie-Thérèse d'AutricheBourreauElle se sent coupable vis-à-vis de l'épouse de son amant. Aussi pour se faire pardonner, Louise veut être la plus gentille et conciliante possible, satisfaire la reine autant qu'elle le peut et surtout autant que la reine le lui permet car Marie-Thèrese ne pardonne pas à cette "putana" d'avoir détourné le cœur de son mari, ignorant l'existence d'autres femmes elle porte toute sa rancœur sur la jeune Louise qui trouve cela légitime et une bien piètre punition en comparaison de son péché. |
| Henriette d'AngleterreBourreau bisLouise ne devait être qu'un paravent, un paravent et pas davantage! Le Roi s'est détourné d'Henriette au profit de cette petite boiteuse qu'elle avait aimé et dénigré en son temps, cette petite qui sans Madame ne serait rien. Henriette a sous-estimé Louise, et c'est avec amertume qu'elle supporte la demoiselle dans sa maison, bien que sa véhémence soit moins forte qu'aux premiers jours. Henriette sourit de voir son cousin se détourner de la jeune femme et espère que ce sera définitif. |
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| | Lun 20 Fév - 15:12 |
| Athénaïs de Montespan
Métier/Titre(s) : Marquise de Montespan, Dame de compagnie de la Reine Âge : 25 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Latin - Bon Espagnol Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : hétérosexuelle Situation: Mariée, mère de deux enfants Date de naissance : 5 octobre 1640 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Ginnifer Goodwin Eh bien? Qui êtes-vous? Il fut un temps où Athénaïs était encore appelée Françoise, un temps où la petite fille n'était pas encore cette piquante demoiselle. Elle fut élevée dans la noblesse de son rang et l'ancienneté de son lignage dont toute sa famille tire une fierté dangereuse. Gabriel de Rochechouart veille à ce que l'éducation de ses enfants soit digne de leur rang, et sa femme Diane de Grandseigne en pense tout autant. Aussi Françoise vécut les premières années de sa vie dans l'abbaye aux Dames, près de Saintes. Après plusieurs espiègleries, elle finit par être délivrée de ce fardeau en 1658 et rejoignit, les salons, la cour, le monde. La préciosité fut sienne, Françoise était morte, Athénaïs était née. Sa mère la rendit à la cour qu'elle avait déjà connu dans un âge reculé, où le roi la vit alors qu'elle n'avait que deux ans paraît-il. Maintenant elle ne fait que chanter, rire, danser, se maquiller et tout cela avec un jeune homme, ravi de trouver en elle un esprit aussi vif et espiègle que le sien. Ce n'est qu'une complicité, le jeune frère du roi aime cette petite fille qui lui ressemble, il s'amuse souvent avec elle et le petit Timoléon de Choisy à se vêtir et se parer en femme. Chacun a un jour été la poupée de l'autre, chacun en garde des souvenirs parfumés et une tendre amitié et Athénaïs est satisfaite que ses relations soient à la hauteur de son rang, mais il lui en faut davantage. D'ailleurs une nouvelle amitié se forme, la future épouse de Monsieur est tout aussi pleine d'esprit et est tout aussi reine que peut l'être Athénaïs au cœur de la préciosité. En 1660 la jeune femme entre au service d'Henriette d'Angleterre. Les deux précieuses s'entendent à merveille. Maintenant Henriette est devenue l'épouse de Monsieur, et 2 ans plus tard Athénaïs a aussi épousé. C’est la déception, elle qui rêvait de prince, de Duc digne de son rang... La voilà la femme d'un vaniteux marquis, orgueilleux et surtout joueur à l'extrême. Elle parvient à revenir à la cour rapidement, traînant avec elle son jaloux de mari. Si jaloux qu'il en est ridicule. Monsieur de Montespan en avait même été jusqu'à soupçonner le frère du roi, qui n'avait jamais autant ri de sa vie en entendant cette nouvelle lubie. En bonne et fière Mortemart, Athénaïs accomplit son devoir d'épouse, elle a donné une fille, Marie-Christine, et a récemment délivré au monde un jeune fils, Louis Antoine. Mais la jeune femme espère, elle veut toujours plus en se cachant derrière un masque de piété, et de pudeur qui la présente encore comme une femme droite et croyante, ce que néanmoins, elle croit. Mais elle est jeune et veut profiter de la vie. Aujourd'hui son espoir renaît plus fort que jamais. Amie de la jeune maîtresse en titre, elle voit bien que le roi se lasse. Tout n'est pas perdu, et la mort de la Reine-mère lui offre le cœur d'un roi qui cache ses pleurs. Elle veut le charmer, elle veut être reine. Elle le deviendra, elle en est convaincue. Pour ça elle utilisera tous les moyens. On parle bien de poudre et de philtre... Elle se renseignera sur la question.
