| | Dim 5 Fév - 18:35 |
| Le peuple | | | Pris | Libre | Libre |
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Dernière édition par Deus Omnipotens le Ven 11 Sep - 21:22, édité 7 fois
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| | Mar 21 Fév - 23:14 |
| Robin Jansson Métier/Titre(s) : Parfumeur Âge : 27 ans Origines : Françaises, Hollandaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Latin médiocre - Bon Allemand - Petit Italien Niveau d'alphabétisation: Bon Orientation sexuelle : Bisexuel Situation: Célibataire Date de naissance : 27 juillet 1637 Religion: Protestant Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: non Avatar : Iwan Rheon Eh bien? Qui êtes-vous? Robin était un enfant comme les autres, apprenant le latin mais à l'âge de 7 ans, quand il était passé devant la parfumerie, il avait été charmé, envouté par toutes ces odeurs douces et apaisantes. Il avait alors tout fait pour abandonner ses études, affronter les colères de son père, les pleurs de sa mère qui tous deux rêvaient d'une bien plus belle situation pour le dernier garçon d'une fratrie de 5 enfants et qui se serait trouvé à l'abri du besoin en entrant dans les ordres. Finalement, après des années d'insistance, d'études nocturnes, de tests dissimulés, de créations avortées, Monsieur Jansson, hollandais d'origine, protestant de religion, dut s'incliner devant la passion de son fils. Robin s'applique il ne veut pas décevoir les espoirs et le défi que lui a adressé son paternel. Devenant l'apprenti du parfumeur qui se trouvait sur l'île de la cité à l'âge de 11 ans, il devint rapidement indispensable à son maître dont l'odorat se fanait année après année. La Fronde détruisit les affaires, le parfumeur partit sur les routes avec sur ses talons le jeune apprenti. Ils se rendent en Allemagne, en Italie du Nord. A la fin des troubles, tous deux rentrèrent en France, ne trouvant finalement pas grand chose de changé au pays, mais le sac et le nez plein de fragrances nouvelles. Et quand le vieux maître ne put plus travailler, il lui céda l'atelier et la boutique pour une somme dérisoire, heureux de trouver un successeur pour son entreprise, lui qui était sans enfant, tous morts en bas-âge. La clientèle resta fidèle et même ne fit qu'enfler depuis que Robin était le seul maître à bord et pouvait décider de tout.
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| François VihnaAmiLeurs boutiques sont l'une en face de l'autre et les deux commerçants ont du coup fait connaissance assez rapidement et ont sympathisé, aujourd'hui, si l'un avait besoin de l'autre, il serait là, autant financièrement qu'autre chose, quoique le parfumeur reste assez discret et assez radin à ce qu'à pu remarquer l'orfèvre ... |
| Rosa Maria GomezBusinessIl est parfumeur, elle vend des épices, et pas les plus mauvaises de la ville... Alors bien évidemment Robin fait affaire avec Maria. il rechigne souvent à ses prix, qui sont exorbitants, mais il doit bien s'incliner. Elle est une des rares à ne presque pas mentir sur la marchandise et aussi à lui faire un prix. Robin néanmoins a déjà vu à plusieurs reprises dans la boutique de l'espagnole une certaine et étrange agitation. Il ne veut pas d'ennuis, mais quand même c'est étrange... |
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Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 3 Avr - 13:10, édité 1 fois |
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| | Mar 21 Fév - 23:14 |
| François Vihna
Métier/Titre(s) : Orfèvre Âge : 29 ans Origines : Françaises Niveau d'alphabétisation: Bon Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Marié, presque père Date de naissance : 13 février Religion: Catholique Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: non Avatar : Heath Ledger Eh bien? Qui êtes-vous? François est né dans la maison à côté de la boutique familiale, son père déjà orfèvre lui transmit son art durant toute son enfance avant de mourir comme tout homme ayant foulé le sol. Il reprit alors l'atelier et vit de ce qu'il gagne, du travail de ses mains, de la sueur de son front.
Marié, il est sur le point de devenir père. La vie de famille étant très importante pour lui, il a même pris un apprenti afin de pouvoir lui laisser la boutique et l'atelier afin de passer du temps avec ce qu'il espère être son fils. On le comprend facilement, jusqu'à présent François n'a jamais eu de véritable problème dans sa vie. Il a eu comme trop peu de gens, la bénédiction d'une vie simple et sans accroc qui roule d'elle-même et qui le rend heureux. Mais il est inquiet... La Cour des miracles est venue faire des siennes pas très loin de chez lui, il a peur d'en être la prochaine cible. Orfèvre à Paris... il y a certains inconvénients...
