Françoise de Rochechouart de Mortemart, dite Athénaïs.
Mar 4 Sep - 14:23
Athénaïs de Montespan
Métier/Titre(s) : marquise de Montespan, dame de compagnie de la Reine Marie-Thérèse d'Autriche Âge : 25 ans Origines : Françaises Langue(s) parlée(s) et niveau de maîtrise (uniquement dans le cas de personnage parlant d'autre langue que le français): Parfait français - Excellent (langue tout à fait maîtrisée et fluide) - Bon latin - Petit espagnol et italien Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Situation: mariée Date de naissance : 5 octobre 1640 Religion: Catholique Groupe : Noblesse bien entendu! Personnage ayant existé?: Oui Avatar : Ginnifer Goodwin
Le Miroir ...
Athénaïs fait partie des canons de l'époque. Elle était décrite comme étant l'une des plus belles femmes de ce siècle, voire la plus belle. Elle répond à toutes les caractéristiques de la mode de l'époque: elle est blonde (en réalité châtain clair, mais elle se teint les cheveux depuis l'âge de 14 ans), possède des yeux bleu azur magnifiques dans lesquels on aime à se noyer, des petites dents blanches comme des perles, ce qui est assez rare pour l'époque; le Roy lui-même possède une assez mauvaise dentition. Elle a un teint clair qui répond tout à fait à la mode de la pâleur. Elle est de taille moyenne, ni trop grande ni trop petite, possède une gorge sublime mise en avant par de jolis décolletés, et a d'embonpoint tout ce qu'il faut, ni trop, ni pas assez. En plus de son esprit vif et malicieux, elle charme par sa grande beauté difficilement égalable. Bien entendu, cette beauté n'est pas que naturelle. Autant que possible et en toute coquette qui se respecte, la marquise aime à se mettre en valeur avec poudres, coiffures, bijoux quand cela est possible. On la qualifiait de "beauté à faire admirer à tous les embassadeurs". Ce n'est pas pour rien que le roy la choisira, il ne peut être accompagné que par ce qui est de plus beau. Sa couleur préférée étant le bleu (comme ses yeux), on la verra souvent à la Cour avec des toilettes de cette couleur. Mais tant qu'elle n'est pas favorite du Roy, Athénaïs, malgré son rang et son poste de dame de compagnie de la reine, ne roule pas sur l'or. Son mari étant un fieffé joueur et perdant beaucoup d'argent au jeu, il met les bijoux de son épouse en gage, et celle-ci doit alors ruser pour assortir le peu de toilettes qu'elle possède, tâcher de les décorer pour donner l'illusion qu'elle en possède davantage. Eh oui, quand on est une dame de la maison de la Reine, on se doit de porter différentes tenues dans la même journée... Heureusement, notre belle marquise a des bienfaiteurs et des soupirants prêts à tout pour attirer son attention...
... n'est pas le reflet de l'âme
Françoise de Rochechouart de Mortemart est une jeune femme au caractère entier, elle ne connait pas la demi-mesure. Elle est éperdument amoureuse et passionnée. Elle aime beaucoup s'amuser, rire, c'est le caractère enjoué par excellence. Elle ne supporte pas la médiocrité, et tout ce qu'elle fait, elle veut le faire bien. Dotée d'un esprit fin et rieur, l'esprit des Mortemart, elle aime à amuser ses hôtes en contant diverses anecdotes sur telle ou telle personne, mais jamais avec un fond de méchanceté. Tout ce qu'elle dit sur une personne, même si l'on appelle cela "se faire passer par les armes", n'a jamais pour but de nuire, seulement de faire rire. Cependant s'il lui arrive d'avoir des propos blessants, sa fierté l'empêchera souvent de le reconnaitre. Cependant, bien que gentille et généreuse, la marquise n'est pas une personne qui se laisse piétiner: si elle se sent menacée, elle fera tout pour prouver que c'est elle qui doit rester, que la personne la plus forte c'est elle et personne d'autre. C'est une nature puissante et dominatrice qu'elle possède. Elle est, de ce fait, très jalouse en amour. Lorsqu'une femme fera les yeux doux à son roi, elle ne le supportera pas et ne se privera pas d'en faire la remarque au principal concerné, ou alors de railler la jeune femme qui tentait de lui causer du tort, puisque pour elle, vouloir lui ravir le coeur du Roi sera une faute impardonnable. Elle fera toujours tout pour aider les gens qu'elle apprécie. Ainsi, autant que faire se peut, elle viendra en aide à sa famille, ses amis, et les gens qu'elle protège comme les artistes et les écrivains. Athénaïs sait se rappeler quand quelqu'un l'a aidé ou l'a aimé. Lorsque son mari sera en exil et ruiné, elle lui fera parvenir des étoffes, sans préciser qu'elles viennent d'elle afin qu'il ne les refuse pas, pour qu'il puisse se vêtir ainsi que les deux enfants qu'ils auront eus ensemble et dont il aura réclamé la garde. D'ailleurs, la marquise a toujours beaucoup aimé les enfants. Grâce à l'argent que le Roy mettra à sa disposition, elle fera faire un couvent, Saint Joseph, qui servira à recueillir des orphelins et leur apprendre un métier, pour qu'une fois arrivés à l'âge adulte, ils puissent faire des mariages convenables et vivre d'un métier honorable, sans être livrés à la prostitution. Un jour d'ailleurs, Madame de Maintenon lui dira "mais pourquoi donc vous occupez-vous des gueux?". Athénaïs rétorquera: "parce qu'il faut bien que quelqu'un le fasse!".