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| Henriette d'AngleterreAmieLes deux demoiselles s'entendent à merveille. Elles se ressemblent et se comprennent, se racontent leurs petits secrets. Bien qu'Henriette soit légèrement agacée par le visage de prude que présente Athénaïs à la cour, elle en reste néanmoins amusée. Lorsqu'elles se retrouvent la Montespan et Madame s'en donnent à coeur joie et crachent sur la reine, sur les amantes du roi, sur Monsieur... Sur tout le monde. Mais dernièrement certains mots déplurent fortement à Madame et sans l'intervention de Monsieur, Athénaïs aurait été bonne pour un exil pur et simple. Athénaïs fait désormais attention à ses paroles en la présence de la duchesse d'Orléans, tout en lui gardant une petite rancoeur qu'elle compte bien satisfaire un jour. |
| Louis-Victor de MortemartFrère aînéAthénaïs avait toujours été une forte tête, Victor aimait la taquiner et la voir piquer des crises infernales. La jeune femme aime son grand frère, elle a même pour lui une certaine admiration qu'elle ne lui avouera jamais. Près de lui elle ne se conduit plus comme une enfant, mais comme une femme. Ils sont Mortemart ils en partagent l'esprit et l'apprécient chez l'un et l'autre dans un jeu amusé, toujours fraternel. |
| Louise de La VallièreAmie, hypocrisieElles se sont rencontrées chez Madame, Louise trouve un certain réconfort dans l'amitié que lui donne Athénaïs, même si celle-ci n'hésite pas à lui rappeler sa vie pécheresse et la prie de renoncer à de telles folies. Louise sourit doucement à son amie et lui dit de ne pas s'en soucier. Louise voit bien certains aspects superficiels d'Athénaïs mais elle ne s'en préoccupe pas. La jeune femme est une des rares à être de ses amies, du moins si l'on peut dire... Athénaïs compte déstabiliser la jeune femme autant que cela lui est possible et puis de cette manière elle est déjà plus proche du roi. |
| Marie-Thérèse d'AutricheAmie, hypocrisieEt c'est une des rares, amie s'entend. Athénaïs prend le temps d'être avec la jeune reine qui est généralement fuie. Et c'est la jeune Montespan qui apprend le français à Marie-Thérése, qui se plaint avec elle de l'attitude scandaleuse du roi avec La Vallière, qui, quoi qu'elle soit l'amie d'Athénaïs, n'en est pas moins une petite dévergondée d'après elle. Marie-Thérèse aime cette demoiselle au ton mordant, sa gentillesse et sa piété apparente, voilà pourquoi elle en a fait sa dame de compagnie. Elle ignore simplement que la Montespan ne lui montre que la moitié de son visage, et encore... La plus agréable. Elle ignore tout des manigances de son amie qui, ici encore voit l'opportunité d'être plus proche du roi et plus agréable au roi. |
| Antonin de LauzunCompliceEn un certain sens Athénaïs est aussi folle que Lauzun. Ils se sont rencontrés chez Madame dont ils sont tous les deux des familiers. La Montespan aime donner un coup de main à cet impétueux dans ses entreprises galantes, et lui-même serait sans aucun doute ravi de pouvoir rendre la pareille à la jeune femme. |
| Louis XIV de FranceObjectif, conquêteComment ose-t-elle critiquer si ouvertement la conduite de son roi? Et avec tant de bigoterie de surcroît. C'est bien connu, le roi n'aime pas les femmes à la piété outrageuse. Et non, il n'aime pas cette demoiselle qui le critique et ne la supporte que parce qu'elle est l'amie de son épouse, de son amante et de son frère. Mais cela ne l'empêche pas de reprocher à tous trois cette liaison agaçante, bien qu'il faille le reconnaître, la jeune femme n'est pas dénuée de charme. Athénaïs en est consciente, et en est satisfaite, sa séduction opère et elle sera la favorite du roi par tous les moyens. |
| Philippe d'OrléansAmi d'enfanceIls ont partagé nombre de robes, d'essayages, de jeux, bien trop fardés et maquillés pour leur âge. Avec François Timoléon de Choisy, Athénaïs était la dernière amie du petit Monsieur avant que celui-ci ne fasse son entrée dans l'âge d'homme, plus tard que les autres bien sûr mais bon. Ils se sont retrouvés il y a peu et ont plus ou moins repris leurs habitude de coiffage, d'essayage et de babillage. Ensemble ils se moquent de tout le monde, et tant pis si Athénaïs est l'amie d'Henriette, Monsieur la connaissait bien avant elle! Et puis leur amitié à été renouvelée depuis que le frère du roi à sauvé la jeune femme d'une disgrâce certaine contre sa femme. |
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| | Lun 20 Fév - 15:13 |
| Marie de Sévigné Métier/Titre(s) : Baronne de Sévigné, dite Marquise de Sévigné Âge : 39 ans Origines : Française Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Bon Latin - Excellent Italien - bon espagnol Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Bisexuelle Situation: Veuve, mère de deux enfants Date de naissance : 5 février 1626 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Diane Kruger Eh bien? Qui êtes-vous? Paris est au cœur de la vie de Marie de Rabutin-Chantal. C'est cette ville qui voit sa naissance lors d'une froide soirée de février 1626. Elle ne connut pas son père, le baron de Chantal, mort au champ d'honneur contre les anglais au siège de La Rochelle. Elle ne profita pas bien longtemps de sa mère Chantal de Coulanges, morte en août 1633. Marie, à l'âge de 9 ans, est donc orpheline. Elle est confiée à son grand-père, unique survivant de ses aïeux, Philippe de Coulanges, qui adore sa petite-fille, ne survécut que 3 ans. La jeune fille trouve refuge chez un autre Philippe de Coulanges son oncle, fils aîné de son défunt grand-père, abbé de Livy. Pourtant malgré cette série de drames, la jeune demoiselle vit une enfance joyeuse et choyée. Avoir côtoyé la mort si souvent lui avait appris à sourire au moment présent. Elle s'entend si bien avec son cousin Bussy, lui l'adore tant. Il la voulut pour épouse, le coadjuteur de l'archevêque de Paris, futur Cardinal de Retz, fut plus prompt et habile. Elle épouse Henri de Sévigné, parent de l'excellent ami. Paris est encore le théâtre de sa vie, le mariage se fait le 4 août 1644. Le marquis est un homme dissipé et galant, elle apprécie sa compagnie et ne se préoccupe pas de ses aventures amoureuses, elle avait ses enfants. Une fille Françoise, puis un fils Charles. Ils sont exquis, elle les aime passionnément. Marie fréquente à cette époque le plus raffiné et le plus prestigieux des salons parisiens, l'hôtel de Rambouillet où elle a nombre d'amis et de galants qu'elle repousse avec tendresse. Possédant un naturel vif et joyeux, elle ne prend que les meilleurs côtés de la préciosité. La Fronde arrive, et après avoir suivi le coadjuteur contre le roi, l'époux Sévigné rejoint la cause de ce dernier. Un jour, une gifle, un gant, un soufflet, Monsieur de Sévigné est tué lors d'un duel contre le chevalier d'Albret en 1651, à la veille de l'anniversaire de son épouse. Ils avaient été bon amis, Marie pleure sincèrement, s'exile en Bretagne avant de finalement revenir à Paris qui lui manquait tant. Maintenant veuve on ne cesse plus de la courtiser. Elle garde un sourire et continue de repousser les prétendants avec gaieté. Elle ne veut pas d'un époux, une veuve est une femme libre, la plus libre qui soit. Mais ils espèrent néanmoins et tentent leur chance. Turenne, Conti, Fouquet... Ce dernier devient un ami cher, elle ne lui tourne pas le dos lorsque la jalousie du roi le fit déchoir. Marie ne semble pas être la proie d'amour passionné, il semblerait qu'elle n'en ait jamais éprouvé ou vécu, hormis dans l'amour inconditionnel qu'elle porte à ses enfants, à sa fille adorée et chérie. C'est une amie fidèle et cultivée, et surtout... Marie écrit. Des dizaines, des centaines, des milliers de lettres dont elle déplore l'écriture pauvre et superficielle. Foutaises disent ses nombreux amis. Anne d'Autriche morte, elle se sent une pointe de compassion pour le jeune roi, une impression de vieillesse aussi. Mais elle ne veut pas rejoindre la cour. Paris l'aime trop et elle aime bien trop Paris pour lui être infidèle. La cour s'est plus ou moins passée d'elle jusqu'à présent. Elle continuera.
