Viens, Adélaïde, danoise et âme errante de ton coeur perdu par les années qui te hante.
Mer 11 Fév - 23:47
Adélaïde, Comtesse de Kallundborg
Métier/Titre(s) : Comtesse de Kallundborg et de Hedinge. Âge : 27 ans Origines : françaises et danoises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Connait parfaitement le danois et le français. Très bonnes connaissances en allemand, latin et grec ancien. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: Mariée avec Hans-Philipp, comte de Kallundborg et par elle comte de Hedinge. De cet union naît Louise-Diane le 11 Janvier 1662 et Marie-Josèphe le 8 Mai 1664. Date de naissance : Le 13 Mai de l'année 1639. Religion: Catholique Groupe : Noblesse Personnage ayant existé?: Non Avatar : Gemma Anderton
Le Miroir ...
Adélaïde avait tout d'abord un corps mince, voir peut-être un peu maigre. Elle était grande avec de très longues jambes. Elle possédait un visage merveilleusement blanc, de longs et beaux cheveux, des yeux bleus qui te perçaient les pupilles quand tu la regardais un peu trop. Mais son nez était un peu trop long, soit ! Une belle bouche bien dessinée, des oreilles quelques peu rondes, mais surplombées de magnifiques boucles-d'oreilles en forme de poire. Son cou la seyait avec somptuosité, tout comme ses bras, fins toutefois, même trop fins. Adélaïde d'Eperney était belle mais sa maigreur la laissait parfois un pu sans vie, inerte. Que diantre ! Les robes qu'elle portait lui rendaient une belle image, car elles étaient pour la plupart claire aux tons pastels..... Quand elle marchait, son austérité se faisait un peu plus sentir. Elle se déplaçait avec rapidité et vigueur. Ses pieds étaient magnifiques, bien proportionnés et un petit peu trop long. C'est dans ses bras que la grâce se dévoilaient le plus, même s'ils étaient trop fins. Quand elle parlait, ce qu'elle faisait souvent, trop souvent peut-être, ses bras faisaient de légers mouvements voluptueux, ce qui rendait sa conversation agréable et plein d'entrain. Elle avait aussi de belles mains, fines et amples. Son teint en général était blanc, voire pâle quelquefois.
... n'est pas le reflet de l'âme
Adélaïde, comtesse d'Eperney, avait un grand défaut, celui d'être hautaine bien souvent, et de montrer avec trop grands d'égards sa fierté. Toutefois, elle était extrêmement intelligente et adorait à lire énormément de livres. Elle ne gâchait pas pour autant la religion où elle était très proche. Malgré que sa mère soit protestante de naissance et son père catholique, elle a été éduquée dans la fois catholique. Elle s'y réfugiait très souvent pour se libérer des tracas quotidiens, et y reprenait de la force et du courage pour surmonter les aléas de la vie. Ses lectures quotidiennes l'inspiraient pour écrire ses écrits divers sur les personnages de la Cour. Elle correspondait aussi beaucoup avec Mlle de Montpensier, Mme de Grammont, Mme de Scudéry ou encore Ninon de Lenclos. Elle avait donc énormément d'esprit en terme de philosophie de la vie. Envers les autres, Adélaïde possédait beaucoup de patience et de courage. Elle aimait aider les gens en difficulté en pratiquant des œuvres de charité diverses. En raison de sa fortune énorme, elle en distribuait une partie chaque année aux paysans qui travaillaient sur ses terres, et baissait les redevances qu'ils lui devait. Mais cette bonté était souvent cachée par justement cet air hautain, quelque peu supérieur aux autres. Soit ! Elle s'en fichait. Mais beaucoup finissaient contre elle, contre son caractère, contre ses manières qui parfois pouvaient être très énervantes ! La vanité n'était pas de refus chez elle, pas du tout, au contraire ! Elle aimait à se moquer des gens par derrière, mais le plus souvent en face, car cela donnait lieu à des champs de batailles harmonieux !!! Cela lui procurait en quelque sorte un défouloir parmi toutes ces prérogatives de la femme. Après tout, elle est ainsi. La comtesse d'Eperney appréciait à afficher son esprit franc à la Cour de France. Qu'on aime ou qu'on aime pas, il fallait s'y faire, un point c'est tout. Gare à celui ou celle qui se prenait les crocs d'Adélaïde d'Eperney dans la peau !! Elle avait aussi un penchant pour les voyages, notamment au Danemark et en Suède, où elle se rend tous les trois ans pendant quelques mois afin de se ressourcer et de gérer un peu les biens qu'elle possède là-bas. Adélaïde ne tenait pas beaucoup en place, elle voulait toujours partir et gesticuler à droite et à gauche. C'était parfois insupportable !! Tous les matins c'était le tour dans les jardins du Château avec quelques amis intimes qui n'en pouvaient plus à la fin et qui en voulaient rudement à Adélaïde. Elle était aussi très souvent en position fâcheuse avec son époux. C'est dire qu'ils ne s'aimaient guère pas du tout, c'est le cas de le dire !!! Tout ça finissait souvent en disputes interminables, qui duraient un bon moment !