Dernière édition par Athénaïs de Montespan le Mer 27 Mar - 14:40, édité 3 fois
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Mar 4 Sep - 15:31
On naît tous un jour ...
Françoise-Athénaïs naît le 5 octobre 1640 à Lussac-Lès-Châteaux, domaine de ses parents dans le Poitou. Son père est très proche du Roi Louis XIII, sa mère dame d'atour d'Anne d'Autriche. Elle grandira dans son Lussac natal et ira au couvent pour son éducation à l'âge de 11 ans à Saintes, en comptant quelques escapades à la cour avec Monsieur quand son père viendra la chercher. Elle en sortira à 18 ans ou elle sera nommée Mlle de Tonnay-Charentes. Elle était promise au marquis de Noirmoutiers, mais celui-ci ayant participé à un duel et donc au meurtre d'un autre jeune noble, chose interdite à l'époque, il prendra la fuite. Elle devait se marier une semaine plus tard. Au tribunal, elle rencontra le marquis de Montespan, ils tombèrent amoureux et se marièrent à la date initialement prévue. Le père d'Athénaïs était farouchement opposé à ce mariage, jugeant Louis-Henry de Pardaillan de Gondrin de Montespan un parti bien médiocre pour sa fille, issue d'une grande lignée. En effet, il était désargenté et sa famille était interdite à la Cour à cause d'un ancêtre qui s'était mal comporté. Mais le fort caractère de la demoiselle fit céder son père, qui fondait en sa fille qu'il aimait à surnommer "la perle des Mortemart" tous ses espoirs. Elle était alors fille d'honneur de Madame, l'épouse de Monsieur. Grâce à un coup de pouce de celui-ci, elle passera dame d'atour de la Reine, en compagnie de Louise de la Vallière, alors maîtresse du roi. Au début, le Roi ne l'aime pas trop... Elle est trop intelligente et cela l'ennuie chez les femmes. Mais à force de la voir (chez sa femme, chez son frère, chez sa maitresse), il s'y habitue et tombe sous ses charmes. Parallèlement à cela, le mariage de la marquise bat de l'aile. Si au départ elle était folle amoureuse de son mari, il s'avère que le vrai visage de celui-ci ne tarda pas à se dévoiler. Il est certes très épris d'elle, mais il l'est tout autant du jeu. Il sort le soir, va dans des soirées jeux où il perd tout l'argent du ménage, et même l'argent qu'il ne possède pas. Pour pouvoir rembourser, il traîne son épouse chez des prêteurs sur gage afin de récupérer de l'argent en échange des bijoux de sa Françoise bien aimée. Athénaïs commence à ouvrir les yeux et se rend compte qu'elle n'est pas si heureuse que cela avec son mari qui ne fait que lui reprocher de plus s'amuser à la Cour qu'avec lui. Ils ont deux enfants, une fille, Marie-Christine, de cinq ans, et un fils, Louis-Antoine, de deux ans... Le choix du Roy comme on dit. Louis-henri reproche également à sa femme de délaisser ses enfants en allant à la Cour... mais il faut bien que l'un d'eux travaille! Et puis une noble n'élève pas ses enfants. Bref, le mari et la femme ne sont plus sur la même longueur d'ondes. Louis-Henri était jaloux de la relation amicale que pouvait avoir Athénaïs avec Monsieur, alors qu'il n'y avait rien à craindre de lui. Maintenant qu'elle est au service de la Reine, que dira-t-il si le Roy lui tourne autour? D'ailleurs, la famille royale, parlons-en! Nous l'avons vu, notre marquise est depuis longtemps très proche de Monsieur, ils sont complices, ont le même gout de la fête et du raffinement. Athénaïs est depuis peu dame de compagnie de la Reine, avec des connaissances et amies qu'elle a côtoyées