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| Robin JanssonAmiLeurs boutiques sont l'une en face de l'autre et les deux commerçants ont du coup fait connaissance assez rapidement et ont sympathisé, aujourd'hui, si l'un avait besoin de l'autre, il serait là, autant financièrement qu'autre chose, quoique le parfumeur reste assez discret et assez radin à ce qu'à pu remarquer l'orfèvre ... |
| Charles Le BrunCommanditaireQue serait un tableau sans les ornements qui l'accompagne ? Et Le Brun veut ce qui se fait de mieux! Mais aussi ce qui se fait à la portée des moyens qu'on lui donne. Or François établit sa réputation depuis peu comme étant un orfèvre extraordinaire et dont les prix restent acceptables. Charles s'est donc rendu chez lui et après de longues discussions ils ont finalement conclu affaire. Le peintre revient régulièrement chez l'orfèvre pour voir l'avancée des travaux et discuter avec lui. |
| Louise JulienConnaissanceElle sait qu'il est marié, elle sait qu'il va être père, mais elle n'arrive pas à faire taire ses sentiments. Elle ne doit pas, et puis en plus il ne la regarde même pas, il aime sa femme, et il ne la connaît qu'à peine! Elle ne doit pas et ne peut pas laisser libre court à ce sentiment qui détruirait sa vie à lui, mais qui la rendrait si heureuse. |
| Auguste de VilliersDébiteurFrançois a légèrement été mené en bateau. Lorsque le père d'Auguste lui a coupé les vivres lui déclarant qu'il devrait trouver un autre moyen de subvenir à ses besoins infâmes, le jeune homme ne se l'est pas fait dire deux fois. Il a prit à crédit chez François et revient régulièrement toujours en augmentant sa dette, tout en assurant à Robin qu'il le payerait, en lui faisant des rond de jambe, flattant son ego, en imposant son autorité de seigneur. François sent qu'il devrait peut-être essayer de s'imposer un peu plus et de réclamer l'argent qu'il lui doit plutôt que de se laisser faire. Mais... Villiers est si convaincant, que François en perd sa langue, ou parle de chose qui n'étaient pas l'objet de sa visite, quitte le noble sans lui avoir rien demandé et se dit qu'il le fera la prochaine fois. Il faudra pourtant bien rendre l'argent un jour... |
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| | Mar 8 Avr - 15:50 |
| Enrique Campuzano Métier/Titre(s) : Maître d’armes (sous-fifre de son beau-père qui tient une maison à Paris), mercenaire occasionnel Âge : 33 ans Origines : Espagnoles Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Espagnol parfait, bon français Niveau d'alphabétisation: Petit Orientation sexuelle : hétérosexuel Situation: Marié, père d'un bébé de six mois Date de naissance : 1640 Religion: Catholique Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: non Avatar : Matthew Macfadyen Eh bien? Qui êtes-vous? Né à Valladolid, Enrique a toujours grandi entouré du fracas des armes. Son père Fabriscio tenait une école d’escrime au coeur de la ville. Ses premières leçons, le garçon les regardait depuis les bras de sa mère alors qu’il ne savait pas encore dire « escrime ». Puis en apprenant à marcher, il apprends à pointer sa lame contre la poitrine d’un autre. Plus tard c’est de ne pas blesser trop vertement les égos des nobles venus dans l’établissement de son père qu’il apprends. A vingt ans fou et aventureux il tombe amoureux d’une française, fille d’un marchand de soie. Il harcèle son père pour pouvoir quitter l’Espagne et rejoindre sa dulcinée à Paris. Malheureusement, en Espagne il était un divertissement exotique pour la belle et désormais il n’est plus qu’un prétendant encombrant et rapidement éconduit, surtout après qu’il ait dépensé toutes les économies que son père lui avait confié pour lui permettre de s’installer confortablement à Paris. Il hanta les tavernes, dépensant les maigres restes de son argent en mauvais alcool. Finalement un jour il rencontre un homme plus âgé, aussi enivré, et très doué pour l’escrime. Sans parler de son talent incontestable pour s’attirer des ennuies. Par un enchainement d’évènements que seul quelqu’un ayant beaucoup d’alcool dans le sang et un chagrin d’amour à faire oublier peut comprendre Enrique s’est retrouvé second pour un duel… Après avoir tuer leurs adversaires, Enrique a découvert que Jean (l’ivrogne) est maitre d’arme à Paris. Ainsi, il est devenu, à 23 ans assistant dans une des salles d’arme de Paris. S’investissant dans le travail pendant que le patron se remettait de la mort de son fils en se mariant à une bouteille de rhum, Enrique retrouve goût à la vie dans un environnement correspondant à ses valeurs. Deux ans plus tard, la fille unique de Jean a quinze ans. Le mariage est rapidement conclu, permettant à Enrique de rejoindre la très fermé corporation des maitres d’armes parisiens sans avoir à versé des pots de vins exorbitants. Depuis bien qu'il soit un adepte de l'école espagnole, origine oblige, il s'est formé au style français de manière à plaire à sa nouvelle clientèle.