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| Marie-Madeleine de La FayetteAmie, confidenteLes deux femmes se vouent une amitié fidèle, indéfectible et une confiance totale. Il n'en a pas toujours été ainsi. Quand Marie-Madeleine a rencontré Marie pour la première fois, ce fut grâce à Ménage, professeur de la jeune demoiselle. Amoureux des deux précieuses, il leur dédiait des poèmes passionnés. Marie-Madeleine fut jalouse, envieuse mais profondément admirative de l'attitude digne et tranquille de Madame de Sévigné. Devenues parentes, elles ont pu se parler et se rencontrer davantage. Marie protège et console Marie-Madeleine, et toutes deux s'entendent à merveille, bien que la jeune de La Fayette éprouve toujours ce besoin de vouloir surpasser son idole. |
| Jean de La FontaineAmi, vacillementFouquet est à l'origine de tout, c'est chez lui qu'ils se sont rencontrés et qu'ils se sont appréciés. C'est l'ami commun duquel ils ne se sont jamais véritablement détournés. Marie ne manque jamais une occasion de parler avec Jean et se dernier ne perd jamais une occasion de louer sa beauté et ses talents d'un air taquin et rêveur. C'est peut-être le seul homme qui fait un rien chavirer le cœur de Marie, qui lui laisse entrevoir cette passion dont elle n'a jamais été l'objet. Mais Jean n'en est pas conscient, perdu dans son monde peuplé d'animaux parlants et de caresses antiques. |
| Thomas CorneilleImportunPour une raison qu'il ne comprend pas, Thomas fait partie de ces rares personnes que Marie de Sévigné ne supporte pas. Elle le trouve pédant, imitateur et pire que tout parasite. Il profite de l'ombre de son frère pour se faire un nom et il ne lui est rien de plus agaçant qu'une récompense qui selon elle n'est pas méritée. Ce qu'ignore Thomas c'est que Marie a entendu de certaines sources que le jeune homme aurait des vues sur sa fille. Il est hors de question que cet homme pose une main sur son enfant et elle la défendra bec et ongle!
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| | Lun 20 Fév - 15:15 |
| Marie-Madeleine de La Fayette Métier/Titre(s) : Comtesse de Lafayette, Dame de compagnie de Madame Âge : 31 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Excellent latin - Bon italien Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation : Mariée, mère de deux garçons (et d'une fille bâtarde qu'elle n'a jamais vu) Date de naissance : 18 mars 1634 Religion: Dom Juan Groupe : Noblesse Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Eva Green Eh bien? Qui êtes-vous? Paul Pioche de la Vergne, écuyer du Roi et Rose-Madeleine d'Aiguillon, fille d'un médecin du roi et au service de la nièce du Cardinal de Richelieu, ne contiennent pas leur joie. La petite Marie-Madeleine est une enfant ravissante, et monsieur son père fait tout ce qui est en son pouvoir pour qu'elle ait une éducation digne et complète. Pour cela le célèbre et brillant grammairien Ménage et le Père Rapin s'occupent de la jeune fille. Elle est brillante, étonnante, vive. Ménage en tombe peu à peu amoureux, lui dédie des poèmes en latin, en italien, en français. Il la guide sur les chemins des salons littéraires, et elle y brille malgré la petitesse de sa noblesse. L'hôtel de Rambouillet l'accueille avec joie, le salon de la belle Scudéry en fait tout autant. Marie-Madeleine aime cette vie parisienne qui le lui rend bien. Monsieur de La Vergne meurt en 1649 laissant sa fille et sa femme seules. Rose-Madeleine ne peut se permettre de rester veuve. Alors elle épouse un an plus tard le chevalier Renaud de Sévigné, oncle de Marie du même nom. Sa marraine, la Duchesse d'Aiguillon, l'emmena avec elle et elle rencontra la reine exilée, Henriette-Anne, et surtout sa fille, la jeune princesse Henriette d'Angleterre. C'est une nouvelle amitié, si douce que Marie-Madeleine entre au service de la princesse anglaise en 1650. La Fronde passe et après un court exil en Anjou lors de l'année 1652, faute aux erreurs stratégiques de son beau-père, la famille de la Vergne revint à Paris. Marie-Madeleine semble être sans tâche, pourtant... en 1655 tout Paris est surpris d'apprendre son mariage, rapide et expédié avec François de La Fayette, taciturne, obscur, 17 ans plus vieux qu'elle mais possédant un nom illustre. Il lui fallait de l'argent, Marie-Madeleine en avait, il souffrit la mésalliance. Elle souffrit l'exil, fuit les rumeurs. On disait que la jeune mariée allait offrir à son mari un héritier, mais bien plus tôt que prévu... Et qui ne serait pas véritablement le sien. On prétend une fausse couche, l'enfant n'aurait pas survécu. Marie-Madeleine ne reverra pas cette jeune fille, qui grandit quelque part en Auvergne, fruit d'une erreur unique de sa jeunesse et qu'elle regrette. Elle en conservera une santé fragile, et une certaine mélancolie qui la ronge, une méfiance de l'amour qui la blesse. Ménage continue ses poèmes sur sa muse, et la conserve dans le cœur et la mémoire des parisiens. Aussi lorsqu'elle revient en 1660, laissant d'un commun accord son mari en Province, personne ne l'a oublié. Elle ouvre son propre salon et y accueille ses amis et les hommes d'esprit et de lettres les plus courus. Aidé de Ménage, le bon, le doux, le tendre Ménage, elle écrit une nouvelle. Anonyme, "La Princesse de Montpensier" a un succès inattendu. Si Anne d'Autriche n'est apparue qu'au détour d'une conversation, Marie-Madeleine ne s'occupe plus vraiment de cela, continuant de vivre dans son salon parisien, de vivre au gré de ses rêves amoureux.