Dernière édition par Adélaïde de Kallundborg le Lun 16 Fév - 20:58, édité 12 fois
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Ven 13 Fév - 0:15
On naît tous un jour ...
Aurore-Adélaïde-Athénaïs-Augustine Amelirt, future comtesse de Kallundborg, est née au château de Hedingborg au Danemark le 13 Mai de l'année 1639 d'un père dur et méprisant, et d'une mère douce et affectionnée, mais souvent sujette à des maladies diverses, ce qui fait qu'elle ne tarda pas à plonger le pied gauche dans la tombe le 28 septembre 1649. Mais avant son décès, qui laissa la petite Adélaïde dans la tristesse la plus profonde, les parents eurent tout d'abord quatre enfants : Hans-Christian et Mia-Margrethe, nés tous deux le 4 février de l'année 1636, Astrid-Adélaïde, née le 13 Mai de l'année 1639, et Louisa-Elizabeth-Sophia, née le 27 juillet de l'année 1641. Ils formaient une famille unie et pieuse. Elle était devenue noble en 1431. La famille avait acquis en 1496 le château de Hedingborg. Au XVIè et au début du XVIIè siècle la famille de Hedinge connaissait une grande prospérité et avait reçu au long des années une certaine fortune et un statut plutôt élevé et enviable. Les gens qui vivaient autour du château disaient d'eux qu'ils étaient bons envers ceux qui travaillaient pour eux, mais qu'à l'intérieur du château des disputes survenaient souvent entre le couple. Nous avions d'un côté un père imposant et rustre, ayant des manières très solides, et de l'autre côté une mère douce et vaillante, courageuse aussi, mais très souvent triste et mélancolique. En 1643, le pays fut touché par une vague d'épidémie de peste mineure. Malgré cela, les deux ainés de la famille décédèrent à quelques jours d’intervalle. Voilà, plus d'héritier mâle. Tout l'avenir de la famille comptait sur celui de la petite Adélaïde, naïve et ignorante tant elle était encore jeune. Son père la détestait et préférait de loin la petite sœur, plus belle, et en plus grande santé de manière apparente. Soit ! Il fallait faire avec. La petite Maman était accablée depuis la mort de ses deux ainés qu'elle aimait tant, mais se devait de continuer à être une mère digne et valeureuse pour ses deux dernières. Il fallait développer leur esprit et leurs manières, qui étaient encore un peu sauvages, étant donné que la famille avait toujours habité en campagne. La preuve en est que la famille avait appris le danois, qui était à cet époque réservé aux gueux. Pour cela, les parents ont fait venir plusieurs précepteurs et gouvernantes, pour le français en particulier, mais aussi pour le grec, le latin et l'allemand, qui était alors la langue parlée à la cour du Danemark. L'esprit des deux jeunes filles se développait progressivement. Mais 1649 arriva et le décès de la mère vint mettre la famille dans un état de décomposition totale ! Mais la vie continuait entre les trois derniers "survivants" du lot ! Adélaïde grandissait progressivement et s'ennuyait à en mourir soudainement! Tous les matins au moins, elle allait se dégourdir en se promenant dans les jardins du château familial, et imaginait mettre quelques rosiers au pied de cet arbre, faire semer plusieurs fleurs annuelles dans les parterres laissés vides.... L'adolescence prit place dans les deux petites fillettes devenant de jeunes filles. L'étude prenait une grande partie de leur temps. Leur père était très souvent là