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| Ferdinand de Guéret Élève Enrique ne raffole pas du suisse. C'est un bon combattant on ne peut pas le nier. Mais la façon qu'il a le regarder de haut et de lui rappeler qu'il n'est "que" assistant lui donne des envies de meurtres. Si en dehors de la piste, il se force a demeurer courtois, dès que le cours commence. L'espagnol frappe plus durement que nécessaire et qu'importe si les coups qu'il se prends son aussi violent. il exprime sa rage contre celui qui se targue de travailler pour le roi.
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| Niccolo AlghieriEmployeurL’homme ne payait vraiment pas de mine, assis dans sa taverne à boire en se plaignant de l’inconstance des femmes. Niccolo l’a même trouvé plus ou moins misérable. Bon sang, ce que les peines de coeur l’ennuyait. Puis une bagarre a éclaté. Et l’ivrogne a étrillé avec calme et méthode les abrutis lui cherchant des noises. Justement le bijoutier avait besoin d’homme de sa trempe. Et lui avait besoin d’argent pour se payer un peu plus à boire. Donc Enrique a prit l’habitude de venir « parler » aux clients du vénitiens. Pas grand chose, juste de quoi les convaincre que payer ses dettes c’était très important. De son côté Enrique apprécie de pouvoir arrondir ses fins de mois. Une relation pratique agrémenté d’un respect et d’une certaine sympathie entre les deux expatriés qui naviguent entre la cour des miracles et les rues de Paris.
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| Richard trois lames rival et collègueAu fond les deux hommes font le même métier. Ils rappellent à quelques étourdis où se situe le droit chemin et c’est toujours plus simple de le faire à la pointe de l’épée qu’avec des mots polis. De temps en temps, ils se croisent parce que leurs clients ont des intérêts convergents. De duels en beuveries ils développent une certaine amitié même si un doute demeure. Un jour l’un des deux devra pointer sa lame contre la poitrine de l’autre et qui sait ce qui se passera alors.
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| Eduard OrtegaAncien discipleCampuzano, c'est l'homme providentiel des jeunes années. Le maître d'armes tout fraîchement consacré s'est laissé séduire par ses boniments, sa figure et par ses origines espagnoles qui les rapprochent, et en a fait son assistant. En dix ans de bons et loyaux services Eduard a noué des relations étroites avec le maître d'armes, bien trop pour que son brusque départ les efface complètement... D'autant qu'Ortega n'oublie pas qu'il doit beaucoup au maître d'armes.
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| Hippolyte DufortMauvais tourAu cours d’une de ses habituelles flâneries, Hippolyte entra un jour par hasard dans cette cour intérieure où Enrique prodiguait ses leçons d’escrime. Amusé par tout ce rituel facétieux qui se jouait devant lui, le comédien ne put résister à la tentation d’y prendre part. Il fila donc au théâtre, revêtu un costume grandiloquent, et revient à la hâte chez le maître d’armes, se faisant passer pour un duc germanique. Prétendant qu’on avait vanté les talents d’Enrique jusqu’au Saint-Empire, il exigea une leçon immédiatement, ce que l’Espagnol, abasourdi devant tant d’honneur qu’on lui faisait, ne put refuser. Bien sûr, il ne fallut pas plus d’une demi heure à jouer de l’épée avec ridicule pour qu’Hippolyte finisse pas éclater de rire et se démasquer. Et évidemment, la farce ne plut pas à Enrique, qui jura de faire payer son humour au comédien qui déjà s’enfuyait à grandes enjambées.