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| Marie de SévignéAmie, confidente, rivaleLes deux femmes se vouent une amitié fidèle, indéfectible et une confiance totale. Il n'en a pas toujours été ainsi. Quand Marie-Madeleine a rencontré Marie pour la première fois, ce fut grâce à Ménage. Amoureux des deux femmes il dédiait des poèmes passionnés à ses deux muses. Marie-Madeleine fut jalouse, envieuse mais profondément admirative de l'attitude digne et tranquille de Madame de Sévigné. Devenues parentes, elles ont pu se parler et se rencontrer davantage. Marie protège et console Marie-Madeleine, et toute deux s'entendent à merveille, bien que la jeune de La Fayette éprouve toujours ce besoin de vouloir surpasser son idole. |
| Achille de MontaronAmiIl est fasciné par son esprit, elle est émue par sa sensibilité et son abnégation. Lui qui court les salons dès qu'il en a le temps se trouve sans voix devant le grâce de Marie-Madeleine. Ils s'apprécient, possèdent cette même mélancolie qui les rends si particuliers. Achille voudrait réconforter la jeune femme, alors que cette dernière craint un amour naissant et dont elle ne sait si elle aura la force de le refuser si un jour il se déclare. Mais bon, ce n'est peut-être que de la paranoïa de sa part... Elle doit pour une fois voir les choses autrement. |
| Henriette d'AngleterreAmie, confidenteElles partagent toutes les deux une mélancolie qu'elles ne comprennent trop bien l'une chez l'autre. Henriette et Marie-Madeleine s'apprécient sincèrement et se lièrent d'une profonde amitié. Dernièrement le passe-temps de la princesse et la jeune comtesse est d'écrire le mémoire d'Henriette, celle trouvant que son amie écrit parfaitement. Elle lui raconte sa vie pendant de longues heures, et oublie les jalousies terribles de son mari dans les sourires doux de Marie-Madeleine. |
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| | Lun 20 Fév - 15:17 |
| Olympe Mancini Métier/Titre(s) : Comtesse de Soisson, Surintendante de la maison de la Reine Âge : 28 ans Origines : Italienne Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait italien - Excellent français -Bon latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation : Mariée, mère de 6 enfants Date de naissance : 11 juillet 1637 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Milla Jovovich Eh bien? Qui êtes-vous? Elle ne vit que dix petites années en Italie. Dix années seulement, qui forgent pourtant l’orgueil de cette charmante italienne, fille de Lorenzo et de Geronima Mancini. Elle est une des premières à rejoindre son oncle, le Cardinal Mazarin, seul là-bas en France. Elle passe d'abord inaperçue, ou presque ses yeux de feux ont pourtant attrapé quelques regards. La France est trop hostile, les mazarinettes fuient, puis reviennent avec leur oncle triomphant. La Fronde est achevée, la paix est revenue et le roi entre ces deux temps a appris à badiner. C'est qu'il est beau le jeune souverain, gourmand aussi... Olympe aime jouer avec lui, qui apprécie de plus en plus sa compagnie. Et finalement il la courtise. Olympe en éprouve un frisson de satisfaction et d'orgueil incommensurable. Elle vaut mieux que toutes les autres qui sont passées dans les bras royaux. Louis et Olympe s'entendent, elle danse, joue, elle sait amuser le jeune roi et Louis célèbre sa maîtresse dans des ballets et des fêtes somptueuses où elle est reine. Elle savoure son emprise sur le monarque, elle s'en délecte et est grisée par le goût du pouvoir. Anne d'Autriche s'inquiète, et ne voit pas d'un bon œil la suffisance de cette demoiselle, elle apprécie encore moins les rumeurs d'un mariage entre son fils et la mazarinette. Le cardinal approuve. Il marie sa jeune nièce à Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons. Olympe espère que le roi s'y opposera, elle avait fini par croire aux rumeurs. Louis ne s'en émeut même pas, il se désintéresse d'Olympe, tourne autour d'une demoiselle plus belle qu'elle, plus idiote. Olympe gronde et rage. Plus tard elle en veut profondément à Marie, sa sœur, d'être ainsi aimée de son roi à elle. Jamais Louis ne l'a regardée comme il le fait pour Marie. Une nouvelle fois elle sentit cette pointe de satisfaction en voyant sa sœur quitter la cour après le mariage du roi, alors qu'elle, elle reste! Et il est toujours charmant avec elle. Elle est amie d'Henriette d'Angleterre, Olympe s'est assagie elle ne lui en veut pas d'être la nouvelle amante du roi. Aussi lorsque Madame est remplacée par le paravent, les deux jeunes femmes s'allient pour la faire tomber aux yeux de la reine qui ignorait encore tout. La reine-mère entre en possession du billet, Louis perd toute confiance en Olympe. Mais maintenant la vieille reine a rejoint son oncle, il n'y a plus d'obstacle à son retour au pouvoir, Olympe espère de nouveau. Le cœur du roi s'est bien offert à elle il n'y a pas si longtemps. Pourquoi pas une seconde et définitive fois ?
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| Louis XIV de FranceAncien amant, désirDepuis qu'on l'a marié rien ne va plus comme elle le voudrait. Le Roi s'est définitivement détourné d'elle, d'un point de vue totalement charnel s'entend. Il lui parle toujours, fait toujours preuve de sa courtoisie légendaire, rit avec elle et apprécie sa conversation, mais il ne la désire plus. Cela l'avait rendu folle de rage, et dans sa fureur Olympe a très mal joué. Ce "complot" contre La Vallière avec Madame... Une catastrophe et si elle n'a pas été exilée comme Guiche, il n'en reste pas moins qu'un certain froid s'était installé depuis ce moment et que le Roi lui a retiré toute sa confiance. Olympe ne désespère pas (totalement) peut-être reste-t-il une braise sous la cendre de leur enfance. Il suffit de la trouver. |
| Marie-Thérèse d'AutricheSuzeraine, dédainSincèrement si le titre de Surintendante de la Reine ne lui ouvrait pas nombre de portes et ne lui donnait pas un tel prestige, Olympe le délaisserait immédiatement. La Reine est faible, ennuyeuse, et ne parle pas un mot de français. Ne parlait pas en tout cas. Et puis regardez sa faiblesse, elle reste toute la journée dans ses appartements et ignore ce que tout le monde sait à savoir les désirs vénaux et nombreux de son mari. Olympe fait toujours preuve d'un grand respect, il le faut bien, mais comme elle méprise cette petite espagnole qui ne connaît rien à la vie de cour. Si elle avait été Reine... |
| Arthur DuplessyPremier soutienElle a l’argent dont il a besoin, lui les moyens nécessaires à éclipser qui elle voudrait. Alors naturellement ils sont faits s’entendre. Arthur la flatte, lui assure que les planètes sont en sa faveur et lui promet que dès qu’elle en aura besoin il lui obtiendra le poison qui se fera instrument de la volonté divine. Et en contrepartie Olympe verse de large somme à le Cercle. Ou plus justement, elle donne directement à l’astrologue qui jure bien évidemment que l’argent sera utilisé à bon escient.