déjà chez Madame. Louise de la Vallière, la favorite du Roy, ainsi que Bonne de Pons, Comtesse d'Heudicourt, et madame de Richelieu, sa protectrice. Athénaïs et Louise se disent amies, mais en réalité Louise l'agace un peu: elle est pâle, n'a aucune présence et fort peu de conversation. La belle marquise se demande ce que le roi peut bien lui trouver, à part son joli minois. La reine ne supporte pas cette La Vallière à cause de qui elle porte les cornes. Athénaïs n'apprécie pas non plus énormément la reine qui ne fait aucun effort pour s'intégrer dans le monde de la Cour de France. Elle n'a d'ailleurs aucun gout et est fort laide. Mais elle reste la souveraine et Athénaïs la respecte pour cela.
Dernière édition par Athénaïs de Montespan le Mar 4 Sep - 18:00, édité 4 fois
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Mar 4 Sep - 15:31
Ôtez le masque !
Prénom (Pseudo) : Jenny, ou Athénaïs xD † Âge : 26 ans et toutes mes dents... enfin non, 30 seulement j'ai dû retirer deux dents de sagesse, ce qui explique que je ne suis qu'à moitié sage... † Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ? forum de pub RPG Design† comment trouvez-vous le forum ? sincèrement, il a trop la classe!!!!!! † Le code du règlement : OK by Monsieur réponse: bah non, c'pas mon genre de comploter... hum (edit Monsieur : je te crois pas Athé ) † Un dernier mot ? J'ai hâte de RP avec vous les gens! Si vous avez vu mon mari, j'ai deux mots à lui dire!
test rp, un minimum de 300 mots est demandé:
La marquise était pétrifiée devant le discours courroucé de la sorcière. D'Aquin avait réussi à la mettre en colère et cette fois, cette femme de l'ombre ne se privait pas pour marquer sa désapprobation ainsi que l'offense qu'elle avait pu ressentir. Tout cela ne manqua pas de faire augmenter le sentiment d'angoisse qu'éprouvait Athénaïs à ce moment présent. Vraiment, Antoine savait se montrer des plus imprudents parfois... Mais quelle mouche l'avait piqué? Vraiment, les voilà dans de beaux draps! La sorcière connaissait le nom de d'Aquin également, ce qui n'était pas de bonne augure... La favorite tenta une dernière fois d'appaiser La Voisin qui semblait prête à sauter à la gorge de son ami. Elle agita doucement la bourse qu'elle avait oublié de prendre, afin de détourner un peu son attention par le bruit des louis qui s'entrechoquaient dans le petit sac en velours noir.
-Soit, Madame, je vous prie de bien vouloir l'excuser, mon ami ne cherchait pas à vous offenser, j'en suis certaine... Je vous saurai gré d'oublier ceci, cet homme étant quelqu'un plus que respectable et ne saurait souffrir les propos que vous lui attribuez, et de vous en remettre à l'affaire qui nous importe présentement.
Athénaïs ponctua son intervention d'un petit sourire angélique, essayant par tous les moyens de faire oublier Antoine. Elle lui passerait un de ces savons sur le chemin du retour !
-Soit, deux jours, c'est très bien, je vous enverrai quelqu'un...
La favorite priait intérieurement pour que le médecin n'ajoute rien... Il en avait suffisamment dit pour ce soir, et vraiment elle se passerait de l'angoisse provoquée par une éventuelle crise de colère de la sorcière. Certes il avait dû se sentir insulté par les propos d'une telle personne, mais lui comme elle, savait que parfois il fallait savoir ravaler sa fierté en certaines circonstances... Ou non, en fait peut-être qu'il ne le savait pas... Ce que redoutait fort Athénaïs...