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| | Mar 8 Avr - 15:50 |
| Niccolo Alghieri Métier/Titre(s) : joaillier/ prêteur sur gage illégal Âge : 32 ans Origines : Venitienne Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise :Italien Parfait - Excellent français Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : hétérosexuel Situation:veuf Date de naissance : 1634 Religion: catholique Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: non Avatar : Andrew Scott Eh bien? Qui êtes-vous? Second fils d’une famille de bijoutiers vénitiens, Niccolo s’est très vite démarqué de son aîné. Autant Laurent était calme et doux, autant le cadet avait le diable au corps. Mais son père, Antonio ne se laissait pas mener par un garnement aussi turbulent qu’il soit. D’une pichenette sur l’oreille il ramenait son fils à ses devoirs : livres de comptes, polissage, sertissage, en bref tout ce qui formera son fils à l’art délicat de la joaillerie et lui permettra de tenir la boutique aux côtés de son frère. Le garçon obtempère avec beaucoup de mauvaise volonté. Sans cesser les combats de taverne, les jeux d’ivrognes il se marie à dix-huit ans avec la fille d’un tailleur après une cour assidue et intègre l’entreprise familiale, alternant entre comptabilité et création; il laisse la vente à son frère. Cinq ans plus tard, sa femme meurt. Il s’investit dans son travail et dans l’alcool pour oublier sa douleur. Au cours d'une rixe plus violente qu’une autre, il tue un membre de sa corporation. Pour apaiser les esprits, sa famille l’envoie tenir une « succursale » à Paris. Il s’installe dans la capitale française et commence lentement à acquérir une réputation. Mais le bougre s’ennuie et son père n’est plus là pour le tenir en laisse. Il commence par re fréquenter les tavernes, puis pour rendre service à un créancier houleux, il sépare les pierres d’un splendide collier volé rendant l’écoulement plus facile. Le bruit se répand et tandis que la noblesse lui demande de créer des bijoux, la cour des miracles lui demande de les désosser. Il gagne plus d’argent et, intelligent, refuse de le dépenser dans la boisson. Profitant de ces fonds inavouables, il devient prêteur sur gages pour les plus basses couches de la société. Donnant de l’argent facilement et sans poser trop de questions, il compense grâce à des taux d’intérêts scandaleux et une cruauté raffinée à l’égard de ceux qui ont le culot de ne pas le payer en temps et en heure ou de le doubler. Dernièrement il a reçu la visite de Mi-Botte, une visite et lucrative et dangereuse. Il a été chargé d'écouler une partie des bijoux volés au Palais-Royal. Un sacré boulot, jamais il n'aurait pensé le Nain derrière tout ça. Comme quoi, le monde pouvait encore le surprendre et il comptait bien en profiter autant que possible.
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| Auguste Jean de VilliersDouble clientAu début, il flâna jusqu’à lui se prétendant attiré par ses belles pierres et par sa réputation. Et en effet l’homme devint vite un client régulier et en plus des pierres de temps en temps il se fournit en monnaie sonnante et trébuchante. Au début Niccolo se montre complaisant. L’homme paye en retard mais il paye. Et surtout le noble est son meilleur ambassadeur que ce soit pour ses bijoux ou pour sa capacité à fournir des fonds aux plus nécessiteux. Et les nécessiteux sont nombreux à la Cour. Seulement voilà, la publicité ne suffit plus à Niccolo. Il commence à s’agacer des retards de paiement de son client (dans un domaine comme dans l’autre) et si soucieux de ne pas se mettre un grand à dos il ne dit rien, la moutarde lui monte au nez. Son débiteur ferait bien de se méfier s’il ne veut pas se voir rappeler ses dettes de façon fort déplaisante. Car s’il a l’intelligence de négliger ses autres créanciers pour s’assurer l’amitié de Niccolo, il a de plus en plus de mal à respecter les délais |
| Judith of BuckleyDébitrice ou créancière ?Une bourgeoise ayant besoin d’argent, quoi de plus commun? Niccolo l’accueille avec son affabilité coutumière et un mépris soigneusement dissimulé. Elle lui compte une histoire à propos de son mari. Il n’écoute pas bien trop fasciné par les bijoux et occupé à en deviner le prix. Elle lui cède contre de l’or. Puis revient les récupérer. Il les as déjà vendu, elle n’avait qu’à respecter les délais. Mais elle voit une pierre familière dans la vitrine. Une pierre qui lui appartenait jusqu’à ce qu’on la lui vole lors d’un bal. Piégé, le commerçant reconnait que les rôles s’inverse. Reste à savoir ce que sa nouvelle débitrice va vouloir de lui ? Une réduction sur ses oeuvres? Ou autre chose? |
| Enrique CampuzanoEmissaireL’homme ne payait vraiment pas de mine, assis dans sa taverne à boire en se plaignant de l’inconstance des femmes. Niccolo l’a même trouvé plus ou moins misérable. Bon sang, ce que les peines de coeur l’ennuyait. Puis une bagarre a éclaté. Et l’ivrogne a étrillé avec calme et méthode les abrutis lui cherchant des noises. Justement le bijoutier avait besoin d’homme de sa trempe. Et lui avait besoin d’argent pour se payer un peu plus à boire. Donc Enrique a prit l’habitude de venir « parler » aux clients du vénitiens. Pas grand chose, juste de quoi les convaincre que payer ses dettes c’était très important. Une relation pratique agrémenté d’un respect et d’une certaine sympathie entre les deux expatriés qui naviguent entre la cour des miracles et les rues de Paris. |
| Erwan Mi-BotteCollaborateur régulierFinalement, ce n’est pas un client pas plus que c’est un employeur. Mais finalement les affaires sont toujours plus prospères quand on allie les talents. Et le talent ce n’est pas ce qui manque au nain, pas plus qu’à Niccolo. Donc l’un fournit les pierres, l’autre les écoule. Tout va bien. Le nain paye toujours ses dettes, qui au demeurant ne peuvent pas être qualifié de dettes tant elles sont pacifiques. Mais au fond, chacun se méfie de l’autre parce que à la Cour des miracle lâché un associé qui risque de vous entrainer dans sa chute. Aussi même si le vol au bal masqué c’est bien passé, Niccolo n’apprécie pas trop l’idée d’être mêlé à cette histoire. Et Erwan conscient de cela reste sur ses gardes.