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| Judith of BuckleyAmitié, échange de bons procédés A trop se ressembler les deux femmes auraient pu se détester. D’abord méfiante à l’arrivée de l’anglaise, Olympe a rapidement revu son jugement en découvrant son égale d’outre-Manche. S’est ainsi nouée entre-elles une certaine amitié. Ou plutôt, mettons que le goût de l’intrigue les a rapprochées. Alors que la Mancini a en tête de reprendre le cœur du roi, Judith et son goût pour les histoires tortueuses pourraient se montrer d’une certaine utilité. En échange, la marquise ne demande qu’une petite chose : Olympe tentera de séduire Charles, son mari, afin de juger de sa fidélité.
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Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 8 Avr - 15:28, édité 4 fois |
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| | Lun 20 Fév - 15:19 |
| Catherine de Monaco Métier/Titre(s) : Princesse de Monaco, Surintendante de la maison de Madame Âge : 26 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Italien médiocre Niveau d'alphabétisation: Bon Orientation sexuelle : Bisexuelle Situation : Mariée, mère de deux enfants Date de naissance : 27 février 1639 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: OuiAvatar : Emily Blunt Eh bien? Qui êtes-vous? Antoine de Gramont et Françoise Marguerite du Plessis, nièce du Cardinal de Richelieu, veulent que leur première fille soit l'objet de l'éducation la plus complète qui soit. Aimée et protégée par ses frères aîné et cadet, elle doit néanmoins s'imposer pour ne pas se faire dévorer par leurs jeux et leurs petites farces. Catherine est une véritable épicurienne, Carpe diem comme le dit son professeur de latin et tout ce qui l’accompagne ajoute-t-elle. Elle aime les expériences, le nouveau. Et la jeune demoiselle est charmante, piquante, "fraîche". Elle séduit nombre d'hommes à son arrivée à la cour et Catherine ne dédaigne pas son plaisir. Qu'importe qu'elle soit mariée. Louis Grimaldi, Prince de Monaco n'est pas très difficile, et à vrai dire il est un peu naïf aussi.Elle lui a déjà donné un fils Antoine et une fille Marie-Thérèse, durant les trois années qu'elle avait passé depuis son mariage en 1660 jusqu'en 1663 où elle est introduite à la cour du roi de France. Elle peut bien se permettre quelques passades. Sa force dissimulant une envie dévorante lui donne le surnom de "Torrent". Elle en avait ri. Le torrent est une image puissante, et après tout il faut se méfier de l'eau qui dort n'est-ce pas? Son rang lui a valu le titre de Surintendant de la maison de Madame, Henriette pour qui elle voue une amitié et une curiosité particulière. Comme elle comprend son frère Armand d'être tombé amoureux de cette demoiselle, comme elle déplore que ce même frère ait fait l'erreur de se faire découvrir par Monsieur, puis d'avoir voulu faire choir LaVallière. Il a échoué en tout et pour tout, et maintenant le voilà exilé. La jalousie de Madame pour Louise est amusante, alors pour la distraire et pour la satisfaire, Catherine s'avance timidement. Aussitôt Henriette pense à une revanche sur cette simple fille d'honneur. Catherine Charlotte de Monaco charmera le roi, l'air de rien, comme elle sait si bien le faire. La Princesse de Monaco trouve cela très amusant et gratifiant aussi il faut l'avouer. Anne d'Autriche morte, Louis ne se retient plus, déclare Louise maîtresse en titre et comme toutes les autres, Catherine le ressent comme une lassitude de la part du monarque. Elle a toute ses chances, elle les a toujours eues. A elle de conserver l'intérêt déjà éveillé du roi.
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| Henriette d'AngleterreAmieC'est une relation assez curieuse qu'il y a entre les deux princesses, par moment particulièrement ambiguë. On prétend que Monsieur aurait une fois surpris son épouse et Catherine dans une situation... inhabituelle, gênante. Henriette retrouve ses attitudes d'enfant avec Catherine, son aînée de 2 ans. C'est généralement dans les bras de la princesse de Monaco qu'Henriette vient répandre ses larmes, lorsqu'elle ne supporte plus, lorsqu'elle ne tient plus son sourire. C'est le soutien, la force qu'elle pouvait auparavant trouver en sa mère, mais qui, aigrie par les difficultés de la vie, n'est plus qu'amertume. |
| Antonin de LauzunCousin, ancien amantIl l'aime depuis toujours, et pour toujours. Mais elle ne doit JAMAIS le savoir, l'orgueil d'Antonin ne le supporterait pas. C'est d'ailleurs pour cette raison que les deux cousins ont été amants, se sont séparés, sans rancune aucune, conservant une amitié franche. Antonin voit aussi le manège du roi autour de Catherine. Il usera de tous les stratagèmes qu'il faut, du plus insolent au plus fou pour empêcher le roi d'avoir Catherine qui ignore les efforts de son "fou de cousin". Elle continue de lui porter son amitié et en l'absence d'un frère le considère comme tel. |
| Louis XIV de FranceJeu des sens, sourisN'est-elle pas charmante? Le roi ne l'a remarqué qu'il y a peu, chez Henriette qui semblait très impatiente de lui faire rencontrer son amie. Louis la trouve intrigante et surtout elle ne ressemble en rien à Louise.... Et il ne faut surtout pas qu'elle lui ressemble! Le charme serait... corrompu. Catherine joue avec la sensualité et les sentiments du roi avec subtilité, elle se laisse aussi séduire par lui qui, il faut l'avouer, sait parfaitement se faire désirer. |
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Mar 8 Avr - 15:41 |
| Judith of Buckley Métier/Titre(s) : Marquise de Buckley Âge : 31 ans Origines : Anglaise Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait anglais, excellent français, bon italien Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Doublement veuve, à présent remariée Date de naissance : 1635 Religion: Protestante anglicane Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: Non, mais sa famille a réellement existée Avatar : Kirsten Dunst Eh bien? Qui êtes-vous? Dans une maison trop grande et impersonnelle pour le peu de monde qui y vivait, Judith, à l'image de ses deux frères et de sa sœur ainés, bénéficia dès son jeune âge d'une éducation appréciable mais marquée par une grande rigueur protestante. Et surtout par l'absence de père. Edward Hyde, magistrat engagé dès le début de la première guerre civile, était plus occupée à défendre un roi au trône menacé qu'à s'occuper de sa famille. Enfant vive et capricieuse, elle se soumettait avec le plus grand mal à la discipline qu'on lui imposait et en vint très tôt à haïr une mère qui à ses yeux n'était qu'une femme faible et sans intérêt. Mais finalement frondeuse nulle part ailleurs que dans son imaginaire, Judith se contenta d'accepter -de mauvaise grâce certes mais sans jamais se rebeller- la vie rangée et tranquille qu'on lui prédestinait. Cela se concrétisa par un premier mariage avec un riche bourgeois de presque vingt ans son aîné alors qu'elle venait de fêter ses 17 ans. L'union fut cependant tout aussi courte que stérile : quelques mois plus tard son époux rendit l’âme. Jeune veuve, elle retourna chez ses parents, se trouvant finalement incapable de vivre par ses propres moyens.