Inutile d'ajouter quoi que ce soit de plus, la sorcière avait tout dit. La marquise enverrait sa plus fidèle suivante, sa première femme de chambre Mademoiselle Claude des Oeillets, afin de quérir chez la dame Montvoisin la décoction. Athénaïs sentit la lourde main du médecin l'entraîner vers la sortie, ce qui la soulagea, car l'atmosphère ambiante de la bicoque sombre finissait par la rendre claustrophobe. Elle lâcha tout de même par politesse un: -Adieu!avant de quitter la dame. Quand enfin ils sortirent et que la porte se referma derrière eux, la marquise eut un mouvement de profonde inspiration. Jamais l'air ne lui avait paru plus lourd qu'à l'intérieur de cette maison lugubre, et jamais il ne lui avait paru plus pur que depuis les quelques secondes où ils venaient d'en sortir. Elle ferma les yeux un instant, se remettant de ses émotions, continuant tout de même d'avancer afin que de s'éloigner le plus vite possible de cet endroit maudit, sans toutefois montrer quelque signe d'empressement, afin de ne pas attirer l'attention sur eux. Elle avait gardé une main du médecin dans la sienne, et la serrait fort, jusqu'au moment où elle eut l'impression qu'ils étaient suffisamment éloignés. Elle relâcha alors cette forte main, rouvrit les yeux, et soupira. Elle arrêta sa marche, se mit face à d'Aquin, le regarda dans les yeux quelques instants. Elle avait tant à lui dire, et pourtant les mots ne sortirent pas tout de suite. Ses grands yeux bleus, que seule la lumière de la lune permettait de distinguer, se plongèrent dans ceux du premier médecin. Elle resta ainsi à le contempler quelques instants, ne sachant par où commencer, remerciements ou remontrances, elle ne savait que dire. Elle balbutia, hésita... Cette entrevue l'avait retournée, bouleversée.
-Antoine,... je... Merci d'être venu...
Elle baissa la tête un instant, le temps de déglutir, reprendre son souffle, puis reprit sur un ton légèrement plus présent.
-Mais enfin, que vous a-t-il pris d'ainsi la provoquer ? Seriez-vous tombé sur la tête en sortant du carrosse sans que je ne m'en rendis compte ? Je sais que pour vous tout ceci semble bien ridicule, mais comprenez-moi, la situation n'est plus vivable... Vous rendez-vous compte que je suis quasiment obligée de vivre avec ma rivale? vous imaginez-vous que je doive sans cesse supporter de voir cette petite mijorée errer dans mes pattes? j'ai beau la ridiculiser publiquement, la traiter comme une servante, rien n'y fait! elle reste et reste encore! Quand bien même elle souhaiterait partir, Louis la garde auprès de lui. Saurez-vous m'expliquer pourquoi? Pourquoi, pour l'amour de dieu, souhaite-t-il conserver cette écervelée, sotte, sans intérêt ni conversation avec nous? Il prétend m'aimer et ne plus avoir de sentiments pour elle, mais alors pourquoi ne la laisse-t-il pas partir?? Je suis à bout de forces, je deviens folle, Antoine!
Après avoir dit tout ce qu'elle avait sur le coeur, Athénaïs se sentit soulagée... Pour un bref instant. Elle sentait les remontrance de d'Aquin arriver, tel un précepteur en colère après son élève. Il était son ami et savait la conseiller, mais cette situation semblait lui échapper, même à lui.
Dernière édition par Athénaïs de Montespan le Mar 4 Sep - 16:14, édité 3 fois
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Mar 4 Sep - 15:36
Bienvenue !!!!! ^^
Bonne chance pour ta fiche si tu as un souci autre dis-le moi, on cherchera à le résoudre
Enfin une femme !! ^^ Et qui a l'air motivée en plus !! ^^ Me sentais seule moi ! ^^
PS ; Pour poster dans la fiche de Madame de Montespan, faire répondre, si vous utiliser le principe de réponse rapide vous n'arriverez pas à répondre et serez obligés de ré-écrire votre message xD
Deus
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Mar 4 Sep - 16:26
Voilà, je crois que tout est posté, si j'ai oublié quelque chose, n'hésitez pas à me le dire, et si vous avez des questions, pareil!
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Mar 4 Sep - 17:35
Tu es validée !!
Voilà une magnifique fiche dont la rapidité de rédaction mérite de rentrer dans le livre des records ! ^^