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| Marcara AvanchinzEspoir d'un compromisLorsque Marcara transitait entre les Indes et l'Italie, le marchand s'arrêtait toujours par Venise. Là il traitait avec nombre de négociants, joailliers et parmi eux la famille Alghieri. L'Arménien appréciait de marchander avec Niccolo car si le garçon était un homme endiablé, il savait ce qu'il voulait et ce qui était bon. Il ne l'a pas vu depuis un moment et Marcara ignore que le Vénitien est à Paris. L'inverse est moins vrai et Niccolo sait parfaitement que sous ses dehors polis et civilisés, Marcara n'est pas le genre d'homme a refuser une affaire lucrative. Il pourrait trouver un moyen d'avoir un fournisseur intelligent qui comprend ses besoins et avec qui il aurait des prix qui défient toute concurrence.
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Dernière édition par Deus ex Machina le Mar 8 Avr - 16:00, édité 1 fois |
| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Mar 8 Avr - 15:55 |
| Marcara Avanchinz Métier/Titre(s) : Marchand de pierreries Âge : 38 ans Origines : Arménien Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Parfait Arménien - Excellent Italien, Perse, Arabe, Turc - Bon Français, Hindi et quelques patois de l'Inde centrale Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation: Père de deux garçons, marié Date de naissance : (à votre convenance) 1628 Religion: Chrétien de l’Église Apostolique d'Arménie récemment converti au Catholicisme Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: Oui, mais nous avons décalé sa vie d'une année puisque normalement il quitte la France en Avril 1666. Avatar : Mahesh Jadu Eh bien? Qui êtes-vous? En 1605 le Shah de Perse, Abbas Ier, déplace sous la contrainte dans sa nouvelle capitale d'Istaphan 12000 familles arméniennes réunies dans le quartier de la Nouvelle Djoulfa. Le but est simple : s'attribuer les services de ces talentueux artisans et marchands, et cela marche. Parmi ces familles, il en est une plus ancienne que les autres, une dont on dit qu'elle est alliée au sang royal d'Arménie. C'est dans cette famille de négociants que naît Marcara. Il vit son enfance à Istaphan mais rêve de partir à l'aventure comme son père. Il se livre au commerces des Indes dès son plus jeune âge écrit-il plus tard, et pendant une dizaine d'années il fait des allers-retours fréquents entre l'Inde et la Perse, apprenant à parler, à séduire, à marchander. Il se rapproche de l'Europe et finit par inclure l'Italie à ses voyages. Rome, Naple, Venise. Il va en Inde, passe par la Perse puis va en Italie. Il négocie, il transporte, il voyage. Et il aime ça. Ce sont surtout des diamants, des pierreries. Ça pourrait être dangereux et peu profitable, mais Marcara sait se serrer la ceinture, limiter ses dépenses pour pouvoir gagner. Il emmène du safran, du poivre, des noix de muscade par exemple, on en ramasse par poignée chez lui. Et c'est avec ça qu'il paye sa nourriture et ses auberges. Et quand il revient de "Chrétienté" comme on dit en Perse, il avait dans ses fontes des miroirs, des bagues, de l'émail des fausses perles et recommençait son manège pour rentrer chez lui. Sa femme l'attend à Istaphan, ainsi que ses deux garçons, il aime être avec eux mais il faut faire vivre le commerce. Il ne reste jamais longtemps. Et puis un jour, vers 1655 peu ou prou il décide de s'installer à Livourne en Italie. Malheureusement trois ans plus tard il entre en conflit avec ses créanciers, abandonné par son soutien financier le banquier Joseph Armand qui a eu le mauvais goût de mourir en ayant fait banqueroute. On saisit tous ses biens, ses 31 ballots de soie d'une valeur de 14.000 livres... une fortune. On l'emprisonne et il lui faut du temps pour finalement parvenir à s'évader et fuir le port toscan. Il doit tout recommencer... Non ! Il doit récupérer ses biens mais recommencer une carrière. Il demande conseil à l’Évêque de Babylone, lui expose ses aventures. L'évêque a une idée audacieuse. Aller voir le Roi de France et le convaincre d'intervenir auprès du Grand Duc de Florence