Aujourd'hui encore, sans doute serait-elle cette femme passablement insignifiante si son père n'avait pas eu l'idée de prêter allégeance à la bonne personne. Edward Hyde, jusqu'au bout fidèle au malheureux Charles Ier et serviteur de la première heure du fils de ce dernier, le futur Charles II. Ce dont le souverain su se rappeler puisqu'à son arrivée sur le trône, en 1660, il nomma Edward comte de Clarendon, alors que quelques années plus tôt, en 1657, il l'avait déjà fait Grand Chancelier. Ainsi, après avoir connu les troubles précédant la Restauration, Judith eut la chance de prendre part au quotidien de la cour anglaise. 1660 : Londres lui ouvrait enfin ses portes, elle goûtait au luxe et au fastueux. Ce fut sans surprise là qu'elle fit la connaissance de son deuxième époux, Phillip Baker, comte de Corven. Amoureuse ? Non. Mais devenir comtesse était selon elle un avantage qui dépassait de loin les quelques inconvénients du mariage. Mais sans doute n'avait-elle pas prévu que le couple se déchire de la sorte. Un temps épris de Judith, le comte vint bien vite à la détester en comprenant qu'il ne trouverait jamais échos à ses sentiments. Quant à elle, d'abord indifférente, elle en vint à éprouver pour lui un profond dégoût dès lors qu'elle rencontra et se pris de passion pour le frère aîné de son époux. Charles, marquis de Buckely, aima, derrière les apparences fausses qu’elle dégageait, l'interdit et le danger qu'elle représentait. Ensemble ils en vinrent à commettre le pire. A l'aube de l'année 1663, Edward Hyde tomba en effet en disgrâce, se vit retirer ses titres et envoyé en exil. Une épouse détestable et incapable de lui donner un hériter était déjà difficilement supportable, Phillip se refusait à avoir à ses côtés une femme à la famille ruinée. Décidé à demander le divorce, il fut cependant devancé. Car les deux amants surent se procurer le poison nécessaire à commettre le meurtre du mari et du frère. Malgré les lourds soupçons qui pesaient sur leurs têtes ce fut grâce à la protection de la sœur de Judith, qui quelques années auparavant avait épousé le frère du roi, qu’ils restèrent quelques temps en Angleterre. Puisqu’un un départ soudain aurait été aveu de culpabilité. Mais quelques temps plus tard ils fuyaient en France.
Après être restés de trop longs mois dans cette abominable ville de Rouen où Edward Hyde était en exil, les deux amants, désormais mariés pour le meilleur et surtout pour le pire, rejoignirent la cour où ils eurent vite fait de s'intégrer. Entre luxe, intrigues, bon goût, et surtout loin de ce scandale qui ne traversa pas la Manche, Judith se trouvait enfin là où elle avait toujours souhaité être.
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| Charles of BuckleyEpoux Leur histoire est l’expression même de la passion. Des émotions violentes, presque irraisonnées. Incapable de s’aimer dans la juste mesure, Charles et Judith, dès lors qu’ils se rencontrèrent, étaient persuadés que rien ne pourrait, que rien ne devait entraver leurs émotions. Ce fut donc main dans la main qu’ils en virent au crime. Ensemble ils se sentent invisibles. Fusionnels lorsqu’ils s’agit de défendre leurs propres intérêts, ils se croient invisibles et sont persuadés que jamais personne ne pourra leur faire entrave. Mais désormais qu’il n’y a entre eux plus aucun obstacle, leur relation semble moins bouillonnante, presque plate. Pourtant, si la flamme brûle avec mois d’intensité qu’autrefois, la jalousie est toujours présente. Cette passion dangereuse pour les autres pourrait ainsi se retourner un jour contre eux, si jamais l’un ou l’autre venir à découvrir la moindre petite trahison. Il semblerait d’ailleurs que Judith ne place plus une confiance aveugle en ce mari qu’elle suspecte parfois infidèle. |
| Olympe Mancini Amitié, échange de bons procédés A trop se ressembler les deux femmes auraient pu se détester. D’abord méfiante à l’arrivée de l’anglaise, Olympe a rapidement revu son jugement en découvrant son égale d’outre-Manche. S’est ainsi nouée entre-elles une certaine amitié. Ou plutôt, mettons que le goût de l’intrigue les a rapprochées. Alors que la Mancini a en tête de reprendre le cœur du roi, Judith et son goût pour les histoires tortueuses pourraient se montrer d’une certaine utilité. En échange, la marquise ne demande qu’une petite chose : Olympe tentera de séduire Charles, son mari, afin de juger de sa fidélité.