pour garder un œil sévère sur elles. Tous les samedi de chaque semaine, depuis 1655, Adélaïde et Sophia étaient initiées aux arts de la table, des bonnes manières de la Cour, à la peinture et au dessin, en plus des langues et de la culture danoise. Pendant ces années, le père recherchait et organisait les deux mariages, plus particulièrement celui d'Adélaïde, qui était l'aînée. Quelques partis s'offrirent à ses yeux, mais n'en parlait pas encore à sa fille, qui voyait bien que son père tournait quelque chose dans son dos. Mais le jour de parler de ce sujet arriva, en décembre 1658. Un certain Hans-Philipp, comte de Kallundborg, se présentait comme étant le meilleur parti pour la famille, qui attirait déjà bien des prétendants. Le père lui fit part de l'histoire de ce jeune homme, provenant d'une famille de comtes et dont l'arrière grand-père fut un temps ambassadeur du Danemark en France. C'était au tour de ce bel homme de devenir ambassadeur du Danemark en France. Adélaïde en était restée bouche B. "J'espère qu'il te conviendra, ma chère fille", dit le père d'un ton sec, "car je ne pourrai faire mieux pour toi." "Espérons qu'il soit intelligent et beau", murmura Adélaïde, pensive. Le jour des présentations se fit, et les deux futurs époux n'avaient pas l'air de se mépriser l'un l'autre, mais un très de caractère qu'avait Hans-Philipp déplaisait à la jeune femme de 20 ans maintenant. Ils n'auraient eux deux jamais meilleur union que celui dans lequel ils sont destinés tous deux, alors ils se marièrent. Le mariage se fit quand même, le 11 Septembre 1659 en la chapelle de Flürsborg. Le futur couple savait qu'il n'allait pas vraiment s'entendre, mais qu'il pouvait y avoir une entente spirituelle entre les deux jeunes gens, et donc un respect mutuel. L'un comme l'autre savait que leur fortune réunie leur donnerait un très haut statut en France, et aurait bien sûr leur entrée à la Cour de France au Louvre. Du côté de la petite sœur, un mariage fut conclu avec un lointain cousin de la famille de la mère : Frederik, vicomte de Querndrup, sur l'île de Fionie, au Danemark ! Il était tant pour elles de se quitter et de se dire au revoir. Elles espéraient se revoir un jour, mais elles rêvaient certainement. L'une allait partir en France, tandis que l'autre allait rester au Royaume de Danemark. Adélaïde trouvait que sa sœur avait bien de la chance de rester dans le pays qu'elle adorait depuis toujours. Elle aimait tant son pays de naissance, le pays où l'âme de sa mère reposait humblement. Avant de s'en aller en France, le jeune couple resta une année encore au Danemark. Mais ils était de partir vers le Royaume de France. Hans-Philipp devait commencer ses fonctions dans l'année 1661, donc il fallait partir. Les adieux au Danemark furent douloureux pour Adélaïde, qui laissa de fines larmes couler le long de ses joues. Le 11 Mai de l'année 1662 une première fille naît entre Adélaïde et son époux, puis une deuxième le 8 mai 1664. Aujourd'hui, 1666, ils sont une famille unie, malgré la mésentente fréquente entre Adélaïde et son époux. Ils pensent ne pas avoir d'autres enfants, leurs deux petites filles sont suffisantes et contribuent déjà à combler leur vie. Et la vie continue son cours, et Adélaïde espère encore et encore revenir au Danemark un jour. Son cher pays, sa chère défunte mère les attendent, ainsi que sa sœur.