pour récupérer ses biens. Mais il n'a plus rien a offrir... mais si... Lui-même. Marcara propose sans hésitation au puissant monarque ses propres services dans l'établissement de la toute fraîchement créée Compagnie française des Indes orientales. Depuis son arrivée 5 mois auparavant, Marcara rencontre régulièrement Colbert et les Directeurs Généraux chargés de la Compagnie. C'est une nouvelle vie qui commence... Peut-être. Il doit encore les convaincre et prospérer. Il s'est converti au catholicisme sans aucun problème, tout le monde sait à Istaphan qu'il n'y a pas de honte à changer de coutume ou de religion pour faire vivre les affaires de la famille, ce n'est jamais qu'un costume que l'on porte. D'autant plus que cette Compagnie est très prometteuse et que Marcara est sûr que le jeu en vaut la chandelle. Car comme elle « Florebo quocumque ferar », il fleurirait là où il serait porté.
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| Jean-Baptiste Colbert"Patron"C'est Colbert qui a eu l'idée de présenter cette audacieuse proposition. Quoi de mieux qu'un homme qui connaissent déjà le terrain et ses habitants ? Il n'y aurait aucune raison pour que cela ne soit pas profitable. Néanmoins Colbert n'est pas un idiot et reste bien conscient que l'opportunisme de cet homme pourrait peut-être se retourner contre eux. Marcara quant à lui reconnaît que Colbert est un homme savant, bien informé et qui sait ce qu'il veut. Un homme dangereux, un allié intéressant. |
| Niccolo AlghieriAncien ClientLorsque Marcara transitait entre les Indes et l'Italie, le marchand s'arrêtait toujours par Venise. Là il traitait avec nombre de négociants, joailliers et parmi eux la famille Alghieri. L'Arménien appréciait de marchander avec Niccolo car si le garçon était un homme endiablé, il savait ce qu'il voulait et ce qui était bon. Il ne l'a pas vu depuis un moment et Marcara ignore que le Vénitien est à Paris. L'inverse est moins vrai et Niccolo sait parfaitement que sous ses dehors polis et civilisés, Marcara n'est pas le genre d'homme a refuser une affaire lucrative. Il pourrait trouver un moyen d'avoir un fournisseur intelligent qui comprend ses besoins et avec qui il aurait des prix qui défient toute concurrence. |
| Suzanne BromeurDirectrice de ConsciencePour se faire accepter dans la Compagnie des Indes, Marcara a dû se convertir officiellement au catholicisme romain. Non pas que ça le dérange, il n'y a pas de différence fondamentale avec sa religion, ce qui le dérange un peu plus c'est cette vérification qui lui a été imposé pour voir si sa conversion était sincère. Une idée de Louvois... Suzanne est chargée de s'assurer que Marcara suive le bon chemin des voies de Dieu. Elle ne sait pas quoi penser de cet étranger qui a tant vu de choses alors qu'elle est restée cloîtrée dans ce couvent toute sa vie... Cela la fait rêver et la détourne un peu de sa mission première, ce qui n'échappe pas à Marcara. |
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| | Ven 4 Sep - 17:42 |
| Jérôme Salviat Métier/Titre(s) : Grammairien, hypocrite, membre de la compagnie du Saint-Sacrement Âge : 27 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise : Français, bon latin Niveau d'alphabétisation: Excellent Orientation sexuelle : Se prétend abstinent Situation: Ostensiblement célibataire Date de naissance : Au choix Religion: Catholique Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: Non Avatar : Ben Whishaw Eh bien? Qui êtes-vous? Son père était éduqué mais pauvre, simple libraire soucieux de donner à son fils une bonne éducation. Ce dernier fréquenta donc une école jésuite et les bancs de la faculté, suffisamment pour comprendre qu’il existait en ce monde des gens bien plus intelligents que lui. Subtil, le jeune homme décida qu’à défaut d’avoir un savoir réel et une tête bien faite, il pouvait avoir une bonne tête. Egrenant ses discussions de citations bibliques obscures, d’adages latins intraduisibles et de références à des penseurs aussi subtiles qu’inconnues, il acquiert un vernis de connaissance mondaine qui fait un grand effet.