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| Assia SenhajiDomestique Judith l’a engagée comme femme de chambre. Et si au début il s’agissait seulement d’apporter un peu d’exotisme dans sa demeure, il lui faut reconnaître qu’elle pourrait à présent difficilement se passer d’Assia. Entre sa discrétion tout à fait appréciable et surtout ses massages et soin délicieux, on ne pourrait rêver meilleure domestique. Mais à être l’employée la mieux traitée de la maison, Assia s’attire quelques jalousies qui lui rendent parfois le quotidien difficile. Cependant, que les histoires de domestiques restent aux cuisines : ce qui se passe sous ses pieds, Judith s’en moque bien. |
| Niccolo AlghieriDébiteur ou créancier ? Une bourgeoise ayant besoin d’argent, quoi de plus commun? Niccolo l’accueille avec son affabilité coutumière et un mépris soigneusement dissimulé. Elle lui compte une histoire à propos de son mari. Il n’écoute pas bien trop fasciné par les bijoux et occupé à en deviner le prix. Elle lui cède contre de l’or. Puis revient les récupérer. Il les as déjà vendu, elle n’avait qu’à respecter les délais. Mais elle voit une pierre familière dans la vitrine. Une pierre qui lui appartenait jusqu’à ce qu’on la lui vole lors d’un bal. Piégé, le commerçant reconnait que les rôles s’inverse. Reste à savoir ce que sa nouvelle débitrice va vouloir de lui ? Une réduction sur ses œuvres? Ou autre chose?
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| Esprit de CauvignyDiabolique conversionBien sûr Judith est protestante. Mais évidemment elle croit que comme tout la religion est négociable. Si le catholicisme a plus à offrir, si même c’est vers le diable qu’il faut se tourner pour parvenir à ses fins et retrouver la richesse perdue par sa famille, alors elle ne verrait pas d’objection à se convertir. Ayant entendu parler du Cercle au travers d’Olympe Mancini, l’anglaise franchit un pas et se rendit finalement chez Esprit. Et il semblerait que ce dernier se soit montré convaincant puisqu’elle ne tarda pas à abjurer afin de s’en remettre au Dieu qui agirait en sa faveur. |
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Ven 4 Sep - 17:17 |
| Louise de Prie Métier/Titre(s) : Gouvernante des enfants de France, marquise de Toucy, duchesse de Cardona, figure de proue de la secrète compagnie du Saint Sacrement Âge : 41 ans Origines : Françaises Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Veuve, mère de 5 enfants Date de naissance : 21 juillet 1624 Religion: Catholique Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: Oui Avatar : Cate Blanchett Eh bien? Qui êtes-vous? Deuxième et dernière fille d’une très respectable famille, Louise eut la chance de grandir dans un foyer qui fondait sur elle de grands espoirs et ainsi la fit bénéficier d’une éducation tout à fait soignée. C’est ainsi qu’à ses vingt ans elle fit un illustre début à la cour, dans l’entourage d’Anne d’Autriche. Admirée tant pour sa culture que sa beauté qu’on jugeait aussi grande que sévère, elle s’attira quelques passions, celle du Grand Condé notamment. Mais dotée d’un infaillible sens moral elle ne céda jamais aux avances, affichait toujours cette dignité qui était louée, et épousa en 1650 le mari qu’on lui imposa. Cependant, si l’homme était brillant, reconnu, aimable et respectueux, il n’en restait pas moins un vieillard. Il faudrait s'en accommoder. La déception de se retrouver unie à ce maréchal de La Mothe après avoir été courtisé par de bien plus beaux et jeunes hommes fut grande mais dépassée. Le départ de Paris fut par contre déchirant. S’ensuivirent sept longues années passées en Catalogne. A se sentir dépérir d’ennui, à se renfermer par dépit sur ses enfants d’abord, la religion ensuite. De retour à Paris en 1657, veuve quelques mois plus tard, elle n’était d’apparence pas fondamentalement changée. Toujours belle, toujours aimable. Cependant elle s’était forgée un esprit d’une étrange dureté, une sévérité qui dépassait la simple droiture morale. Plutôt que d’admirer le monde elle l’appréhendait à présent avec dureté, était silencieusement outrée par le comportement à l’éternelle recherche du divertissement. Dévote, elle l’était assurément venue. Mais Louise avait l’intelligence de ne pas s’afficher dans toute sa rigueur car par expérience savait bien toutes les moqueries et bassesses qu’on avait pour ces femmes trop acariâtres. Les sourires étaient donc froids mais existants, et quoique cela lui coûtait elle s’efforçait de prétendre apprécier ce théâtre pourtant maudis, ou encore cette musique profane. Cette conduite uniquement digne aux yeux de tous eut par ailleurs l’avantage de s’attacher l’estime de certain. A commencer par celle du roi, qui en 1664 la nomma gouvernante de ses enfants. Mais derrière sa charge très honorifique et ses apparences un peu froides, pour autant Louise n’était pas à l’écart des intrigues de cour. Car elle se sentait comme investie du devoir de faire tomber de leur piédestal les demoiselles trop scandaleuses, et surtout d’intriguer contre ceux dont elle jugeait les idées trop éloignées de ses sacrés principes.