Dernière édition par Adélaïde de Kallundborg le Lun 16 Fév - 20:07, édité 3 fois
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Ven 13 Fév - 0:16
Ôtez le masque !
Prénom (Pseudo) : Adélaïde † Âge : 19 ans † Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? Par moteur de recherche † comment trouvez-vous le forum ? Il est très accueillant et bien fini. † Le code du règlement : La première partie du code est : "Fais-tu"Le deuxième morceau du sésame est : "partie"La dernière partie du code est : "du complot ?" † Une citation/ phrase à mettre sous le vava (qu'on mette avec l'image de votre groupe ) Ma plume est tout, mon sang la complète. † Un dernier mot ? ici
test rp, un minimum de 300 mots est demandé:
Cela faisait déjà plusieurs jours qu'Adélaïde et son époux se dirigeaient en province, au château de Beaumesnil. Ils y viennent pour y passer l'été, loin de la Cour et de ses venins qui vous agrippent une bonne fois pour toute ! La rangée de domestiques attendait, là, devant la demeure. Le couple ne s'était presque pas parlé dans le carrosse. Ils descendirent chacun leur tour. Leurs deux filles Louise-Diane et Marie-Josèphe coururent vers eux. Adélaïde ne les avaient pas vu depuis un moment et cela lui faisait du bien de les voir, de voir leurs cheveux."Ont-elles été sages pendant notre absence, Hélène ?", questionna la comtesse à la gouvernante chargée de la surveillance des deux fillettes."Oui, Mme, comme à l'accoutumée, rassurez-vous". La famille et les domestiques rentrèrent au château. Dans le hall d'entrée, de belles fleurs avaient été placées dans des pots de faïence. Adélaïde décida de s'installer dans le petit salon, au premier étage de la demeure, afin qu'elle puisse de suite écrire à sa tendre amie Mme de Gramont. "Marie, vous m'apporterez une tasse de chocolat dans le petit salon, je vais m'y installer de suite." Adélaïde monta le vieil et monumental escalier en seigle et bifurqua à gauche dans le long couloir, appelé "Le couloir de la Nuit du 14", parce c'est dans ce couloir que le meurtre de l'épouse d'un des Comtes d'Eperney est décédée en 1519. Elle tourna ensuite la clef de la porte du petit salon et s'y introduit rapidement. Adélaïde se posta devant l'une des hautes fenêtres à rebords Renaissance et regarda les jardins de la Maison. "Ah......Quel silence soudain", murmura-t-elle seule. Elle s'installa et commença à écrire : "Ma très chère Catherine, C'est à vous que j'écris pour la première fois depuis que je suis rentré à Eperney. Vous ne pouvez savoir le dénuement dans lequel se trouve mon esprit en ce moment. Ici, c'est le silence qui est Roy. Je sens bien que cet été va être long. En outre, je ne m'entends plus du tout avec François-Philippe. Nous ne sommes pas d'accord par rapport à certains points sur l'éducation de nos enfants. Moi, je souhaiterais leur faire apprendre l'allemand mais ils ne veut pas car il dit que ça ne sert strictement à rien. Cela ne dérangerait pourtant pas les enfants. On verra bien la tournure des évènements prochains. Et vous ? Vous sentez-vous bien à Monaco ? Je l'espère grandement. Le palais royal est-il magnifique ? Je n'ai plus qu'une seule envie, c'est de venir vous voir là où vous êtes. Votre mal de tête s'est-il éloigné une bonne fois pour toute ? Cela dure depuis le mois d'avril. C'est tout de même alarmant. Dîtes-moi tout en détail dans votre lettre prochaine si il y a. Je vais devoir vous quitter sur ces mots sincères qui viennent du plus profond de mon cœur. Que cette lettre vous requinque. Rien de plus grand qu'une lettre courte pour avoir l'envie de savoir la suite, n'est-ce pas ? Bien à vous, votre toute dévouée Adélaïde."
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