Malheureusement pour survivre en société, il faut plus que de la morgue et de vagues références au Lévithique. Il faut de l’argent pour paraître. Et l’argent il ne l’a pas. Alors il paraît pauvre et porte cette pauvreté comme une marque de piété. Affectant la dévotion et la générosité pour les pauvres que lui, il se pose en théologien brimé, en grammairien subtil. Les vieilles femmes aux charmes fripées et aux robes noirs raffolent de cet homme discret citant St Augustin et fronçant du sourcil devant les chairs plus fraiches et les tenus plus osés.
Sa vertu augmente au même rythme que sa fortune et sa renommée. Dans les cercles dévots son nom revient de plus en plus souvent. On l’introduit toujours un peu plus haut, jusqu’à rejoindre la compagnie du Saint Sacrement. Là, il tient sa chance mais aussi sa ruine. Face à des dévots tout aussi faux que lui mais bien plus instruits il doit conserver son illusion d’homme de Dieu. Mais la chance lui sourit et il arrive à se plaquer dans le sillage de François Fouquet, frère de l’ancien sur intendant des finances. L’homme est aussi avide que lui, avide de vengeance surtout. Et il l’introduit dans d’autres cercles plus richse où il reste encore des opportunités pour qui sait jouer la dévotion et se jouer de ses principes.
- Ah... Et qui vous recommande?:
| Louise de PrieAffinités éthiquesEntre dévots, on se serre les coudes. Louise goûte fort l'esprit du jeune Jérôme, ses citations et ses pensées résolument tournées vers la religion et les bonnes moeurs. Jérôme voit dans la gouvernante des enfants de Louis XIV, un piédestal vers la gloire et les meilleurs salons. Elle est certes trop pauvre pour le protéger, mais ses amis ne le sont pas tous. Près d'elle il affecte la piété, plus que jamais espérant qu'un jour cela paye. |
| Gabrielle de ThiangesTitre du LienUn homme tel que lui a besoin de protecteurs. Il ne peut pas être riche, sans quoi il perdrait en crédibilité, mais comme une pie il ne peut s'empêcher de convoiter ce qui brille. Et la marquise de Thiange brille assurément, par son titre, ses lettres de noblesse, et sa fortune. Elle sera sa nouvelle protectrice. De son côté la jeune femme avec son esprit caustique apprécie le piquant des sermons de ce tartuffe et sa bonne mine lui plait également. Sans compter qu'elle a bien besoin de se racheter une conduite et qu'il est un excellent gage de moralité. |
| Alphonse de LorraineMoquerieIl l'a humilié. Du haut de son titre de prince étranger avec une arrogance n'ayant d'égale que son esprit belliqueux et obtus Alphonse de Lorraine l'a humilié. Une plaisanterie dans un salon, une phrase tournée en dérision voilà ce qu'est cette humiliation. Salviat ne se remet pas des rires et de la façon dont sa piété est moqué par ce Sardanapale. Alors il trouvera le moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce. |
| Diane MantelMoquerieQuand on est dévot, on se désintéresse des choses de la terre. On fronce les sourcils face aux tenues précieuses et provocantes de l'entourage orléanais. Jérôme le fait à merveille. Mais alors qu'il s'offusque de ces tenues, une belle robe et un joli minois le marquent. La première femme de chambre de madame est tout à fait à son goût. Mais doit-il céder, discrètement à ses envies et comment, ou doit-il continuer le jeu de la dévotion et de l'abstinence?. |
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| Deus Omnipotens Billets envoyés : 255
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| | Ven 11 Sep - 21:24 |
| François Desgrez Métier/Titre(s) : Exempt de police Âge : 36 ans Origines : Parisienne Niveau d'alphabétisation: Petit Situation: Au choix Date de naissance : 12 mai 1630 Religion: Catholique Groupe : L'Avare Personnage ayant existé?: Oui, mais on sait peu de sa vie Avatar : Raphaël Personnaz Eh bien? Qui êtes-vous? Le pavé parisien, il ne connait que ça. Cela fait tant d’années qu’il le foule. Il y est né, il y a grandi. Il l’a dans le sang, comme la justice qu’il défend si ardemment. Enfant unique, son père, lui-même policier, l’a confié à une nourrice après le décès de sa mère. Il grandit entouré d’autres enfants et se pose très vite autant en chef de bande qu’en justicier. Astucieux et vif, il voue une véritable admiration à son père et se promet de devenir policier comme lui plus tard.