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| Jérôme Salviat Affinités éthiquesEntre dévots, on se serre les coudes. Louise goûte fort l'esprit du jeune Jérôme, ses citations et ses pensées résolument tournées vers la religion et les bonnes moeurs. Jérôme voit dans la gouvernante des enfants de Louis XIV, un piédestal vers la gloire et les meilleurs salons. Elle est certes trop pauvre pour le protéger, mais ses amis ne le sont pas tous. Près d'elle il affecte la piété, plus que jamais espérant qu'un jour cela paye. |
| Marie-Thérèse d'AutricheRespect et stratégie La reine est exigeante sur très peu de points. Mais il y en a un sur lequel elle n'a pas cédé, c'est pour la gouvernante de ses enfants. Elle se doit de partager ses valeurs et plus encore de ne pas être une maitresse du roi. Le choix finit par se porter sur Louise. Marie-Thérèse en est heureuse surtout lorsque son français s'améliore assez pour qu'elle comprenne les subtilités des discours de Louise. Des paroles qui s'accordent parfaitement avec les actes de sa gouvernante. Cette dernière ne fait pas l'unanimité à la cour mais la reine est sa plus grande alliée et quoi qu'on en dise ce n'est pas rien. |
| Henry d'AramitzDoutesL'ancien mousquetaire n'a pas une réputation plaisante aux yeux de Louise. Mais il semble repentant et ses sermons sont emplis de la crainte de Dieu. Alors peut être a t il réellement changé? Et si c'est le cas quel meilleur émissaire pour leur cause qu'un homme avec une réputation pareille et une telle influence ! |
| Arthur DuplessyHaine et vengeanceReléguant l’astrologie à une païenne croyance populaire, prétendant le pragmatisme et cachant l’intégrisme religieux, Louise fut de ceux qui jugeaient sévèrement l’astrologue lorsqu’il était à la cour et surent convaincre le roi que cet amuseur n’avait pas sa place au coeur du royaume. Artisane de la chute, elle se félicita ouvertement mais à l’écart ne manqua pas de lui affirmer qu’elle prierait pour qu’il retrouve le droit chemin. Le rôle qu’elle a joué, Arthur ne l’a pas oublié et compte bien le lui faire tôt ou tard payer. Cette femme se croit au sommet mais déchantera bien vite quand il sera parvenu à démasquer la bigoterie qu’elle cache pourtant si bien et que tous ceux qui admirent la droiture morale tourneront le dos à la dévotion. |
| Alexandre BontempsMéfiance réciproque Chose rare, le premier valet de chambre, pourtant toujours si courtois, n'apprécie guère la gouvernante. La chose est d'autant plus étrange qu'on ne peut rien lui reprocher sur son travail. Mais certains caractères ne sont pas faits pour s'harmoniser et si les deux travaillent convenablement ensemble, ils ne parviennent pas à se défaire de leurs réserves. Louise n'aime pas les regards inquisiteurs du premier valet qui n'apprécie guère plus la morgue de cette femme pieuse. Une guerre larvée qui risque fort de se complexifier. |
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Ven 4 Sep - 18:39 |
| Marie Madeleine de Brinvilliers Métier/Titre(s) : Marquise de Brinvilliers Âge : 36 ans Origines : Française Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise (uniquement dans le cas de personnage parlant d'autre langue que le français): Français Niveau d'alphabétisation: Bon Orientation sexuelle : hétérosexuelle Situation: mariée Date de naissance :2 juillet 1630 Religion: Catholique (mais elle doit avoir raté quelques notions) Groupe : Dom Juan Personnage ayant existé?: Oui Avatar : Alexandra Breckenridge Eh bien? Qui êtes-vous? Tout le monde connait la marquise de Brinvilliers. Tout le monde connait sa vie lisse et brillante d’aristocrate fortunée. Fille du lieutenant civil de Paris, elle bénéficie d’une excellente éducation pour l’époque. Elle épouse le 20 décembre 1651 Antoine Gobelin, marquis de Brinvilliers. Il apporte le titre et le prestige, avec sa dot de 200 000 livres elle apporte la richesse.
Et ce n’est pas le seul point sur lequel le couple se complète. Ils incarnent à eux deux l’aristocratie de cours. Le mari est joueur, perdants même, volage, aventurier et fougueux. Elle est pulpeuse, raffinée et mondaine.
Lassée des incartades de son mari, elle prend un autre aventurier pour amant. Godin de Sainte-Croix, un officier de cavalerie passionné par l’alchimie, lui a été présenté par son mari. Ensemble ils dépensent sans compter pour s’offrir une vie de luxe à laquelle ils aspirent.
C’est à ce moment qu’entre dans la danse un troisième lascar, Pierre Louis Reich de Pennautier, administrateur du Languedoc propose aux amants terribles des placements plus ou moins hasardeux rapportant gros. Cela tout le monde le sait, on en parle et on se moque un peu du train de vie dispendieux de la marquise.
Tout le monde connait aussi les visites à l’hospice de la charitable marquise et les biscuits qu’elle distribue aux pauvres. Mais les gens ne font pas assez attention aux gâteaux et à ce qu’il advient aux patients assez téméraires pour les accepter. Car ces patients décèdent les uns après les autres. Les agonies sont naturelles toujours, surtout pour des malades.
Mais alors que l’argent vient de plus en plus souvent à manquer, le regard de la marquise se porte sur son si riche et haïssable père. Un homme dur et moralisateur qui jauge sévèrement ses moeurs et lui refuse de l’argent. Un père si absent qu’il n’a pas remarqué le domestique l’ayant violé à 7 ans ou les attouchements de son frère. Un père qui se met entre elle et sa fortune.
Et tandis que l’argent fuit entre ses mains, son regard se porte de plus en plus vers les fioles de poison alors qu’elle envisage de se débarrasser de cette tutelle et d’obtenir un héritage devenu nécessaire.
- Ah... Et qui vous recommande?:
| Arthur DuplessyAlliance dans l'ombreAlors que Marie est membre de la première heure de la Compagnie, pour autant Arthur craint que l’intrigante ne serve personne sinon elle-même. Derrière ses sourires il suspecte à la marquise une fidélité vacillante, un esprit trop indépendant qui pourrait la mener à trahir sans ciller. Et pourtant il a besoin d’elle. Bien intégrée dans les salons et capable de lier des amitiés avec une facilité déconcertante, Marie est en effet un atout de taille lorsqu’il s’agit de recruter des adeptes. Alors il se contente pour l’instant de la surveiller du coin de l’oeil, de lui faire croire qu’elle est la plus précieuse de ses membres. Mais dès que le Cercle n’aura plus besoin d’elle, Arthur se promet de l'éclipser avant que ce ne soit elle qui retourne sa veste. |
| Eduard OrtegaÂme damnéeL’employeuse plaît et le sait. C’est au fond grâce à quelques sourires et regards longs qu’elle s’assure de la fidélité d’Eduard. Pour la marquise il s’occuperait des plus basses affaires, exécuterait sans ciller et tremperait dans n’importe quelle affaire louche. Il a en somme vendu son âme au diable, qui a trouvé là son plus fidèle atout. Ne reste qu’à espérer que ce dernier ne se lasse pas d’avoir pour seule rétribution d’aimables paroles, quand au fond il aimerait bien plus. |
| Charles of BuckleyFascination mal placéeDepuis que la passion entre lui et Judith à laissé place à la jalousie, Charles a besoin de nouvelles conquêtes, des conquêtes qui aient le goût de l'interdit... Ce parfum qui avait donné tant de saveur à ses relations avec celle qui est maintenant sa femme, il le cherche à présent de nouveau et a jeté son dévolu sur la marquise de Brinvilliers. Après tout cette dernière est riche, belle, et mariée... Fascinante en somme, et Buckley compte bien retrouver avec elle les affres de la passion qu'ils ont, Judith et lui, épuisé en s'épousant. |
| Antonin de LauzunClient potentielLauzun ne recule devant rien, et le ridicule ni les pires audaces ne l'effraient pas. Et pour preuve, sa dernière trouvaille en date: pour séduire la belle Catherine de Monaco, ne s'est-il pas adressé à la Brinvilliers, afin d'obtenir d'elle un filtre d'amour capable d'attirer vers lui ses regards? |
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| | La Noblesse Féminine [5/7] |
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