Malheureusement la réalité n’est pas à la hauteur des rêves d’enfants. Il découvre une police nécrosée par l’administration, par l’orgueil boursoufflé de ses dirigeants et par des policiers qui se marchent sur les pieds. Pourtant l’homme serre les dents et s’accroche. Rapidement, il est remarqué pour ses techniques rarement procédurales mais toujours efficaces. Il n’hésite pas à infiltrer le plus noir et le plus puants de la cour des miracles pour élucider les affaires qu’on lui soumet. Il s’élève dans la hiérarchie et est remarqué par le nouveau lieutenant criminel, Gabriel de la Reynie.
Les deux hommes partagent la même vision et se complètent admirablement. Le lieutenant étant près à fermer les yeux sur quelques entorses procédurales au profit de l’efficacité de son exempt. Ce dernier se soumet à une hiérarchie qui comme lui oeuvre plus pour la sécurité dans la capitale que pour son avancement personnel. Alors que la Cour des miracles s’agitent, l’exempt y voit une opportunité. Tout ce qu’il a à faire c’est exploiter les trahisons mutuelles des truands pour finalement faire triompher la justice et l’État.
- Ah... Et qui vous recommande?:
| Simon de RosayAnimosité cachéeIls se doivent de travailler ensemble mais s’apprécient au fond peu. Quoiqu’elles se révèlent souvent efficaces, Simon juge les méthodes de François trop radicales, voire parfois mesquines. Quant à Desgrez, il aurait tendance à prendre de haut le chevalier du guet dont il juge le travail quasi obsolète comparé à celui de la police parisienne. Mais puisqu’il faut parfois se côtoyer, les deux hommes prennent sur eux et prétendent au moins l’amabilité. |
| Vincent MondorAmi d'enfanceIls se connaissent depuis l’enfance. Ils étaient tout simplement voisins, et par extension amis. Quoiqu’il soit à présent loin ce temps des simples jeux et que par la force des choses ils ont pris deux chemins de vie bien différents, quelques décennies plus tard ils n’ont pas totalement perdu contact et s’entendent même toujours plutôt bien. Et il est plutôt bon de savoir qu’en dépit de leurs vies chaotiques il leur reste quelqu’un sur qui compter. Par ailleurs, François n’est pas sans savoir que Vincent est à présent au service d’un maître aux moeurs chaotiques. Et à force d’écumer avec lui les tavernes parisiennes, il pourrait bien détenir malgré lui quelques informations intéressantes. Alors si à l’amitié pouvait à présent se lier l’intérêt... |
| La Grande MademoiselleGêne trop haut placéeOn apprit récemment à la princesse de Montpensier que deux de ses plus proches servantes avaient été soupçonnées à tort et interrogée de la plus rustre façon par le dénommé Desgrez. Outrée qu’on puisse ainsi soupçonner des gens en qui lui sont si proche, Marie-Louise exigea de rencontrer l’exempt de police afin de lui expliquer sa façon de penser. Les choses furent mises au clair : qu’un nouveau dérapage lui arrive aux oreilles et elle userait de son pouvoir d’influence pour mettre Jérôme sur le touche. Il lui en faudrait cependant plus pour abandonner ses méthodes radicales. A l’avenir il se contenterait de plus de discrétion, voilà tout. |
| Epictète "Patte-Folle"Source d'informationA force de traîner aux alentours de la Cour des Miracles, François a fini par se faire une idée de qui pouvait lui être utile, et toujours en quête de sources, l’exempt a rapidement jeté son dévolu sur Épictète. Il le sait proche de l’Ours, surtout il a compris que la confiance régnait entre les deux hommes, une confiance suffisamment rare pour qu’elle l’intéresse au plus haut point. L’exempt a donc monté toute une stratégie pour approcher l’Éthiopien : sous le prétexte de mener une enquête scientifique, à la demande de tel ministre dont le nom heureusement avancé a agi comme le plus efficace des sésames, il a abordé Épictète et l’a suffisamment fait parler, en montrant suffisamment d’intérêt pour ses récits, pour que ce dernier le croie de bonne foi, et un pur savant. Surtout, il a eu l’intuition de l’interroger à propos de sa religion et de ses croyances en montrant une tolérance suffisante pour créer un début de confiance entre eux, dont il compte bien à présent, récolter les premiers fruits. |
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